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15/11/2016

Nouvelle lettre au Préfet concernant les poids lourds et...une relance de l'A1 bis

Lomme le 26 Octobre 2016,

 

Monsieur Michel LALANDE

Préfet de Région Nord-Pas-de-Calais-Picardie

12, rue Jean sans Peur

CS 20003

59 039 Lille cedex

 

 

Monsieur le Préfet,

J’ai l’honneur de vous confirmer ma lettre du 26 juillet 2016 qui visait à attirer une particulière attention sur les problématiques de sécurité routière touchant les autoroutes de notre région.

Particulièrement sensible à ce sujet et depuis longtemps, je ne peux en effet que continuer d’exprimer une forme de colère face au caractère de plus en plus accidentogène de celles-ci. Ainsi, les accidents mortels de l’été 2016, impliquant des poids lourds, s’ajoutent aux accidents dénombrés tout au long de l’année dans une région qui connait une fréquentation croissante de camions de transit, de plus en plus nombreux, de plus en plus puissants, de plus en plus pressés.

En l’absence d’une solution de désenclavement de notre région et de contournement de l’agglomération lilloise, le souci de la puissance publique reste de faire bénéficier les déplacements d’un bon niveau de service, propre à réduire l’insécurité routière. En effet, faute de voies dédiées, poids lourds et véhicules légers cohabitent de plus en plus dangereusement.

Quelques dispositions ont certes été prises ces dernières années mais d’autres restent à prendre. Il me semble qu’il faille aller, aujourd’hui, beaucoup plus loin dans les mesures de contrôle de la circulation des poids lourds sur les autoroutes régionales, indépendamment du travail en cours sur les conditions d'attribution du marché de gestion du dispositif et du prélèvement de la taxe sur les poids lourds. Ce débat reste légitime dans la mesure où les poids lourds ne paient pas la juste quote-part dans l'utilisation des routes, l'usure d'une route augmentant considérablement avec le poids de chaque essieu.

Est-il envisageable, au nom de la sécurité routière, de faire respecter plus strictement les interdictions de doublement pour les poids lourds et d’instaurer de nouvelles interdictions et limitations de vitesse ?

Par ailleurs, est-il envisageable d’utiliser les portiques écomouv pour contrôler les poids lourds qui passent illégalement sur la métropole (arrêté préfectoral de 2006 d'interdiction du flux de transit) ?

Enfin, les portiques écomouv ne peuvent-ils pas servir de « radar tronçon », les vitesses étant, dans ce cas, contrôlées sur des zones pour calculer des vitesses moyennes ?

Je ne suis pas un spécialiste de ces questions, mais comme l’ensemble de nos concitoyens, j’imagine que des dispositions sont possibles.

Mais puisque j’ai l’honneur de revenir vers vous aujourd’hui, ayant indiqué au début de ce courrier « qu’en l’absence d’une solution de désenclavement de notre région et de contournement de l’agglomération lilloise », je fais part de ma conviction qu’il est urgent de relancer des études de doublement de l’A1 permettant de traiter de manière plus fluide l’axe Amiens – Flandre – Belgique (peut-être). C’est donc certainement une étude transfrontalière que les services de l’Etat peuvent peut-être relancer ? Il en va, dans une Région nouvelle, d’une certaine forme à la fois d’équité en matière d’aménagement du territoire et de sécurité routière d’autre part.

Comptant sur votre particulière attention et dans l’attente d’éléments nous permettant aussi de réfléchir utilement et dans le sens de l’intérêt régional, je vous prie de croire, Monsieur le Préfet, en ma plus cordiale et respectueuse considération.

 

Denis VINCKIER

Conseiller Régional

 

27/07/2016

Lettre au Préfet concernant l'insécurité routière liée aux poids lourds dans la région

 

Monsieur le Préfet,

Lettre Préfet poids lourds Région.jpg

J’ai l’honneur d’attirer votre attention sur les problématiques de sécurité routière touchant les autoroutes de notre région. Particulièrement sensible à ce sujet, je ne peux en effet qu’exprimer une forme de colère face au caractère de plus en plus accidentogène de celles-ci. Ainsi, les accidents mortels de la semaine dernière, impliquant des poids lourds, s’ajoutent aux accidents dénombrés tout au long de l’année dans une région qui connait une fréquentation croissante de camions de transit, de plus en plus nombreux, de plus en plus puissants, de plus en plus pressés. En l’absence d’une solution de désenclavement de notre région et de contournement de l’agglomération lilloise, le souci de la puissance publique reste de faire bénéficier les déplacements d’un bon niveau de service, propre à réduire l’insécurité routière. En effet, faute de voies dédiées, poids lourds et véhicules légers cohabitent de plus en plus dangereusement.

