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26/06/2016

Mais qu'en pense la Reine ?

elisabeth2.jpgCelle qui n’est pas seulement grand-mère mais arrière-grand-mère, ne peut pas ne pas s’intéresser à la dérive de son île et du coup de barre à tribord donné par les Britanniques ce jeudi.  C’est la première, curieuse et saine réaction qui m’est venue à l’annonce du vote des sujets de sa majesté. Certes, il semble qu’Elisabeth II n’a jamais possédé de passeport, étant la seule personne au monde à voyager à travers le monde sans le précieux sésame. Mais quand même, elle n’est pas insensible aux évolutions du royaume, qu'il s'agisse du passage aux frontières, de la liberté de circulation et d'une certaine idée du monde.

 

Comme elle ne peut pas être sourde aux échos d’une jeunesse aujourd’hui massivement déboussolée. Ce sort réservé aux jeunes, chacun s’en fait l’écho depuis vendredi et les petits-enfants de la Reine doivent normalement être à l’avant-garde sur le sujet. Le journal Le Monde du 25 juin rapporte, de son côté, les propos éclairants d’une génération qui a massivement voté contre le Brexit. « Nous sommes européens, nous sommes citoyens du monde. Nous n’avons pas voté pour quitter l’Europe, mais vous nous l’avez arrachée ». Et là de se faire accusateurs de celles et ceux...qui ont autour de l’âge de la Reine. Propos limpide : « Ceux qui ont 16 ou 17 ans n’ont même pas été consultés et les nonagénaires ont plus leur mot à dire sur le reste de nos vies que nous-mêmes. Nous n’avons pas été écoutés, et vous voulez nous confisquer notre futur ». L’Angleterre a également voté contre l'Écosse, aujourd’hui face à la perspective d'être mise hors de l'UE contre sa volonté. Son premier Ministre, Nicola Sturgeon, une femme déterminée, vient de rappeler qu’elle considère que cela est tout simplement démocratiquement inacceptable.

 

Fossé générationnel et étatique donc à l’intérieur du Royaume, fossé culturel et socio-économique incontestablement, accentué par ce sentiment encore plus partagé depuis 24 heures que les mensonges contre l’Europe auront finalement emporté la mise. La presse populaire anglaise s’est littéralement emparée du sujet et les Unes pour le Brexit ont largement dominé, depuis des mois, le panorama des tabloïds anglais. On savait pour d’autres affaires le rôle joué par cette presse sans vergogne. Selon Jacques Ellul (J. Propagandes, A. Colin, Paris), « avec la dissolution des groupes primaires tels que la famille, il n’y a plus rien qui puisse faire écran entre les moyens de communication de masse et l’individu. De plus, selon lui, le bien-être est objectivement l’allié d’une propagande dont le support principal est " l’information ". La surinformation accroîtrait la vulnérabilité des individus à la propagande et aux idéologies en vogue ». Francis Balle (Traité de sociologie, La communication, Paris, PUF) résume : " Les médias agissent à la manière d’une drogue, anesthésiante ou stimulante. Ils sont capables de faire faire n’importe quoi, à n’importe qui, n’importe comment et n’importe quand ». Dans ce cas d'école, il est difficile de ne pas imaginer que les messages répétés en faveur du Brexit n'aient pas agi comme un procédé de manipulation avéré.

 

Ce dernier point est accentué depuis ce samedi par le sentiment de malaise qui semble saisir tout à coup les partisans du Brexit. Ainsi les partisans de la sortie contredisent les chiffres qu’ils avaient utilisés pour "tromper" les électeurs. Comme si ils n’avaient fait campagne que pour atteindre un chiffre autour de 49%. Le chiffre de 52% étant tombé, le mea culpa n’a jamais été aussi rapide et médiatisé. Les promesses de campagne n’engagent que ceux qui les reçoivent. Du coup, David Cameron n’est plus pressé d’entamer la procédure de divorce avec le vieux continent. D’autant qu’une pétition pour refaire le match a déjà récolté plus de deux millions de signatures. Au jeu du référendum auquel nous savons en France qu’il n’est que très rarement répondu à la question posée, va se succéder un jeu de vérité.

 

Alors, à ce stade, je repose ma question : Mais qu’en pense la Reine ?

09/06/2016

Lancement du livre "le jeu des 7 familles centristes du Nord" le 18 juin à Lomme

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C’est un vrai plaisir de pouvoir vous inviter à ce moment de présentation d’un second ouvrage, qui a vocation après presque trente années de militantisme, à brosser le portrait d’un certain nombre de centristes.

 

Une façon de dire aussi un grand Merci au dévouement d’un certain nombre de militants partis mais qui restent très présents. Et d’encourager tous les militants qui continuent de creuser le sillon.

 

Merci de diffuser cette invitation aux personnes qui peuvent être intéressées.

 

Lieu: Accueil Marthe et Marie, 1 Place Erasme de Rotterdam à Lomme - Humanicité, à proximité de St Philibert.

Station de métro St Philibert à 100 mètres.

