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25/02/2008

Aujourd'hui les recettes, demain les dépenses

898639981.jpgAujourd'hui lundi, nous avons examiné les recettes du budget général pour 2008. Nous avons commencé l'examen des dépenses. La suite, demain matin avant le vote général du budget demain midi.

Intervention de Dominique Hallynck (à droite sur la photo), président de groupe, en notre nom.

Monsieur le Président, Mes chers collègues,

Cette année encore, Monsieur le Président, le volet recettes que vous nous présentez s’appuie sur une augmentation des taux. Le vice-président HAESEBROECK a longuement développé ce qui motive la nécessité de les augmenter à nouveau en 2008. Et vous avez renouvelé une fois encore, Monsieur le Président, le tour de passe-passe pour dissimuler une augmentation de 5,5% à une augmentation de 1,2 pour cent euros. Monsieur le Président, Monsieur le vice-président, assumez les décisions que vous prenez. Moi, je ne dis pas que vous mentez, Monsieur le Président. J’ai par ailleurs trop de respect pour votre fonction pour oser brandir devant vous une marionnette de Pinocchio… (Allusion à la marionnette brandie par le Président de groupe de droite Jean-René Lecerf). Mais, Monsieur le Président, peut-être vous arrive-t-il de faire vos courses ? Et lorsque dans votre caddie, vous mettez un litre de lait qui a augmenté de 20%, vous ne vous dîtes pas en passant à la caisse qu’il n’a finalement augmenté que de 5% au moment de l’addition totale parce que vous avez acheté en même temps des œufs, du sucre et du chocolat... Alors, oui, Monsieur le Président, nous entendons les arguments que vous nous présentez pour justifier une hausse de la fiscalité, mais nous sommes aussi convaincus qu’il faut assumer car ce que verrons les contribuables en bas de leur feuille d’impôt, dans la colonne département, c’est 5,5% soit l’augmentation du taux votée par notre collectivité.

Cette année encore, le groupe de droite, dans sa défense obstinée de l’action gouvernementale, a contesté les chiffres avancés rejetant l’entière responsabilité des dérives sur l’exécutif départemental.

Notre vision est différente et nous ne rentrerons pas dans cette bataille de chiffres. Car ce qui compte avant tout c’est la justesse des décisions que nous devons prendre.

Année après année, nous, élus démocrates, n’avons cessé de proposer, d’amender, de créer les conditions d’un débat constructif. La modification que vous avez apportée, Monsieur le Président, dans l’approche du Débat d’Orientations Budgétaires, nous a amenés à faire ces propositions dans ce cadre plutôt que sous forme d’amendements au cours de ce débat budgétaire et j’ai eu le plaisir par exemple de vous entendre reprendre, dans votre propos introductif, du bilan carbone que nous réclamons depuis plusieurs années.

Concernant le volet recettes du Budget 2008, nous avions défendu au moment de ce Débat d’Orientations budgétaires, une approche réaliste. Nous prenons acte de la fin du contrat de croissance. Nous prenons acte de la charge supplémentaire liée à l’APA, au RMI, au SDIS et au Fonds de Solidarité Logement.

Nous avons conscience aussi que l’impôt départemental, lorsqu’il est utilisé pour financer des dispositifs tels que le FDAN ou le FDST, c’est aussi un impôt de solidarité vers les communes qui en ont le plus besoin. Combien des maires du Nord qui se représentent aujourd’hui pourraient faire valoir des bilans avec absence de hausse de fiscalité s’ils n’avaient pu compter sur les aides départementales ?

C’est pourquoi, Monsieur le Président, sans enthousiasme, parce que la hausse de fiscalité n’apportera pas de nouveaux services, mais avec responsabilité, parce qu’elle est nécessaire pour poursuivre nos missions, nous voterons le volet recettes du budget 2008.

Je vous remercie.

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