Quelques dispositions ont certes été prises ces dernières années mais d’autres restent à prendre. Il me semble qu’il faille aller, aujourd’hui, beaucoup plus loin dans les mesures de contrôle de la circulation des poids lourds sur les autoroutes régionales, indépendamment du travail en cours sur les conditions d'attribution du marché de gestion du dispositif et du prélèvement de la taxe sur les poids lourds. Ce débat reste légitime dans la mesure où les poids lourds ne paient pas la juste quote-part dans l'utilisation des routes, l'usure d'une route augmentant considérablement avec le poids de chaque essieu.

Est-il envisageable, au nom de la sécurité routière, de faire respecter plus strictement les interdictions de doublement pour les poids lourds et d’instaurer de nouvelles interdictions et limitations de vitesse ? Par ailleurs, est-il envisageable d’utiliser les portiques écomouv pour contrôler les poids lourds qui passent illégalement sur la métropole (arrêté préfectoral de 2006 d'interdiction du flux de transit) ? Enfin, les portiques écomouv ne peuvent-ils pas servir de « radar tronçon », les vitesses étant, dans ce cas, contrôlées sur des zones pour calculer des vitesses moyennes ? Je ne suis pas un spécialiste de ces questions, mais comme l’ensemble de nos concitoyens, j’imagine que des dispositions sont possibles.

Comptant sur votre particulière attention, je vous prie de croire, Monsieur le Préfet, en ma plus cordiale et respectueuse considération.

Denis Vinckier

Conseiller Régional

 

Lettre au format PDF

Lettre Préfet poids lourds Région.jpgLettre au format JPG

 

24/04/2016

RD 48 à Loos - Saisine en urgence du Conseil Départemental

Objet: Saisine en urgence du département en vue de faire condamner définitivement, dans le mois à venir, l'accès direct du parking de l'ILIS à la RD 48.

5 poteaux ILIS.jpgMonsieur le Président du Conseil Départemental,

Vous avez bien voulu me faire parvenir des éléments factuels très importants et vous en remercie très sincèrement. Ils démontrent que l'ILIS qui dépend de l'Université de Lille 2, avait été invité (sommé ?) avant l'accident du 22 avril 2015, par les services départementaux, de clôturer l'accès direct à la RD 48.

C'est très clair dans votre document, si l'ILIS avait pris les dispositions nécessaires, l'accident mortel ne serait pas intervenu.

Le sentiment que ce débouché sur la RD 48 est d'une dangerosité extrême, saute aux yeux de toutes les personnes qui connaissent les lieux. Monsieur et Madame Dreumont, moniteurs auto-école toute une vie, m'ont redit vendredi soir, 22 avril 2016, en boucle, combien il est impossible qu'un tel débouché sur une route départementale existe. Personnellement, je n'ai en effet jamais vu une telle situation.

Le lendemain de l'accident, l'ILIS a barré l'accès à la RD 48 en posant d'abordes barrières métalliques puis 5 plots métalliques (photo 1). Ma conviction est faite, après la journée d'hier et le temps passé sur les lieux: ces plots qui permettent toujours aux piétons, vélos, deux-roues de passer, sont une insulte à la mémoire d'Olivier Dreumont.

Les motards présents hier, tous anciens élèves du moniteur exemplaire qu'était Olivier Dreumont, semblent vouloir que les choses bougent maintenant vite. Je pense que sur ce point du débouché de l'ILIS, au delà du symbole, dans le mois qui vient, l'ILIS doit clôturer définitivement l'accès comme suggéré dès avant l'accident par les services départementaux.

Je vous demande donc, Monsieur le Président, de saisir en urgence la direction de l'ILIS et la direction de Lille 2, afin que dans le mois l'accès soit définitivement condamné. C'est ce qui avait été fait le lendemain de l'accident, la photo 2 l'atteste. ILIS Barrières.jpgUne fermeture totale de cet accès, qui ne se justifie en rien puisqu'il n'y a aucun passage pour piétons, aura en plus le mérite de faire bouger l'ILIS et les différents partenaires sur les flux de circulation, notamment piétonniers.