10h à 16: vente et dédicaces

11h30: Présentation de l'ouvrage

12h30: Cocktail

08/06/2016

Désamour politique ? Un éclairage ce 9 juin à 20h à Fournes-en-Weppes

bocquet_eric.jpgPour éclairer ce sujet, "Débats en Weppes" organise ce jeudi 9 juin à 20h à Fournes-en-Weppes, salle du CLos d'Hespel, une rencontre avec Eric Bocquet, Sénateur-maire de Marquillies et Denis Vinckier, Conseiller régional des Hauts de France, Président des Semaines sociales Nord- Pas de Calais.

Quel regard portent les deux élus sur le « désamour » actuel vis-à-vis du monde politique ? Les attentes des citoyens, des jeunes en particulier ? La finance mène le monde… Quel pouvoir pour les « politiques » ? - Que faut-il faire évoluer dans l’action et les « mœurs » politiques ? Que proposer et faire pour développer le « Vivre Ensemble » ?

On ne devrait pas s'ennuyer...

23/04/2016

18 juin 2016 : Sortie du livre "Le jeu des 7 familles centristes du Nord"...

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Denis Vinckier nouveau conseiller régional

Suite à la démission du maire de Roncq Vincent Ledoux, nouvellement élu député de la 10e circonscription du Nord, Denis Vinckier fait son entrée dans l’hémicycle régional.

par Marig Doucy (Croix du Nord)

Le Lommois Denis Vinckier rejoint l'hémicycle régional suite à la démission de Vincent Ledoux.
Le Lommois Denis Vinckier rejoint l'hémicycle régional suite à la démission de Vincent Ledoux.

Conseiller au sein du cabinet du Président-Recteur de l’Université catholique de Lille, le Lommois n’est pas un novice du monde politique.

Mécaniquement appelé à siéger à la Région, après le départ de Vincent Ledoux, Denis Vinckier, 45 ans, affiche déjà un CV conséquent. Et un engagement ferme : le centre. Peu importe qu’il s’appelle CDS (Centre démocrate social), la nouvelle UDF ou MoDem et qu’il l’emmène tantôt vers une alliance à droite, tantôt vers un regroupement à gauche. « J’accorde plus d’importance au centre et à l’espace que doit occuper le centre qu’à un parti », commente celui qui a adhéré à l’âge de 17 ans au CDS. « Je n’étais pas prédestiné à m’engager dans un mouvement démocrate chrétien ni à militer politiquement mais une intervention de Pierre Méhaignerie lors de l’émission de L’heure de vérité m’a marqué. »

Étudiant à la faculté d’histoire de Lille 3, il fonde l’association des étudiants en histoire. En 1992, il devient président des Jeunes centristes. Au retour de son service militaire, une recommandation de René Vandierendonck, qu’il n’a pas sollicitée, le propulse aux côtés d’André Diligent, le charismatique maire de Roubaix. C’est là qu’il décroche son plus beau diplôme, se félicite-t-il.

Collaborateur d’André Diligent

« Il a téléphoné à la maison, lui l’idole des centristes, pour me proposer un rendez-vous ! Le lundi, j’étais dans son bureau et au bout d’une heure d’entretien, il m’annonce qu’il m’embauche ! » Denis Vinckier sera assistant parlementaire du sénateur André Diligent de 1995 à 2001.

La collaboration professionnelle prolixe des deux hommes se double d’une aventure humaine exceptionnelle. Le bureau du sénateur et son grenier empli d’archives se transforment en deuxième maison du jeune Lommois. « Dans les archives que nous dépouillions, 40 ans d’histoire politique et publique s’écrivaient, c’était passionnant. » Au décès de l’ancien sénateur-maire, Denis Vinckier sera son exécuteur testamentaire. « À son départ, le monde s’est écroulé, j’ai traversé une longue période de deuil », confie-t-il.

Mais l’attaché parlementaire a déjà mis le doigt dans l’engrenage de l’engagement citoyen et politique. En 2001, il a été élu conseiller général du canton de Lomme. Et en 2002, il rejoint la Valenciennoise Valérie Létard, devenue à son tour sénatrice. Mais en 2007, la protégée de Jean-Louis Borloo entre dans le gouvernement de Nicolas Sarkozy, ce qui n’est pas du goût de Denis Vinckier. La rupture est consommée.

Objectif : mairie de Lomme en 2020

Le Lommois se tourne vers une nouvelle expérience professionnelle : en 2008, il occupe le poste de secrétaire général adjoint de l’Université catholique de Lille, alors présidée par Thérèse Lebrun. Aujourd’hui, il est en charge des instances au cabinet de Pierre Giorgini. « L’université catholique de Lille est une puissance économique formidable, un véritable contributeur au bien commun et au vivre ensemble via les hôpitaux, les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, la formation, la recherche… »

Parallèlement, Denis Vinckier s’engage auprès des Semaines sociales et en devient le président régional en 2013.

En 2015, il accepte de figurer sur la liste emmenée par Xavier Bertrand pour les régionales. La démission de Vincent Ledoux marque son retour sur le devant de la scène politique. Où il compte s’affirmer. Candidat vaincu en 2001 puis 2008 à Lomme, il espère remporter la mairie de la commune associée de Lille en 2020.

59160 Lille