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26/08/2006

Voie Rapide Urbaine : stop à l'hypocrisie !

Après les derniers accidents de camions sur la Voie Rapide Urbaine, certains pensent à poser un radar. Dans mon esprit le radars étaient davantage destinés aux véhicules légers mais il est vrai qu'il n'est plus rare de se faire doubler à 90 kms par des camions, souvent étrangers. Que ce soit sur la rocade nord-ouest ou la Voie Rapide Urbaine, ce type de comportement est extrêmement dangereux. Mais est-il normal de voir autant de camions sur des voies qui ne sont pas autoroutières ? En ce qui me concerne, je ne suis pas du tout séduit par l'idée émise en son temps par Christian Decocq, député de Lille, de faire de l'A 24 une autoroute légère c'est à dire interdite aux camions. Au contraire, les autoroutes et à fortiori l'A 24 et les voies existantes de contournement de l'agglomération lilloise via la Belgique doivent être utilisées et je suis convaincu qu'il faut des moyens de coercition pour y parvenir. Ces dernières, on a développé la signalétique sur autoroute, tous les camions sont équipés de système de radio-guidage. A 30 kms de Lille, il doit être possible d'orienter les camions qui vont contourner Lille sur des voies de contournement dignes de ce nom. L'A 24 viendra demain compléter ce dispositif. Mais adopter des postures anti-autoroute quand se posent de très gros problèmes d'insécurité routière est finalement assez irresponsable. Vous ne pensez-pas ? Avec demain des moteurs propres et des énergies nouvelles comme les carburants nouvelle génération, on redécouvrira que la route ce n'est finalement pas si mal. Les autoroutes sont complémentaires des autres modes de transport. Je prends toujours l'exemple de l'Allemagne: c'est le pays qui a développé les investissements les plus importants dans des modes alternatifs tout en continuant de développer des autoroutes qui n'ont rien à voir avec nos autoroutes à nous. Je suis allé faire un tour en Allemagne cet été. Il faut le voir pour le croire !

14/06/2006

A 24: Dominique Plancke tient à apporter 2 précisions

Suite à mon dernier article sur l'A 24, Dominique Plancke tient à apporter les deux précisions suivantes :

- le terme de populace a été utilisé par Monsieur Helary, DRE dans une interview accordée à l'Avenir de l'Artois et il l'a revendiqué.
- Je n'ai pas demandé l'interdiction des camions "hollandais et belges", mais des camions en transit sur la voie rapide (quelle que soit la nationalité du propriétaire, peu m'importe), alors même que la signalisation prévoit que l'itinéraire de Paris à Gand passe par l'A27, puis l'A8 en Blegique vers Kortrijk avant de rejoindre là l'E17. L'itinéraire existe déjà, mais pour éviter 10 kms de détour les poids lourds ne l'utilisent pas. Il n'y aucune raison de croire qu'ils utiliseraient un itinéraire à l'Ouest de LIlle, à péage qui plus est.
Mon commentaire : l'éclairage sur la signalisation Paris-Gand en passant par l'A 27, A 8 puis l' E 17 (en Belgique) pour rejoindre l'autoroute vers Gand est intéressant. Le tronçon récent de l'E 17 (Tournai-Coutrai) doit nous obliger à réfléchir sur des moyens plus contraignants d'orienter les camions. On les imagine pour dans 10 ans. Peut-on les envisager plus tôt ? Je ne sais pas. Je comprends Dominique Plancke quand il explique que si l'itinéraire à l'est n'est pas emprunté, à fortiori celui à l'ouest ne le sera pas davantage. Sauf que l'itinéraire dont il parle n'est empruntable dans l'état actuel qu'à l'entrée de Lille. Une éventuelle laision Douai-Orchies-Tournai pourrait permettre une orientation des camions plus en amont de l'A 1. La logique de l'A 24 participe de la même logique: orienter plus en amont les camions vers l'ouest. C'est en ce qui me concerne, cette logique qui m'avait amené à défendre avec mes collègues Henno et Hallynck, un contournement plus à l'ouest permettant de rejoindre l'autoroute E 17 via la E 19.