Comment est-il possible que des milliers d'étudiants soient amenés à traverser cette route sans disposition ? Comment est-il possible que ce secteur connaisse une aussi dense population étudiante sans que des dispositions élémentaires de sécurité soient prises ? Photo 3 de la densité des lieux...Plan CHRU avecc accès Rue Ambroise Paré.jpg.png

Condamner complétement l'accès de l'ILIS à la RD 48 est une décision d'autorité à imposer. Le département doit user de tous les moyens en sa possession de manière à faire appliquer et respecter ses recommandations. Un mort c'est beaucoup trop pour l'exemple à suivre.

Une fois que toutes les dispositions auront été prises pour sécuriser cette voie, je vous demanderai Cher Président, d'appuyer avec moi la demande consistant à donner à une partie de la Rue Ambroise Paré à Loos le nom "Voie Olivier Dreumont". C'est que nous devons à une famille, un père, une mère, un frère, une soeur, qui redisent en boucle "qu'Olivier n'est pas mort le 22 avril 2015 pour rien et que sa disparition doit servir à quelque chose".

Vous comprendrez Cher Président que d'avoir entendu ceci répété à plusieurs reprises, m'incite à vous exprimer ici la nécessité que nous rendions de la dignité à cette famille qui a perdu un fils.

Sachez que les conseillers généraux du secteur que sont votre prédécesseur, Patrick Kanner, qui a pris immédiatement contact avec moi, et Roger Vicot qui a pris contact avec moi ce jour, sont sensibilisés à ce dossier. Par ailleurs, Nicolas Lebas, Maire de Faches-Thumesnil et Vice-Président du Conseil Régional, qui était présent ce 22 avril 2016 à Loos, a également perçu la nécessité d'aller vite maintenant dans la saisine de l'ILIS-Lille 2. En parallèle, les services départementaux continueront de travailler avec les services de la MEL, afin de finaliser les études en vue des aménagements de sécurité que vous avez annoncés. Mais l'urgence c'est que le 22 mai l'accès à la RD 48 au lieu de l'accident soit définitivement condamné.

Comptant sur votre mobilisation et vous redisant mes remerciements, veuillez agréer, Monsieur le Président, l'expression de mes plus cordiales salutations.

Denis Vinckier

Conseiller Régional

23/04/2016

Lettre au Président de la MEL et au Ministre Patrick Kanner

13087871_10154096431003398_360313342096107493_n.jpgLettre au président de la Métropole Europenne de Lille
Cher Président Damien Castelain



Suite à ma lettre ouverte le 11 avril dernier au Président du Conseil Départemental et à toi, je dispose depuis hier soir d’une synthèse écrite de la vision du Département (transmission par le cabinet du Président Jean-René Lecerf) sur ce sujet et j’ai, sur la base de ce document que je viens de découvrir, la conviction que le tragique accident d’Olivier Dreumont, lié à une sortie de parking accidentogène condamnée depuis, n’est pas resté sans réponse puisque les acteurs concernés envisagent des aménagements supplémentaires pour sécuriser davantage la sortie des voitures débouchant de l’ILIS sur la Route Départementale. Je n’avais pas de doute sur le professionnalisme des services départementaux qui travaillent en lien avec les services communautaires.



Pour autant, ce qui m’alerte dans ce dossier c’est que bien souvent les injonctions de sécurité des collectivités à des opérateurs restent sans réponse. Ici, le fait que l’ILIS n’ait pas répondu en temps et heure aux injonctions départementales a coûté la vie à mon camarade et ami. Je vais alerter Patrick Kanner afin qu’avec l’autorité qui est la sienne, il rappelle aux opérateurs au bord de la route départementale que la sécurité est l’affaire de tous, que les injonctions sont faites pour être mises en œuvre, que tout n’est pas de la responsabilité des collectivités.



Concernant les éléments de sécurisation pour les piétons et les cyclistes, qui font l’objet d’une lettre ouverte et d’une pétition, tu trouveras également certains éléments. Sur ce sujet la MEL est invitée à prendre part à la réflexion.



