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13/10/2016

En réponse à l'extrême-droite...

Réponse au vœu du FN (en dessous de l'intervention)

« Le bien ne fait pas de bruit, le bruit ne fait pas de bien ».

 

Monsieur le Président Bertrand,

Chers collègues des groupes de la majorité régionale,

 

intervention CR HDF 27052016.jpgPourquoi tant d’outrances Monsieur Eymery (Président du groupe FN) ?

-         Outrances vis-à-vis de « ceux qui passent » pour reprendre le titre du beau livre témoignage d’Haydée Sabéran paru en 2012.

-         Outrances vis-à-vis de « ceux qui restent ».

-         Outrances vis-à-vis de ce que nous faisons démocratiquement et humainement.

Nous savons tous, majoritairement ici, que le problème de la France n’est pas le nombre des migrants mais le fait qu’ils ne sont pas pris en charge rapidement. Alors même que nous avons des obligations au regard du droit international. 

A cet égard, notre groupe souhaite redire à Madame le Maire de Calais (Elle est aujourd’hui en Chine mais le message lui parviendra), ses encouragements, parce qu’elle fait face à toutes les outrances et elle tient le cap d’une ville qui n’est pas seulement une ville de passage depuis 5 ans, depuis 10 ans mais depuis toujours. Elle est, dans un climat aux vents tempétueux, au rendez-vous de l’histoire de sa ville et de son agglomération, dont notre collègue Catherine Fournier est également élue.  

Notre groupe encourage par ailleurs toutes les démarches, impulsées par le Président de Région, de focalisation de moyens sur Calais et son agglomération. Le Président sait que Calais est une porte de notre grande Région, porte ouverte sur le monde et qu’une porte s’entretient. Tous les efforts qui visent à valoriser cette porte mérite là-aussi nos plus vifs encouragements.

 

Mais il faut appeler un chat un chat.

Nous ne pouvons pas ne pas établir de parallèle entre ce que Monsieur Eymery vient de dire, ce qui est écrit avec les mises en scène nationalistes des invasions barbares, thème fétiche de l’extrême-droite depuis deux siècles.

Mais ses analyses sommaires et tellement simplistes sont aujourd’hui battues en brèche par les meilleurs spécialistes du sujet. La paléo-génomique permet aujourd’hui d’affirmer « que les migrations ont été la normalité pendant toute l’histoire de l’humanité ». Lire Eva Maria Geigl pour ceux qui en doutent.

(Alors pourquoi continuer d’insister sur ce point de l’invasion qui n’a aucun fondement sinon que pour déconstruire notre société ?

Pourquoi agiter la peur du « grand remplacement » sinon que pour finalement défendre une vision erronée de ce qu’est notre histoire commune ?)

« Le bien ne fait pas de bruit, le bruit ne fait pas de bien ».

Le bruit que vous faites ne fait donc aucun bien. Et heureusement, le bien qui ne fait pas de bruit va permettre de loger décemment des familles qui errent depuis des mois et des années, à un millier d’enfant mineur isolé de reprendre pied, à Calais de souffler.

Jamais nous n’oserions vous interdire de dire ce que vous pensez. Mais nous faillirions si nous ne redisions pas, avec force, que le devenir de l’humanité dépend aussi de la première des vertus : l’humanité, la nôtre (Syrus – 1er siècle a JC).

Denis Vinckier

Lille, 13 octobre 2016

 

Voeu FN.jpg

26/06/2016

Mais qu'en pense la Reine ?

elisabeth2.jpgCelle qui n’est pas seulement grand-mère mais arrière-grand-mère, ne peut pas ne pas s’intéresser à la dérive de son île et du coup de barre à tribord donné par les Britanniques ce jeudi.  C’est la première, curieuse et saine réaction qui m’est venue à l’annonce du vote des sujets de sa majesté. Certes, il semble qu’Elisabeth II n’a jamais possédé de passeport, étant la seule personne au monde à voyager à travers le monde sans le précieux sésame. Mais quand même, elle n’est pas insensible aux évolutions du royaume, qu'il s'agisse du passage aux frontières, de la liberté de circulation et d'une certaine idée du monde.

 

Comme elle ne peut pas être sourde aux échos d’une jeunesse aujourd’hui massivement déboussolée. Ce sort réservé aux jeunes, chacun s’en fait l’écho depuis vendredi et les petits-enfants de la Reine doivent normalement être à l’avant-garde sur le sujet. Le journal Le Monde du 25 juin rapporte, de son côté, les propos éclairants d’une génération qui a massivement voté contre le Brexit. « Nous sommes européens, nous sommes citoyens du monde. Nous n’avons pas voté pour quitter l’Europe, mais vous nous l’avez arrachée ». Et là de se faire accusateurs de celles et ceux...qui ont autour de l’âge de la Reine. Propos limpide : « Ceux qui ont 16 ou 17 ans n’ont même pas été consultés et les nonagénaires ont plus leur mot à dire sur le reste de nos vies que nous-mêmes. Nous n’avons pas été écoutés, et vous voulez nous confisquer notre futur ». L’Angleterre a également voté contre l'Écosse, aujourd’hui face à la perspective d'être mise hors de l'UE contre sa volonté. Son premier Ministre, Nicola Sturgeon, une femme déterminée, vient de rappeler qu’elle considère que cela est tout simplement démocratiquement inacceptable.

