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21/05/2006

Contrat de Ville: Pour des assises de la politique de la ville à Lomme

Chers Collègues,

Roger Vicot l’a dit, sous son autorité, les actions du contrat de ville ont pu être précisées en commission. Qu’ils s’agissent des actions de prévention des dépendances et de la récidive, des actions de résorption des actes de délinquance liées à des conduites addictives (ici plus spécifiquement sur le quartier du marais), elles requièrent notre approbation tout comme celles qui visent à accompagner à la fonction parentale et le développement des réseaux de parents.

Ces actions sont nécessaires et devront dans les temps qui viennent être amplifiées mais je vais y revenir dans quelques instants avec une proposition. (A l’adresse de Luc Pécharman du Front National « La paix sociale, Monsieur Pécharman, c’est le résultat du combat quotidien des républicains qui permettra de continuer de l’entrevoir »).

Les actions plus terre à terre, mais cela n’a rien de péjoratif, visent à permettre une insertion dans des pratiques sportives et culturelles ou l’amélioration du cadre de vie des logements sociaux ont des effets démultiplicateurs incontestables. Elles sont bien ciblées et encourageantes.

Ceci étant dit, nous sommes à la veille de la mise en œuvre de dispositions contractuelles nouvelles entre l’Etat et les territoires sur cette question de la politique de la ville. Nous voterons donc la programmation 2006 mais le moment est venu de faire l’évaluation de cette politique. Mais à la différence de Luc Pécharman, je ne propose pas de transformer les élus en autant d’instituts de sondages. Quant à Roger Vicot, il a voulu tracer des perspectives mais je ne suis pas sûr qu’il était complètement dans le sujet.

Les différentes programmations, celles de cette année et celles des années précédentes, témoignent de ce que nous avions besoin de cette politique de la ville. Comment nos territoires ont évolué ? Quelle est la situation sociale dans les quartiers ? Voilà les questions que nous devons nous poser. Est-il nécessaire de poursuivre l’effort ? Dans quelles directions ? Quels axes ? Quelles cibles ? Voilà d’autres questions.

Même si elle était contractualisée, avec des collectivités co-productrices, cette politique c’était la nôtre. Avec les nouveaux contrats urbains de cohésion sociale, nous ne changeons pas de logique. Comment devons-nous nous insérer dans ces dispositifs sur la période 2007-2013 ? Devons-nous solliciter d’autres partenaires de la politique de la ville ? Voilà une troisième série de questions. Roger Vicot, il faudra être au rendez-vous et c’est dommage que vous ayez mélangé la future loi sarkozy sur la délinquance dont nous ne partageons pas l’esprit avec la nécessité que nous avons aujourd’hui de répondre à une autre qui existe.

Beaucoup de questions donc pour lesquelles nous n’arriverons pas à donner de réponses pertinentes si nous né créons pas les conditions d’une réelle évaluation et d’une réelle anticipation.

Vous avez, à l’occasion de la mise en œuvre de l’Agenda 21, souhaité lancer une concertation sous la forme d’ateliers du futur. Etes-vous prêts à organiser en 2006 des Assises de la Politique de la Ville à Lomme, pour mesurer l’impact des sommes engagées, mesurer la motivation des acteurs sur le terrain, apprécier les résultats obtenus et par là-même nous projeter dans l’avenir ?

Ce travail de regard, d’évaluation et de prospection, est nécessaire. Confierez-vous, comme vous seriez tentés de le faire, à la seule Agence de Développement Sociale, la mission d’effectuer ce travail ou souhaitez-vous faire de cette évaluation le début d’une nouvelle participation citoyenne ?

Nous vous remercions de l’intérêt que vous porterez à cette question. L’urgence étant souvent mauvaise conseillère, nous ne vous demandons pas une réponse séance tenante mais bien qu’une réflexion soit mise en oeuvre sur cette question dans le droit de l’attitude politiquer constructive qui est la nôtre.

Je vous remercie de votre attention.

Denis Vinckier
Conseil communal du 19 Mai 2006

16:25 Publié dans Lomme | Lien permanent | Commentaires (0)

18/05/2006

Bain chaud ce soir à Lille

Après le vote par François Bayrou de la motion de censure (Ce dont personnellement je me félicite grandement), il inaugurera une nouvelle formule de rencontre ouverte à tous, ce soir à 19 heures 15 à La Baignoire (8, place de la République à Lille) : le " cercle des citoyens ". Histoire de répondre à toutes les questions et de prendre la température d'un bain politique dont la température ne fera que croître dans les temps qui viennent.

10:50 Publié dans UDF | Lien permanent | Commentaires (0)

12/05/2006

Le texte de la motion de censure déposée par le PS

« Notre pays traverse l'une des plus graves crises politiques de la Ve République. Depuis un an, le Gouvernement est plongé dans une tourmente d'une rare intensité : violences urbaines exceptionnelles dans leur durée et leur ampleur, opposition massive des salariés, des étudiants et des lycéens au contrat première embauche et, aujourd'hui, divisions au sommet de l'État sur fond de suspicion, de manœuvres et de complots.

 

« Le divorce entre le pouvoir et les Français est consommé avec l'implication de l'exécutif dans la ténébreuse affaire Clearstream.

 

« S'il appartient à la justice de dénouer les fils de cette machination, si la présomption d'innocence comme le secret de l'instruction doivent être respectés, il reste une évidence : c'est au sein même du Gouvernement que se lancent les accusations, s'organisent les manœuvres, se jettent les suspicions. Comment une telle équipe peut-elle continuer à travailler pour le pays dans ce climat délétère, alors que les causes de ce délabrement se situent en son sein même ? C'est l'autorité de l'État qui en est la seule victime. Le Premier ministre comme le ministre de l'intérieur, dans leur querelle, sont les premiers acteurs du trouble et du désordre. Le Président de la République, en maintenant cet invraisemblable attelage, fait courir un risque majeur à l'esprit de nos institutions.

 

« Que veut dire en effet la sécurité de l'Etat quand les services de renseignements sont dévoyés dans des opérations de déstabilisation entre ministres du Gouvernement et quand des officiers et des juges se disent publiquement instrumentalisés dans cette lutte de pouvoir ?

 

« Que veut dire l'intérêt national quand le Président de la République a, désormais, pour seule perspective pour l'exercice de son mandat que de le terminer, quand le Gouvernement est paralysé et ballotté au gré des rivalités personnelles et des menaces de révélations, quand l'image et la place de la France dans le monde sont à ce point altérées ?

 

« Si, comme le dit le chef de l'État, la République n'est pas « la dictature de la rumeur », elle ne peut pas être davantage le régime des convenances, des confusions et des complots. Économiquement, socialement, moralement, le Gouvernement a épuisé la France et les Français. Tous ceux qui y participent en portent la responsabilité. Aucun ne peut prétendre s'en exclure.

 

« Face à ce délitement, le temps d'une espérance est venu. L'élection présidentielle doit être l'occasion de tourner la page de ce régime de crises et de poser les termes du débat de société dont le pays a besoin. Pour que cette confrontation démocratique ne débouche pas sur le rendez-vous tronqué de 2002 sous la menace de l'extrémisme, il est aujourd'hui indispensable d'assainir la situation politique.

 

« Dans une démocratie digne de ce nom, toutes les conséquences d'une crise de cette ampleur auraient été tirées soit par un changement global d'équipe gouvernementale, soit par un retour devant le peuple français.

 

« Pour tous ces motifs, l'Assemblée nationale censure le Gouvernement en application de l'article 49, alinéa 2 de la Constitution. »

 

11:30 Publié dans UDF | Lien permanent | Commentaires (0)