Je crois qu’elle le fera avec d’autant plus d’intérêt que cet axe structurant qui supporte plus de 12.000 véhicules / jour dont 6% de poids lourds est un axe de desserte d’un de nos pôle d’excellence métropolitain. Pour une raison que j’ignore, cette partie du territoire ne me semble pas faire l’objet, au niveau circulation, des bonnes adaptations à la présence historique d’un CHRU mais aussi depuis au développement d’un pôle d’excellence Eurasanté.



Sur ces questions, les discussions sont engagées entre partie prenantes à l’initiative du Département. Mais il me semble qu’à travers les éléments de schémas territoriaux qui vont se mettre en place au niveau de la MEL, ce secteur doive faire l’objet d’une particulière attention.



Je sais que je peux compter sur toi, les élus et services communautaires. En te souhaitant bonne réception de ces éléments, bien amicalement



Denis Vinckier

Conseiller Régional

 

Lettre à Patrick Kanner, Ministre et conseiller départemental de Lille

Monsieur le Ministre,



Merci pour ton message suite à ma lettre ouverte le 11 avril dernier au Président du Conseil Départemental.



Sur le fond, je dispose depuis hier soir d’une synthèse de la vision du Département sur ce sujet et j’ai la conviction que le tragique accident d’Olivier Dreumont, lié à une sortie de parking accidentogène condamnée depuis, n’est pas resté sans réponse puisque les acteurs concernés envisagent des aménagements supplémentaires pour sécuriser davantage la sortie des voitures débouchant de l’ILIS sur la Route Départementale. Je n’avais pas de doute sur le professionnalisme des services départementaux et au regard de mes responsabilités passées, je suis fier du travail réalisé par nos services.



Pour autant, ce qui m’alerte dans ce dossier c’est que bien souvent les injonctions de sécurité des collectivités à des opérateurs restent sans réponse. Ici, le fait que l’ILIS n’ait pas répondu en temps et heure aux injonctions départementales a coûté la vie à mon camarade et ami. Je t'alerte donc afin qu’avec l’autorité qui est la tienne, tu puisses rappeler à tous les opérateurs au bord de la route départementale 48 (Du CHRU à l'ILIS, en passant par le CROUS , etc) que la sécurité est l’affaire de tous, que les injonctions sont faites pour être mises en œuvre, que tout n’est pas de la responsabilité des collectivités.



Je découvre par ailleurs que cet axe structurant qui supporte plus de 12.000 véhicules / jour dont 6% de poids lourds est un axe de desserte d’un de nos pôle d’excellence métropolitain. Pour une raison que j’ignore, cette partie du territoire ne me semble pas faire l’objet, au niveau circulation, des bonnes adaptations à la présence historique d’un CHRU mais aussi depuis au développement d’un pôle d’excellence Eurasanté.



Sur ces questions, les discussions sont engagées entre partie prenantes à l’initiative du Département. Mais il me semble que ce secteur doive faire l’objet d’une particulière attention.



Je sais que je peux compter sur toi, comme Ministre, pour rappeler que la sécurité est l'affaire de tous. En te souhaitant bonne réception de ces éléments, bien amicalement



Denis Vinckier

Conseiller Régional

13/03/2008

Jeter des ponts, c'est utile...

224416768.jpgLe hasard fait parfois bien les choses. Ce matin, pour ma dernière inauguration comme conseiller général, nous n'inaugurions pas une station d'épuration ni même le côté droit ou gauche de la rocade nord-ouest, non nous inaugurions un pont. Je suis donc heureux que le sort ait ainsi choisi un pont. Un pont qui relie deux villages. Jeter un pont, ce n'est pas facile et ce ne sont pas les spécialistes des ouvrages d'art qui me contrediront. Techniquement, c'est passionnant mais les contraintes sont de tous ordres. Cela coûte aussi cher. Mais au moment où certains voudraient se passer des départements, force est de constater qu'ici, entre Englos et Hallennes lez Haubourdin, c'est grâce au département que l'on va pouvoir passer d'un village à l'autre. Voilà donc un pont utile, neuf, qui résistera longtemps à tous les aléas. Je remercie encore les services du département et selon l'adage, je vais laisser aller les voitures sous et sur le pont, tout en faisant le pont à un autre. Mais il reste d'ici-là à franchir le pont aux suffrages comme on disait à l'époque romaine. Jeter des ponts, c'est utile et la plus belle démonstration est ici aujourd'hui, sur la Route Départementale 952, entre Englos et Hallennes, à quelques mètres d'une maison d'arrêt. La boucle est bouclée.