01/06/2006

A 24: Je reste POUR, pour des raisons de sécurité routière

J’ai pris bonne note des dernières réflexions de notre collègue Maire de Beaucamps-Ligny. Frédéric Motte rappelle que " seul le développement économique de notre secteur ouvre des perspectives d’emplois de proximité pour nos populations. De même, seul ce développement peut nous garantir à court et long termes des ressources fiscales pour nos collectivités locales. Seule la création de nouveaux axes peut éviter l’engorgement croissant de nos routes ". Et de poursuivre : " Qu’on le regrette, ou qu’on s’en accommode, un constat objectif et un diagnostic réaliste de la situation et des perspectives de l’état du secteur du transport montrent que le routier sera encore pour de très nombreuses années largement dominant dans le transport des marchandises. Ce constat n’empêche bien évidemment en rien la recherche et le développement de solutions alternatives. Mais ne laissons pas croire que le fluvial, par exemple, pourra tout solutionner dans notre métropole. L’enjeu aujourd’hui est de parvenir à fluidifier nos axes métropolitains, engorgés, entre autre, par des camions de transit assurant la liaison entre l’Europe du Sud et les ports du nord de la Belgique et qui n'ont rien à y faire ". En conclusion, Frédéric Motte précise que " cette fluidification du transit sur la métropole est un impératif pour favoriser l’implantation et/ou la survie des activités économiques autour de nos axes routiers, déjà lourdement handicapées par les encombrements récurrents. Elle est aussi impérative pour garantir le développement de nos communes péri-urbaines et éviter qu’elles ne soient plus que des villes dortoirs avec les bouchons quotidiens que nous connaissons déjà ". Il suggère d’offrir une gratuité du tronçon de l’A 26 pour les camions. Cela les inciterait à utiliser cette autoroute sous fréquentée, tout en leur permettant de rejoindre les ports du nord. Cette idée n’est pas totalement nouvelle mais elle constitue un point supplémentaire dans le débat. Pour autant cette disposition peut-elle raisonnablement nous interdire un axe de contournement de l’agglomération lilloise ? Je ne le pense pas pour des raisons de sécurité routière qui je le rappelle, figurent dans le cahier des charges de l’Etat au sujet de l’autoroute nouvelle au même titre que l’amélioration de l’offre de transport existante, que l’offre d’un itinéraire alternatif à l’A1 et le fait de placer Amiens et la Picardie sur un nouvel axe d’échange tout en offrant à Lille et au Nord Pas-de-Calais une nouvelle ouverture sur la façade maritime. Nous pourrions attendre de celles et ceux qui s’opposent aujourd’hui à l’A 24 avec des arguments "anti-autoroute" qu’ils prennent des positions claires contre les camions. C’est ce que vient de faire l’écologiste Dominique Plancke en se positionnant contre l’utilisation de la VRU (Voie Rapide Urbaine) par les camions et notamment tous ces "affreux" camions belges et hollandais. Il n’ose pas encore dire qu’il faut interdire les camions étrangers sur les autoroutes françaises. Mais ne le penserait-il pas ? Faut-il dès lors leur interdire le territoire métropolitain ou leur proposer une alternative autoroutière, sachant que les autres alternatives ne sont pas opérationnelles aujourd’hui et ne le seront pas demain matin. Face au caractère accidentogène des autoroutes de notre région (Osons regarder la réalité en face !), il apparaît que l’A 24 est plus que jamais nécessaire.

