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10/01/2005

Intervention au département le 10 Janvier 2005

"L'insertion n'est ni de droite, ni de gauche, elle nécessite la mobilisation de tous"

Monsieur le Président,
Monsieur le Vice-Président, Chers Collègues,

J’avais osé parlé, en commission « Solidarité, Santé », de rupture s’agissant de ce plan départemental d’insertion.

Le Vice-Président DELANNOY m’avait repris en parlant de transition. Soit.

Depuis, nous avons lu avec attention le journal « partenaires » et les propos du directeur de la Lutte contre les exclusions et la Promotion de la santé. Il parle de « vision nouvelle, volontariste, dynamique ».

« Pour la première fois », ajoute t-il « ce plan sera accompagné d’un plan de mise en œuvre qui décline les 20 premières actions qui seront réalisées au cours des deux premières années ».

Entre la rupture et la transition, je redis ici ce que j’ai eu l’occasion de dire en commission, il y a un volontarisme que nous saluons.

Nous le saluons parce qu’il s’inscrit dans un triple contexte :


 Une prise de conscience de notre propre collectivité qui a analysé les forces et les faiblesses des dispositifs en place.

 Une prise de conscience du partenariat nouveau à créer avec la collectivité régionale. 3% de RMIStes dans les PRF, c’est trop peu.

 Enfin, l’appréciation d’un certain nombre de dispositifs de l’Etat.

C’est bien de la conjugaison, de l'optimisation, de ces 3 volontés que dépend la réussite de l’objectif que vous avez fixé, Monsieur le Vice-Président, à savoir améliorer très significativement le droit au parcours d’insertion avec des mesures que vous avez détaillées : diminuer les délais de prise de contact, augmenter le nombre de référents généralistes de parcours et en faire, selon votre expression des « ingénieurs de l’insertion ».

Conjugaison, optimisation, Monsieur le Président, avec un objectif et un seul que nous partageons, je crois tous, sur ces bancs : amener à l’emploi durable en explorant les gisements d’emplois inexploités, en renforçant les parcours d’insertion professionnelle.

Faire passer le nombre de Rmistes de 2.000 à 10.000 dans les Programmes Régionaux de Formation est un objectif ambitieux. C’est une vieille revendication commune des élus udf, communistes et socialistes. Cette revendication trouve aujourd’hui une traduction concrète mais nous verrons tout cela en 2005 et 2006 puisque l’on annonce une participation de la région en CLI et CPBE pour décembre 2005.

Alors reste et vous l’avez évoqué de manière assez polémique, Monsieur le Président, moins polémique quant à vous Monsieur le Vice-Président, la question de la participation de l’Etat.

Le Département du Nord a une exigence vis à vis de l’Etat : 15.000 contrats d’avenir orientés vers les allocataires du RMI auxquels il conviendra d’ajouter 4.000 CAE et CIE. Un accord a été conclu en fin d'année avec les services de l'Etat, vous l'avez indiqué à notre assemblée aujourd'hui.

Alors j’insiste avec force sur le message que l’UDF entend porter dans ce débat : « Poursuivons dans cette voie, dans cette direction et ne nous exonérons pas trop tôt de nos faiblesses sur le dos de l’Etat ».

Car quand Fabien THIEME, Vice-Président, Président de CLI, explique que dans le Valenciennois, qui reste touché cruellement par le chômage, on est avec des taux de contractualisation RMI proche de 18% avec des perspectives à 24%, on voit bien que la balle est dans le camp de tout le monde, à commencer par le nôtre.

Quand on découvre que nous n’avons pas réussi, jusqu’à aujourd’hui, à activer le gisement d’emploi de l’aide à domicile par rapport aux publics en insertion, ce n’est pas la faute de l’Etat. C’est aussi celle de notre collectivité.

Chers Collègues, nous sommes décentralisateurs, on ne peut plus raisonner de manière cloisonnée : il est normal que les dispositifs soient de plus en plus partenariaux. Il en va de la réussite des actions mises en œuvre. C'est notre conception d’une nouvelle approche de la solidarité: la solidarité renforcée, décloisonnée avec des dispositifs qui marchent mieux parce que mieux évalués et mieux concertés.

Hier, nous aurions conclu en disant : « C’est parce que vous ferez … ». Aujourd’hui, nous dirons: « C’est parce que le département, la région et l’Etat feront aussi ensemble les efforts nécessaires que nous répondrons à ce grand défi qui reste devant nous : redonner de la dignité à celles et ceux de nos concitoyens qui cherchent une insertion durable dans notre société ».

L'insertion n'est ni de droite, ni de gauche, elle nécessite, Chers Collègues, l'implication de tous. C'est la raison pour laquelle le groupe UDF votera pour les nouvelles orientations du PDI.

Je vous remercie.

18:35 Publié dans Insertion | Lien permanent | Commentaires (1)

Commentaires

Meilleurs Voeux pour 2005, que cette année t'apporte beaucoup de succès sur les plans privés et politiques!

Quel progrès, voici une vraie méthode de communication!
Il faut continuer dans cette voie.

Cordialement. Denis DUBREZ

Écrit par : Denis DUBREZ | 12/01/2005

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