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23/04/2016

Denis Vinckier nouveau conseiller régional

Suite à la démission du maire de Roncq Vincent Ledoux, nouvellement élu député de la 10e circonscription du Nord, Denis Vinckier fait son entrée dans l’hémicycle régional.

par Marig Doucy (Croix du Nord)

Le Lommois Denis Vinckier rejoint l'hémicycle régional suite à la démission de Vincent Ledoux.
Le Lommois Denis Vinckier rejoint l'hémicycle régional suite à la démission de Vincent Ledoux.

Conseiller au sein du cabinet du Président-Recteur de l’Université catholique de Lille, le Lommois n’est pas un novice du monde politique.

Mécaniquement appelé à siéger à la Région, après le départ de Vincent Ledoux, Denis Vinckier, 45 ans, affiche déjà un CV conséquent. Et un engagement ferme : le centre. Peu importe qu’il s’appelle CDS (Centre démocrate social), la nouvelle UDF ou MoDem et qu’il l’emmène tantôt vers une alliance à droite, tantôt vers un regroupement à gauche. « J’accorde plus d’importance au centre et à l’espace que doit occuper le centre qu’à un parti », commente celui qui a adhéré à l’âge de 17 ans au CDS. « Je n’étais pas prédestiné à m’engager dans un mouvement démocrate chrétien ni à militer politiquement mais une intervention de Pierre Méhaignerie lors de l’émission de L’heure de vérité m’a marqué. »

Étudiant à la faculté d’histoire de Lille 3, il fonde l’association des étudiants en histoire. En 1992, il devient président des Jeunes centristes. Au retour de son service militaire, une recommandation de René Vandierendonck, qu’il n’a pas sollicitée, le propulse aux côtés d’André Diligent, le charismatique maire de Roubaix. C’est là qu’il décroche son plus beau diplôme, se félicite-t-il.

Collaborateur d’André Diligent

« Il a téléphoné à la maison, lui l’idole des centristes, pour me proposer un rendez-vous ! Le lundi, j’étais dans son bureau et au bout d’une heure d’entretien, il m’annonce qu’il m’embauche ! » Denis Vinckier sera assistant parlementaire du sénateur André Diligent de 1995 à 2001.

La collaboration professionnelle prolixe des deux hommes se double d’une aventure humaine exceptionnelle. Le bureau du sénateur et son grenier empli d’archives se transforment en deuxième maison du jeune Lommois. « Dans les archives que nous dépouillions, 40 ans d’histoire politique et publique s’écrivaient, c’était passionnant. » Au décès de l’ancien sénateur-maire, Denis Vinckier sera son exécuteur testamentaire. « À son départ, le monde s’est écroulé, j’ai traversé une longue période de deuil », confie-t-il.

Mais l’attaché parlementaire a déjà mis le doigt dans l’engrenage de l’engagement citoyen et politique. En 2001, il a été élu conseiller général du canton de Lomme. Et en 2002, il rejoint la Valenciennoise Valérie Létard, devenue à son tour sénatrice. Mais en 2007, la protégée de Jean-Louis Borloo entre dans le gouvernement de Nicolas Sarkozy, ce qui n’est pas du goût de Denis Vinckier. La rupture est consommée.

Objectif : mairie de Lomme en 2020

Le Lommois se tourne vers une nouvelle expérience professionnelle : en 2008, il occupe le poste de secrétaire général adjoint de l’Université catholique de Lille, alors présidée par Thérèse Lebrun. Aujourd’hui, il est en charge des instances au cabinet de Pierre Giorgini. « L’université catholique de Lille est une puissance économique formidable, un véritable contributeur au bien commun et au vivre ensemble via les hôpitaux, les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, la formation, la recherche… »

Parallèlement, Denis Vinckier s’engage auprès des Semaines sociales et en devient le président régional en 2013.

En 2015, il accepte de figurer sur la liste emmenée par Xavier Bertrand pour les régionales. La démission de Vincent Ledoux marque son retour sur le devant de la scène politique. Où il compte s’affirmer. Candidat vaincu en 2001 puis 2008 à Lomme, il espère remporter la mairie de la commune associée de Lille en 2020.

