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18/07/2018

Hommage à Bernard Muylaert

Bernard.jpgLa politique amène toujours de belles rencontres. Bernard Muylaert (au second plan ici lors d'un loto à la Maison des enfants), militant socialiste lommois, est de celles-là. On le croisait moins ces derniers temps mais il faisait partie de la vie lommoise. Certes il était grand, on le voyait de loin. On s'approchait naturellement de lui tant il était gentil, souriant, généreux. Militant, il aimait les idées. Pas pour les proclamer mais pour continuer d'imaginer l'avenir. Il lisait beaucoup et aimait partager. J'avais été heureux de le rencontrer pour faire son portrait dans un livre sur le LUSC, club de football du Marais. C'est émouvant de le relire, (pages 43 à 49), il m'avait dit beaucoup de choses en vérité. Cher Bernard, tu es de ces militants politiques qui nous marquent et nous font croire que les idées restent le moteur d'une action déterminée et juste. A ses proches, sa famille, ses amis, j'adresse mes plus sincères condoléances et l'expression de ma fidèle amitié.

Denis Vinckier

 

19/05/2017

11ème circonscription du Nord : travailler au rassemblement des énergies et des sensibilités.

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https://denisvinckier.fr/

22/02/2017

Je suis aujourd'hui tout simplement fier d’être centriste

DV FB.jpgLa vie politique a ceci de curieux, c’est qu’elle divise avant de rassembler. L’armée de toutes celles et ceux qui s’engagent souvent pour défendre avec fierté les valeurs républicaines de Liberté, d’Egalité et de Fraternité sont souvent celles et ceux qui se jettent à la figure les pires critiques. J’ai moi-même expérimenté depuis presque trente années de militantisme patient et déterminé au centre de la vie politique, espace par définition inconfortable, combien cet affrontement binaire était cruel et improductif. J’ai souvent tendu la main et on m’a présenté des lames tranchantes. J’ai toujours recherché des convergences et on m’a souvent montré le chemin du ravin. Le Front National a prospéré sur cette errance des politiques à ne pas savoir conduire ensemble la destinée d’un pays, à ne pas savoir mettre en commun les énergies, à ne plus voir la réalité comme elle est. Au plan régional, Xavier Bertrand, avec détermination et engagement, a su créer les conditions d’une démarche nouvelle, qui cherche à tourner le dos à la « vieille politique ». Je suis fier d’y participer. A quelques mois des présidentielles, François Bayrou que j’ai toujours suivi, vient d’ouvrir au plan national, une démarche qui apparaitra inédite. Mais c’est celle que nous cherchons depuis toujours. Elle a été, avant la nôtre, celles des hommes et des femmes qui ont toujours prétendu qu’il fallait distinguer pour unir et non pour se détruire. Je tirerai éventuellement toutes les conséquences des paradoxes que cette situation nouvelle pourrait poser mais aujourd’hui je suis tout simplement fier d’être centriste, fier d’avoir suivi François Bayrou depuis tant d’années et fier de la marche nouvelle qu’il propose à la France.

Denis Vinckier, le 22 février 2017

14/12/2016

Goethe : les couleurs sont des actions de la lumière...

IMG_1390.JPGGoethe : les couleurs sont des actions de la lumière..en réponse à un "vœu" du FN. " Votre nationalisme n’est-il pas le premier des communautarismes ? Soutien à Pastel FM Slimane Tir

Monsieur le Président,
Il sera toujours important, dans cette enceinte d’examiner, de décortiquer et de contrecarrer les vœux du FN.

ü D’abord parce qu’ils disent souvent beaucoup d’une idéologie pour laquelle, il est fort probable, qu’une grande partie des électeurs de Monsieur Philippot, n’ont pas clairement voté.


ü Ensuite, parce que ces vœux portent souvent des paradoxes qu’il faut pouvoir mettre en évidence et dénoncer.


ü Enfin, parce qu’ils portent les germes d’une injustice qu’il faut, là-aussi, savoir appréhender pour la souligner gravement.


Les paradoxes qu’il faut savoir mettre en évidence.

Certes votre idéologie Monsieur Philippot vous pousse depuis deux décennies au moins, à instrumentaliser cette question du communautarisme pour pointer du doigt le thème d’une République menacée de l’intérieur.

Vous surfez certes sur une actualité contrariée, grave, mais Monsieur Philippot, le nationalisme comme étendard, votre nationalisme n’est-il pas le premier des communautarismes ?

« Ce n’est pas l’Europe qui a fait la paix mais l’équilibre de la terreur ». Monsieur Murawski de votre groupe a glacé hier l’atmosphère…

Les germes d’une injustice ensuite.

Nous avons bien vu que vous avez tiré sur la pelote notamment d’une radio locale roubaisienne pour justifier l’injustifiable.

Parce que cela vous arrange, parce que cela vous sert, vous voyez du communautarisme partout.

Pastel FM que vous pointez du doigt :
- Vendredi après-midi donne la parole longuement à une famille d’accueil qui héberge une jeune fille venue d’Asie. Remarquable échange interculturel ! De la prévention Madame Bourgeois (élue FN) !

Pastel FM que vous pointez du doigt :
- Dimanche matin : oui on parle polonais (Pays européen de l’est à Monsieur Pajot – élu FN). On parle polonais parce qu’on parle de la Pologne, des nouvelles du pays. La radio parle à ces milliers de polonais qui sont nos concitoyens. 500.000 personnes d’origine polonaise dans notre région.