NB: J'ai parlé d'Astérix... La Voix du Nord a écrit suite à la manifestation de Radinghem-en-Weppes : " Quelques Gaulois. Des Indiens. Et de dignes représentants de la " populace ". Un pied de nez à Jacques Mellick, maire de Béthune, à Jean-Louis Helary, directeur régional de l’Équipement, et Denis Vinckier, conseiller général, qui les auraient affublés de ces qualificatifs". En ce qui me concerne, je ne conteste pas avoir publiquement interpellé, lors d'une réunion à Radinghem, les élus et les habitants, en faisant part de ma conviction que nous n'étions pas, et ne pouvions pas, être un village d'Astérix au milieu d'une grande métropole. A mon sens, au regard des enjeux des déplacements, la question de l'intégration de la Communauté de Communes de Weppes dans Lille Métropole Communauté Urbaine se pose sérieusement. Bref, c'est fort de cette conviction que j'ai parlé de village d'Astérix, empruntant d'ailleurs à Michel Delepaul, Maire de Bois-Grenier, ce terme puisqu'en 2002, dans le cadre des Assises de Weppes que j'avais lancée, il avait lui-même affiché sa fierté d'être à la tête d'un village gaulois qui résiste... Ce qui me contrarie dans l’article sur la forme, c'est donc l'ordre dans lequel apparaissent les qualificatifs et les noms des élus. Ce n'est pas moi, contrairement à ce que peut laisser transparaître l'ordre des noms parus, dans le papier de presse qui ait prononcé le mot "populace". Je suis très gêné qu'une telle exploitation puisse être ainsi faîte à mon endroit. Ce sont le type de phrases qui se propagent et qui font mal d'autant qu'elles sont en totale contradiction avec mon éthique personnelle. Je ne suis d'ailleurs pas sûr qu'une seule des personnes citées ait pu prononcer ce mot.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

09/04/2006

Echangeur RN 41 vers les Weppes en venant de Lille: des travaux dès la fin de l'hiver prochain.

Quand l'urgence commande... Nous devions avoir un échéancier précis sur la suite des opérations. L'aménagement de cet échangeur à hauteur d'Hallennes lez Haubourdin était devenu pour moi la priorité des priorités du canton. La lettre que je viens de recevoir du Vice-Président chargé des routes au département prend la mesure du caractère d'urgence que revêt désormais cet aménagement.

 

Lille le 5 Avril 2006

"Monsieur le Conseiller Général,

Vous avez interrogé les services départementaux pour connaître l'état d'avancement du projet de réaménagement de la bretelle de l'échangeur RN 41- RD 207.

Comme je l'avais proposé lors de notre commission d'arrondissement du 20 octobre dernier, ce projet a été intégré en opération prioritaire au Plan Routier Départemental 2005-2010 par délibération du 30-31 janvier et 1er février, sous le code LLG216.

 

Le département a obtenu, dès février 2006, l'accord de l'Etat pour cette intervention. Le dossier d'avant-projet est maintenant bouclé et sera proposé à l'approbation de la Commission Permanente à la fin de ce semestre.

La réalisation du dossier de consultation des entreprises puis la conduite de la procédure de marché public permettent d'envisager des travaux dès la fin de l'hiver 2006-2007.

 

Je vous prie de croire, Monsieur le Conseiller Général, à l'assurance de mes sentiments les meilleurs".

Rémi Pauvros, Vice-Président du Conseil Général

14/03/2006

Le Ministre des transports fait des annonces

Le 7 mars, l'actuel ministre des Transports a communiqué sur les décisions prises lors du Comité Interministériel d'Aménagement du Territoire du 6 mars. Il précise ainsi que des décisions ont été prises pour ce qui concerne les "modes massifiés, ferroviaire, ports et fluvial" qui "connaîtront une forte accélération en 2006, avec une dotation nationale de 680 millions d'euros, plus de 3 fois supérieure à la moyenne des années précédentes". Dans le Nord Pas de Calais, plusieurs opérations cofinancées seront accélérées :

  • augmentation de la capacité de la section de ligne Don - Sainghin - Béthune avec un engagement à hauteur de 26,94 millions d'euros
  • desserte ferroviaire du port de Dunkerque : 3,25 millions
  • études diverses dont Valenciennes-Mons: 0,2 millions
  • différentes opérations portuaires pour 11,83 millions en 2006
  • dans le domaine fluvial, les opérations programmées en 2006 bénéficieront de 16,57 millions
  • enfin, 0,18 millions d'euros seront consacrés à la poursuite des opérations de défense contre la mer.

Je ne suis pas spécialement un fan du gouvernement en place, mais je tenais à diffuser ces chiffres dans un contexte où les slogans contre l'autoroute ont bonne presse.