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30/05/2005

Le Non est un nouvel appel

Les Français ont rendu leur verdict avec un non social et populaire. Ce non est un appel à la refondation de la politique française. Ceux qui le disent aujourd'hui ne sont pas crédibles. Nous le sommes davantage, nous qui disons depuis ce fameux 21 Avril 2002, que les partis uniques à droite et à gauche, ne sont en rien une solution à la crise. Nous n'avons cessé de répéter que la bipolarisation à marche forcée de la vie politique française est une énorme erreur. Si le non de ce 29 mai est un appel, il est aussi une condamnation pour le coup sans appel d'une France bi-polaire, incapable de mobiliser les français quand les enjeux en valent la peine. Le mal français est profond. Un simple changement de premier ministre n'est pas à la hauteur de la crise qui perdure. Ce qu'il faut à la France, c'est une grande dynamique centrale, s'appuyant sur une force politique nouvelle, qui sache poser les enjeux des réformes clairement, une force nouvelle qui fédère et qui rassemble. Toutes les autres solutions sont, je le pense, hélas vouées à l'échec. L'appel du 29 mai, après celui du 21 Avril, est un appel profond. Il est devenu nécessaire de l'entendre.

Commentaires

L’échec du oui de ce 29 Mai résonne dans toute l’Europe et laisse nos partenaires perplexes.

Les françaises et les français se sont massivement et clairement prononcé en faveur du Non.

Il s’agit à présent de mieux comprendre ce non. Convaincu que le Peuple français n’a pas tant souhaité sanctionner la construction européenne que le mode de gouvernance français.
Car ce non est essentiellement dirigé contre le gouvernement bien sûr, mais aussi contre l’ensemble des partis qui se sont ancrés, durant cette campagne, dans une posture institutionnelle.

Les partis de gauche, du centre et de droite dits de gouvernement ne répondent plus aux attentes des français qui ont, lors de ce référendum, exprimé un vote de défiance.

Les seuls vainqueurs du scrutin sont les forces de rupture.

De l’extrême gauche alter mondialiste aux dissidents socialistes, de l’extrême droite ultranationaliste aux souverainistes traditionnels, le peuple a donné raison à celles et ceux qui ont choisi la rupture avec l’establishment.

Les français n’en peuvent plus d’assister impuissants aux bourdes d’un gouvernement incapable de les entendre ; d’un Premier Ministre « champion incontestable » de l’impopularité qui nous vend ces réformettes comme l’on vend une nouvelle marque de yaourts allégés.

Les français n’admettent plus qu’un Président de la République élu très largement se cantonne dans son rôle de dépositaire d’une France UMP déjà moribonde.

Nos concitoyens attendent la rupture. Mais cette attente porte en elle des germes néfastes pour la République dans des discours populistes et xénophobes.

L’UDF a hier perdu une bataille qui lui est si chère, celle de la conviction européenne.

L’UDF est pourtant à présent le berceau d’un nouvel espoir ; celui de la rupture à droite et au centre.

François BAYROU a posé les premières pierres du projet d’une nouvelle gouvernance, nous devons maintenant concentrer tout nos efforts sur l’élaboration de ce projet de rupture, un projet déculpabilisé, décomplexé et novateur.




En conclusion, si après cette sévère défaite l’UDF ne se saisit pas des attentes des français, si elle n’y répond pas au-delà des limites que nous nous fixons habituellement, une nouvelle droite nationale, ultralibérale, sécuritaire sera, dans ce que l’on appelle encore la majorité présidentielle, la seule alternative, la seule force de rupture.

Rudy DELAPLACE
Président des Jeunes UDF du Nord

Écrit par : DELAPLACE RUDY | 30/05/2005

Le peuple souverain a tranché : c'est non !

15 millions de NON...

Plusieurs enseignements : - La classe politique est responsable depuis des dizaines d'années de cette situation : les élus de Gauche comme de Droite ont toujours dénoncé les raisons du mal être français en le rendant victime de l'Europe...

"On" nous a pas assez dit ce que l'Europe a fait pour nous dans la vie quotidienne : les millions d'€uro investis dans la politique de rééquilibrage régional.

Ensuite, le gouvernement actuel est responsable, d'ailleurs, de ce vote sanction.

Depuis 3 ans, nous leur avons répété qu'ils faisait mauvaise route.

En vain.

Enfin, ce même gouvernement, pour réformer, a trop "tapé" sur tout le monde... Les focntionnaires, les enseignants, les vignerons, les retraités, les ouvriers, les ex-recalculés...

En "castant" ainsi la société française, il a provoqué ce marasme.

Comme notre président l'a dit, l'heure est trop grave pour prendre les décisions trop légères...

Je souhaiterai vivement et "idéalistement" un gouvernement avec des personnalités de droite et de gauche animé par les centristes.

Peut être est-ce utopique ? A l'heure, où les jeux sont peut être faits, c'est mon sentiment.

Avec le déchirement au PS, le paysage politique a volé en éclat : une alternative c'est aussi ce que les français demandent : un vrai parti au centre avec une aile sociale, une aile libérale, et une volonté HUMANISTE...

Écrit par : MATTHIEU | 30/05/2005

Certes certes.
Alors inutile qu'à l'UDF, certains meurent d'impatience de rejoindre l'équipe gouvernementale. Pas la peine de se griller plus.
le "non" est échec cuisant pour l'UDF également.
Il faudra un jour arrêter de jouer les équilibristes.
Avoir une ligne claire ? Justement...

Écrit par : Rodolphe | 31/05/2005

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