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19/07/2006

Liban : carton rouge à Sarkozy et Juppé !

Pendant que la France fait tous les efforts pour sortir nos concitoyens du Liban et alors même que les plus hautes autorités de la France ont été très claires sur le message de la France au Liban, des voix se font entendre et non des moindres, souvent pour prendre à contre-pied la stratégie française. Ainsi, avant de présenter son dernier livre, Nicolas Sarkozy s’est t-il seulement présenté comme l’ami d’Israël en oubliant tout bonnement de dire un seul mot sur les relations anciennes, historiques de la France au et avec le Liban. Son message n’a pas été perçu comme un signe qu’il fallait arrêter la guerre. Non, au contraire, comme Bush, dans son sillage, le président de l’UMP a décidé de laisser-faire. Et c’est Alain Juppé, de retour d’outre-atlantique, ancien Ministre des affaires étrangères, qui vient de livrer semblable analyse : " Bombarder les routes, les ports, les aéroports, les centrales électriques, les quartiers d’habitation d’un pays qui a droit lui aussi à son intégrité territoriale, y faire des dizaines de victimes civiles (...), mettre à genoux un pays et un peuple qui ont vécu depuis trois décennies une histoire tragique et qui ont eu tant de mal à se reconstruire... tout cela constitue-t-il une riposte appropriée ? " s’est-il interrogé. Non, mais vous y comprenez quelque chose vous ? Comme Sarkozy, Juppé se pose la question une fois que le mal est fait. Pendant ce temps-là , ils n’ont pas condamné l’agression israélienne. Tout juste se sont-ils gratté la tête en se demandant si la frappe n’était pas trop forte. La classe politique française est déconnectée du monde tel qu’il est. Au Proche-Orient est en train de se jouer en grande partie l’avenir du monde que nous laisserons demain à nos enfants. C’est de Paix dont ils veulent ! Et pour construire la Paix, encore faut-il ne pas encourager discrètement ceux qui font la guerre. Pour cette raison, oui je sors le carton rouge pour Sarkozy et Juppé. On ne peut pas s’aligner sur les Etats-Unis au moment où, j’en suis convaincu, une ère nouvelle va s’ouvrir et la parenthèse Bush se refermer. Bush n’a pas compris comme l’explique ce matin l’ancien conseiller de Clinton, que " la région est plus menaçante pour les Etats-Unis. A force de dire que la région opposait les forces du bien à celles du mal, on a réussi à radicaliser ceux qui s’opposent aux Etats-Unis et à les souder ". Et de conclure : " La terre des prophètes sera ainsi devenue celle des prophéties qui se réalisent ". Madame Condoleezza Rice, il est temps que vous repreniez un chemin plus pragmatique… Je crois que c’est possible avec vous…

Commentaires

"REGARDONS L'HISTORE DU PROCHE-ORIENT AVANT D'AGIR"

Sur ton analyse sur la crise au Liban, je partage ton point de vue.
Ça fait déjà plus d'une semaine que j'évoque une situation critique et inadmissible. Que personnellement je n'ai jamais connu à ce niveau! Mais qui ne reste pas inédite malheureusement dans l'histoire du Liban.
Je trouve qu'Israël "exagère" dans sa réponse aux attaques terroristes du Hezbollah, où je commence à croire naïvement que le bute, les influences ou les intérêts sont autres part.
Je trouve que la pression internationale doit-être d'avantage sur Israël pour stopper cette intervention. Je pense que les attaque de requêtes s'arrêteront dans le même temps.
Même si je suis pas souvent d'accord avec le Président de la république, là on peut le voir où il est le plus fort c'est-à-dire la gestion des crises internationales. Où il dirige et prend les bonnes positions, en tenant compte des valeurs de la France.

Écrit par : Delcroix Johan | 20/07/2006

Sarkozy et Juppé sont les seuls hommes politiques français qui ont parlé avec justesse de la guerre imposée à Israël et au malheureux Liban par le fascisme irano-islamiste. Juppé avait déjà été le seul ministre des Affaires Etrangères (sous le Gouvernement Balladur) digne de ce nom, depuis des décennies. Je regrette vivement que Chirac ne lui demande pas de remplacer ce malheureux Douste-Blazy, égaré comme un moussaillon en pleine tempête. Quant à Sarkozy, il devrait profiter de l'occasion pour démissionner et préparer une campagne redressant la prétendue "politique arabe" de la France.

Écrit par : Michel Lévy | 27/07/2006

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