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11/09/2012

Chronique d’un dimanche ordinaire

Permettez-moi, à vous lecteurs et électeurs, ce titre devenu nécessaire par le besoin de dire que je ne serai pas adjoint au nouveau maire de Lomme dimanche. Beaucoup se posaient légitimement et sincèrement la question, et ce depuis des mois. Moi-même, j’avais laissé entendre ici et là que la promesse m’avait été faite d’intégrer l’équipe rapprochée en 2012. Mais chacun sait que les promesses n’engagent que ceux qui les reçoivent. J’ai cru dans la parole d’Yves Durand et de Roger Vicot. Mais on ne vit pas en politique de ressentiments. Ces deux élus que je respecte ont leurs raisons et leurs priorités. D’après mes informations, c’est d’ailleurs Olivier Caremelle, que j’apprécie, qui va faire son entrée dans le cercle des adjoints. J’ai de l’estime et de la considération pour lui. Je sais qu’il mènera son travail et ses délégations avec rigueur et entrain. C’est d’ailleurs à lui que je donnerai mon pouvoir dimanche, lui donnant par la même occasion l’opportunité de pouvoir voter à deux reprises…pour lui-même. Donc voilà, il est mis fin au suspense me concernant. Nul doute que certains seront tristes, d’autres ravis.

Mais que chacun se rassure, cette décision ne me pose pas de problème majeur. Evidemment sur une carte de visite, cela fait bien mieux d’être adjoint que conseiller délégué...ou conseiller tout court. Mais c’est toujours de la fonction d’élu dont il s’agit, celle qu’il faut plus que jamais réhabiliter et mettre à l’honneur. Il n’y a pas de petits et de grands élus, il y a des élus. Etre élu, c’est quelque part ce que je me suis engagé à devenir quand je me suis engagé en politique dès mes 18 ans. J’ai cru, depuis cette date, dans la nécessité de dépasser les camps politiques. C’est cela être centriste. Et c’est peu dire, qu’à Lomme, j’ai tenté d’incarner cette dimension politique. La greffe n’a pas totalement prise. Une greffe c’est toujours un peu difficile, sans compter les accidents et les imprévus. Mais que l’on se rassure, là aussi, je n’ai pas renoncé à être maire de Lomme un jour. En fait, pour le dire plus clairement, je n’ai pas renoncé à créer les conditions d’un rassemblement qui aille au-delà du parti socialiste. Certes des amis me conseillent d’aller jeter ma canne à pêche…aux voix électorales ailleurs. Lomme, pour moi, ce n’est pas n’importe quelle ville. C’est la ville qui a vu arriver il y a plus de 90 ans mon aïeul, à la Cité des Cheminots de Délivrance. Il était membre à l’époque de la SFIO, Section Française de l’Internationale Ouvrière.

Et puis, je n’oublierai jamais que ce sont les centristes du MRP qui ont permis en 1947 à Arthur Notebart de devenir Maire de Lomme, avec cette longue carrière qu’il a pu avoir. Les socialistes ne peuvent décemment oublier l’histoire comme ils ne peuvent pas ne pas s’interroger gravement devant le sort qui a été fait à François Bayrou aux dernières élections législatives. Si certains socialistes ont des réflexes de clan, pour ma part je veux continuer de croire que les clans n’ont pas d’avenir. Ce qui compte c’est l’homme avec un grand H ! Le dire, le penser et croire dans cette idée à Lomme, cela a peut-être encore davantage de sens.

Je souhaite du courage à Roger Vicot, mon successeur au Conseil Général. Je souhaite qu’il continue à me faire confiance pour mener à bien cette délégation confiée par Yves Durand de la démocratie participative mais qui s’apparente de plus en plus à une véritable ambition en matière de redressement démocratique au niveau local. Depuis toujours, je vis avec cette idée que la démocratie est à construire chaque jour davantage.

Denis Vinckier

Lomme, le 11 septembre 2012

 

01/09/2012

Michel Falise, incarnation de l' universitaire engagé

Nous avons appris avec tristesse hier soir la disparition brutale de Michel Falise, lequel avait été un grand Président-Recteur de l' Université Catholique de Lille, grand universitaire reconnu et engagé dans la cité au titre de ce que l' on appelerait aujourd'hui "le redressement démocratique". Auteur de nombreux ouvrages, il va manquer cruellement car ce n' était pas un retraité inactif mais un agitateur d' idées en bouillonnement permanent. Il continuait de donner des conférences aux étudiants sur la crise actuelle, le sens qu' il fallait lui donner et les raisons de croire dans un monde meilleur. Économiste, il était résolument optimiste et progressiste. Il y a quelques mois, sentant une forme de vieillesse l' atteindre, il avait publié l' inattendu d' une vie. Il y a là, au moment de son départ, matière à aller puiser aux sources d' un homme et d' un universitaire pas tout à fait comme les autres. Témoin d' une époque, il a marqué beaucoup de personnes et de jeunes. Son engagement au service de la démocratie participative restera pour moi un exemple...à suivre et à prolonger avec le même enthousiasme.

06:00 Publié dans 2012 | Lien permanent | Commentaires (1)