 

Fossé générationnel et étatique donc à l’intérieur du Royaume, fossé culturel et socio-économique incontestablement, accentué par ce sentiment encore plus partagé depuis 24 heures que les mensonges contre l’Europe auront finalement emporté la mise. La presse populaire anglaise s’est littéralement emparée du sujet et les Unes pour le Brexit ont largement dominé, depuis des mois, le panorama des tabloïds anglais. On savait pour d’autres affaires le rôle joué par cette presse sans vergogne. Selon Jacques Ellul (J. Propagandes, A. Colin, Paris), « avec la dissolution des groupes primaires tels que la famille, il n’y a plus rien qui puisse faire écran entre les moyens de communication de masse et l’individu. De plus, selon lui, le bien-être est objectivement l’allié d’une propagande dont le support principal est " l’information ". La surinformation accroîtrait la vulnérabilité des individus à la propagande et aux idéologies en vogue ». Francis Balle (Traité de sociologie, La communication, Paris, PUF) résume : " Les médias agissent à la manière d’une drogue, anesthésiante ou stimulante. Ils sont capables de faire faire n’importe quoi, à n’importe qui, n’importe comment et n’importe quand ». Dans ce cas d'école, il est difficile de ne pas imaginer que les messages répétés en faveur du Brexit n'aient pas agi comme un procédé de manipulation avéré.

 

Ce dernier point est accentué depuis ce samedi par le sentiment de malaise qui semble saisir tout à coup les partisans du Brexit. Ainsi les partisans de la sortie contredisent les chiffres qu’ils avaient utilisés pour "tromper" les électeurs. Comme si ils n’avaient fait campagne que pour atteindre un chiffre autour de 49%. Le chiffre de 52% étant tombé, le mea culpa n’a jamais été aussi rapide et médiatisé. Les promesses de campagne n’engagent que ceux qui les reçoivent. Du coup, David Cameron n’est plus pressé d’entamer la procédure de divorce avec le vieux continent. D’autant qu’une pétition pour refaire le match a déjà récolté plus de deux millions de signatures. Au jeu du référendum auquel nous savons en France qu’il n’est que très rarement répondu à la question posée, va se succéder un jeu de vérité.

 

Alors, à ce stade, je repose ma question : Mais qu’en pense la Reine ?

10/06/2016

Un baromètre citoyen des actions régionales ?

baromètre.jpgCe 9 juin 2016, dans le cadre d'une soirée-échange organisée par "Débats en Weppes" avec le Sénateur Eric Bocquet, j'ai lancé l'idée d'un « baromètre citoyen sur les politiques régionales ».

Pour objectiver les avancées, passer outre le côté clivant de la politique et donner aux  citoyens de raison de retrouver goût dans la politique.

Ce baromètre (idée à ce stade) pourrait poursuivre 4 objectifs :

1 Mesurer de manière objective les avancées régionales ;

2 En impliquant des citoyens dans ce travail (modalités à préciser – tirage au sort par exemple, moyens à allouer, articulation avec le CESER);

3 Donner une visibilité de ce baromètre dans la durée auprès de l’ensemble de la population (mesures trimestrielles avec une vision sur la durée du mandat) ;

4 Entretenir une dynamique collective de dialogue citoyen sur les avancées régionales, à partir des résultats du baromètre.

Le baromètre pourrait être une première étape à une réflexion plus large, en lien avec les dispositifs existants mais avec une volonté de rendre lisible et stratégique le regard citoyen sur les politiques régionales.

 

09/06/2016

Lancement du livre "le jeu des 7 familles centristes du Nord" le 18 juin à Lomme

jeu des 7 familles centristes.jpg

C’est un vrai plaisir de pouvoir vous inviter à ce moment de présentation d’un second ouvrage, qui a vocation après presque trente années de militantisme, à brosser le portrait d’un certain nombre de centristes.

 

Une façon de dire aussi un grand Merci au dévouement d’un certain nombre de militants partis mais qui restent très présents. Et d’encourager tous les militants qui continuent de creuser le sillon.

 

Merci de diffuser cette invitation aux personnes qui peuvent être intéressées.

 

Lieu: Accueil Marthe et Marie, 1 Place Erasme de Rotterdam à Lomme - Humanicité, à proximité de St Philibert.

Station de métro St Philibert à 100 mètres.

10h à 16: vente et dédicaces

11h30: Présentation de l'ouvrage

12h30: Cocktail

08/06/2016

Désamour politique ? Un éclairage ce 9 juin à 20h à Fournes-en-Weppes

bocquet_eric.jpgPour éclairer ce sujet, "Débats en Weppes" organise ce jeudi 9 juin à 20h à Fournes-en-Weppes, salle du CLos d'Hespel, une rencontre avec Eric Bocquet, Sénateur-maire de Marquillies et Denis Vinckier, Conseiller régional des Hauts de France, Président des Semaines sociales Nord- Pas de Calais.

Quel regard portent les deux élus sur le « désamour » actuel vis-à-vis du monde politique ? Les attentes des citoyens, des jeunes en particulier ? La finance mène le monde… Quel pouvoir pour les « politiques » ? - Que faut-il faire évoluer dans l’action et les « mœurs » politiques ? Que proposer et faire pour développer le « Vivre Ensemble » ?

On ne devrait pas s'ennuyer...