59160 Lille

04/02/2016

Un tome 2 pour bientôt...intitulé le jeu des 7 familles centristes du Nord...

cover-dv2.jpgOui cela me trotte depuis des mois, surtout depuis que j'ai pris quelques distances avec la politique. Pourtant, elle vous donne la sensation de vous rattraper toujours ou d'être toujours là...Certainement parce que la politique touche à l'essentiel, les conditions du vivre en société, les valeurs, les racines, l'espoir, l'avenir, etc.

Ce premier ouvrage intitulé "Ne cède jamais...dans le sillage d'André Diligent" date de 2006. Il est un témoignage fort et sincère de ma première tranche de militantisme (je suis tombé tôt dans la marmite). Mais il devait de toutes les façons avoir une suite.

Mais ce sera une suite différente.

25 années de militantisme, ça marque. Cela marque même beaucoup. Au centre, j'ai fait des rencontres exceptionnelles. J'ai rencontré des centaines et des milliers de militants, tous différents, tous intéressants, tous compétents, tous attachants, tous émouvants en réalité.

C'est en pensant à eux et c'est pour eux que j'ai décidé d'écrire, avec 25 ans de recul, un jeu des 7 familles centristes du Nord. Oui au delà des frontières du Nord, je ne suis pas très compétent. Mais faire l'exercice sur un quart de siècle pour mettre en perspective une dynamique d'une famille souvent moquée, mais terriblement unie sur l'essentiel, reste difficile.

En fait, il faut écrire les choses. Le monde qui semble aller de plus en plus vite, peut nous faire perdre l'essentiel. Personne ne tombe du ciel. Personne n'est élu par hasard. Mais il faut continuer de trouver des chemins de sincérité comme celui de Roger Behague. J'ai fait son portrait le lendemain de la mort de Jean Saladin, longtemps adjoint au maire de Lambersart. J'avais prévu de l'interroger et il est parti. Le lendemain, j'ai appelé ce militant lommois qui avait connu l'élection de 1947. oui 1947, une époque où le MRP (les centristes de l'époque) ont aidé Arthur Notebart à prendre la mairie de Lomme aux communistes. Voilà, il m'a raconté les choses et j'ai couché son portrait sur le papier. Il est décédé depuis.

Ce travail est utile. Je le dis la veille du travail que nous ferons sur André Diligent, Maire de Roubaix entre 1983 et 1994. C'est à la fois si loin et si proche à la fois...

Portrait de Roger Behague comme une mise en appétit du livre à paraître fin 2016 disons...Une manière de m'encourager.

L’idée de ce livre m’est venue spontanément le jour du décès de Jean Saladin, figure lambersartoise de la démocratie-chrétienne. En effet, je lui avais proposé qu’ensemble nous reprenions sa trajectoire pour éclairer l’avenir. Diminué et aussi mal à l’aise depuis plusieurs années, il n’a pas donné suite. Il est parti avec ses tonnes de souvenirs et sa motivation intacte. Le lendemain, je me suis dit que ce n’était pas possible que ces « militants sans importance » sur la papier partent ainsi. J’ai donc téléphoné au dernier militant MRP lommois. Il n’a pas du bien comprendre pourquoi cet empressement. Jean Saladin parti, j’avais besoin de passer un peu de temps avec lui. Nous nous sommes vus quelques jours après les funérailles de Jean Saladin. Il faisait ses cartons pour aller au foyer pour anciens, Les Roses. C’est qu’il n’est plus tout jeune, il a passé les 90 ans. Il est décédé depuis.

J’ai rencontré pour la première fois Roger Behague en 1993 lors des législatives peut-être, puis en 1997 c’est certain, lors de ma première candidature aux cantonales à Lomme. Je m’en souviens tellement qu’il faisait partie avec Roger Laviéville, des deux soutiens dont j’étais le plus fier. Le premier parce qu’il était un ancien MRP, le second parce qu’il avait participé à la libération de Lomme en septembre 1944. Ces deux-là me suffisaient. Ils ont figuré en bonne place sur mes tracts de campagne.

