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06/12/2006

Union Nationale au Liban

Tout le monde a oublié que cet été 2006, l'Etat d'Israël a détruit une partie du Liban et tout le monde a oublié qu'il il a fallu des semaines avant d'entendre des voix internationales. Le Liban attend de la France de la cohérence, celle qui fait maintenant défaut et Michel Aoun, leader du Courant Patriotique Libre, a raison de dénoncer une forme d'aveuglement. Personnellement, j'ai bon espoir car je connais la détermination pacifique de celles et ceux (massivement des jeunes) qui se battent pour un Liban libre et souverain et on commence à lire dans les journaux des choses un peu plus intéressantes au sujet de ce qui se passe ces jours-ci comme ce matin dans Libération: "Partageant des narguilés entre les tentes, les jeunes gens qui campent depuis quatre jours soulignent qu'ils appartiennent à des mouvements de toutes les confessions libanaises : deux partis chiites, Hezbollah et Amal ; le Rassemblement national dirigé par le sunnite Omar Karamé, le Parti démocratique libanais du druze Talal Arslane ou encore le Courant patriotique libre, fondé par le général maronite Michel Aoun. Nombre de sympathisants du Hezbollah portent ostensiblement les couleurs orange du général Aoun. «Nous voulons montrer que les chrétiens et les musulmans sont unis», explique Ali, membre du Parti de Dieu, une écharpe orange autour du cou. A son côté, Rana, une militante du mouvement d'Aoun, approuve : «Il faut que les médias occidentaux arrêtent de parler d'une opposition chiite et prosyrienne. Nous sommes dans la rue parce que nous en avons marre de cette majorité corrompue. Et pour dire que nous n'acceptons aucune tutelle, ni syrienne ni américaine.» Quid de l'alliance entre le Hezbollah et la Syrie ? «Les troupes de Damas ont quitté depuis plus d'un an et demi notre pays. Nous pouvons maintenant établir des relations normales avec notre voisin.» A suivre donc.

12:31 Publié dans Liban | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : liban, libération, udf, politique, royal, ps

30/11/2006

Royal au Liban

La "une" de l'Orient le Jour de ce matin ( http://www.lorient-lejour.com.lb ) fait apparaître un dessin de Ségolène Royal avec un large slogan: "tourisme politique". Invitée par Joumblatt, l'un des hommes politiques libanais les plus influents et membre de l'internationale socialiste, on apprend qu'elle rendra visite à la famille de Pierre Gemayel à Bickfaya et au Premier Ministre Fouad Siniora. Destination oblige, elle renda également visite aux casques bleus de la FINUL. A cet égard, on avait d'ailleurs appris que François Hollande avait fait un simple aller-retour très discret il y a un mois pour se faire photographier avec ces fameux "soldats de la paix". Bref, la candidate filera ensuite en Jordanie, en Israël et dans les territoires Paslestiniens. Ce voyage "difficile" ne sera pas de tout repos, il sera probablement semé d'embûches. Mais il est hélas davantage conçu comme un voyage médiatique plutôt que comme un déplacement résolument politique comme aurait pu le suggérer la hauteur des fonctions briguées. Signe des temps, Ségolène Royal rencontrera les forces du 14 Mars, celles que l'on appelle aujourd'hui "anti-syriennes" en omettant bien souvent de rappeler qu'elles ont longtemps été pro-syriennes. Mais la réalité du Liban est ailleurs et Ségolène Royal va certainement passer à côté. Mais si la réalité échappe aujourd'hui et demain à la candidate, elle rattrapera rapidement demain et après-demain celle qui pourrait être Présidente de la République. Et là, on ne sera plus dans le médiatique mais dans la politique internationale. La vraie, celle qui se contrefiche du strass et des paillettes.