Goethe soulignait que « Les couleurs sont des actions de la lumière... ». La lumière c’est ce que nous chercherons toujours pour mettre de la couleur dans le quotidien de nos habitants des Hauts-de-France.

23/10/2016

Lettre au camarade Gérald Darmanin

Lomme le 23 octobre 2016,

 

Cher Gérald,

 

Je ne t’écrirais pas si je n’avais pas pour toi, considération et estime. Homme politique d’une nouvelle génération, tu es un bosseur exemplaire et c’est aussi pour cela que je t’écris. La nouvelle génération politique doit savoir se parler et se considérer, même quand elle est en désaccord. Encore plus si il est profond. D’autant que nous siégeons ensemble au Conseil Régional des Hauts-de-France où nous savons le défi exemplaire à relever dans un contexte où nous devons, plus qu’ailleurs, tenir compte du fait qu’une partie importante de l’électorat qui nous a portés au pouvoir régional est absent de la représentation politique effective. Cela nous engage pour longtemps. A la fois sur les résultats et la prise en considération.

 

Je passe sur le fait que grâce au Journal du Dimanche, nous pourrions avoir ce jour cette étrange impression que ce « jour du Seigneur » est aussi un « jour des Saigneurs ».

 

DV FB.jpgUn certain nombre d’élus de droite ont donc décidé de s’attaquer frontalement à François Bayrou au motif qu’il aurait soutenu en 2012 un autre candidat que le candidat Sarkozy. Et son soutien conditionnel à Alain Juppé, que je n’ai personnellement pas encore décidé de soutenir totalement, serait un élément de « compromission idéologique ». Tu aurais pu écrire compromission intellectuelle.

 

Je me sens concerné par cet appel car je fais partie de celles et ceux qui ont toujours refusé que Nicolas Sarkozy soit Président de la République. Dès 2007, très isolé, j’ai fait un autre choix. Nicolas Sarkozy a été élu. Et parce qu’il a été élu, en 2012, de manière irréfutable et indéniable, l’électorat centriste a choisi François Hollande. Nous pourrions regretter ce choix fait par défaut. Mais nous ne pourrons jamais regretter le choix en conscience de ne pas choisir Nicolas Sarkozy.

 

Ceci pour dire et c’est ce que je veux te dire, vous pouvez attaquer frontalement François Bayrou mais c’est de la « politicaille ». Au-delà de lui, derrière lui, indépendamment de lui, beaucoup de Français n’ont pas décidé, demain comme hier, de confier les rênes du pays à quelqu’un qui clive autant la vie politique. A quelqu’un qui ne prend pas assez de recul avec notre Histoire. A quelqu’un qui fait trop d’amalgames. Trop de promesses. Quelqu’un qui fait trop de raccourcis, qui entretient trop de malentendus et qui finalement ne sait pas rassembler.

 

En guise de rassemblement, en 2012, Nicolas Sarkozy a appelé à la rescousse quelques figures de gauche, pêchées dans la besace d’une gauche déjà déboussolée. Est-ce là une figure du rassemblement ? Est-ce là ce que les Français attendent d’une démocratie apaisée, réfléchissante, active et soucieuse du plus grand nombre ? Est-ce là la véritable mesure d’une dimension où la politique embrasse et considère les apports des uns et des autres, non pas en fonction des voix qu’ils apportent, mais des voies qu’elles traduisent, des espérances qu’elles suggèrent.

 

Je ne suis pas l’avocat de François Bayrou. Je suis un de ses fidèles électeurs. Je ne suis pas le béni-oui-oui d’un homme qui a consacré sa vie politique à faire ce qu’il a dit qu’il ferait. En toutes circonstances. Je ne suis pas l’observateur béat d’un homme politique qui a pourtant renoncé à tous les apparats et les ministères pour défendre l’idée d’un véritable rassemblement. Plus gaulliste que la plupart de ceux qui en revendiquent parfois son héritage. Plus humain que ceux qui érigent des traités de vertus dès qu’ils se déplacent sur les plateaux de télévision.

 

Cher Gérald, toute ma vie, je me battrai contre l’idée que la politique serait un vaste champ de ruines sur lesquelles viendraient se positionner ceux qui avaient parié sur l’échec des prédécesseurs. Je me battrai toujours contre celles et ceux qui passent leur temps à faire de la « politicaille ». C’est le cas de nombreux élus et notamment d’un nombre de signatures de cet appel du 23 octobre 2016. Il y a des appels qui donnent du champ, il y a des appels qui enterrent.

 

Parce que tu es un bosseur, parce que tu es d’une nouvelle génération, la nôtre, parce que tu crois dans la politique, parce que tu milites dans les Hauts-de-France, parce que tu es maire d’une ville qui a de nombreux indicateurs dans le rouge, parce que tu mérites mieux qu’une caricature, je voulais te dire ces mots. Et aussi mon espérance. Qui traduit celle de nombreux électeurs. Ce qui est écrit est écrit. Les appels se ramassent à la pelle. Je veux juste que tu te souviennes que certains, dont je suis un peu l’avocat, ne voteront jamais pour Nicolas Sarkozy. Parce qu'ils ont une autre idée de la France et de son rassemblement nécessaire.

 

Je te prie de croire, Cher Gérald, en ma considération. Et je sais que nous continuerons d'échanger.

 

Denis Vinckier

Conseiller Régional des Hauts-de-France