Ancien du MRP et de la JOC pour Roger Behague, donc. La Jeunesse Ouvrière Chrétienne qui a formé des bataillons de militants. A l’instar de Georges Delfosse et Jean Saladin à Lambersart. Certes, comme porte-drapeau, je le vois à toutes les occasions commémoratives. S’agissant de son rôle de porte-drapeau, une attestation pour 28 années de bons et loyaux services trône sur son meuble de cuisine. Comme il dit, un jour on dit oui et après on en a pour la vie. Pour autant, il continue d’aller ici et là aux manifestations, lundi c’était Rhin et Danube, mardi les funérailles d’un camarade. Avant d’arriver chez lui ce 18 août 2011, c’est sa cousine, lommoise de souche, qui était venue lui rendre visite. La guerre, il l’a passée dans la Creuse où il s’était enfui avec la Présidente de la JOCF, Denise Wicquart. Porte-drapeau il restera jusqu’à ce qu’un plus jeune prenne la place. Mais comme il dit, y’a pas foule…

Roger Behague a eu ses 91 ans, il va vaillamment vers ses 92 printemps. L’idée d’être centenaire semble bien lui aller, lui qui a choisi volontairement de migrer en maison de retraite à quelques pas de sa maison du 17 de la Rue Fernand Guilbert. Il m’indique que demain il sera au 117 de la rue d’à côté, un chiffre en plus, c’est tout. Il est en train de faire des cartons, s’excuse cinq fois pour cela et me raconte quand et comment il est arrivé ici. Il a été un temps attaché au Château, Rue de la Drève, avec des patrons (Delsalle et Thiriez) qu’il garde en haute estime.

A l’origine, Roger Behague est chaudronnier de formation. Ce n’est que plus tard qu’il deviendra chauffeur chez Catteau, une institution à Lomme même si elle vient de quitter la commune. Sa mère était présidente des mères chrétiennes à la paroisse. C’est certainement là que réside pour partie son engagement précoce à la Jeunesse Ouvrière Chrétienne avec un abbé, le Père Dumortier. De cette période, il garde des souvenirs vivaces comme celui d’avoir construit un local de toutes pièces à côté du patronage. Il y allait souvent. Là-bas, il y avait un billard, des jeux de cartes et toujours un petit coup à boire. Dans ses souvenirs, il y avait beaucoup de réunions et notamment ces fameuses recollections à St Gérard du samedi jusqu’au dimanche soir. Beaucoup des militants qu’il a fréquentés, il les a connus à la JOC dont il était devenu trésorier à la création de la section lommoise. Il avait dit à Victor Polo, toi t’es le plus vieux, tu seras le président. Avec Roger Behague comme trésorier, comme il dit la liste était rendue pleine. Dit autrement, tout le monde avait payé sa cotisation, soit plus de 50 jeunes sur Lomme.

En 1947, il a 27 ans. A cette époque, il s’engage au MRP, le Mouvement Républicain Populaire. Avec André Jésupret (cela ne s’invente pas) qui dirigeait la chorale de Délivrance. Avec Victor Charlet qu’il côtoyait à la Vétérante lommoise. Eux devaient avoir une dizaine d’années de plus que lui. Quand il parle d’eux, avec un sourire fier, il dit que c’étaient de braves types. Aucun doute possible comme pour Eugène-Martin Maisonhaute, impeccable dixit Roger Behague. Ces trois-là avec Raymond Lambin constitueront le quartet de la liste MRP qui se présente aux Municipales de 1947. Roger Behague qui lui se retrouve 14ème va jouer un rôle important dans la constitution de la liste. Si Jésupret a ramené des membres de la chorale de Délivrance comme le cheminot Léon Delaval et Henri Pécriaux, Roger Behague est allé battre la semelle au Marais parmi les responsables Jocistes. Hier comme aujourd’hui, la liste, il fallait la faire. Un exercice toujours difficile. Elle compte finalement 27 noms dont 24 hommes et 3 femmes en 8, 10 et 19ème positions. Quand je relis avec lui la liste, pas un seul nom ne lui échappe. Il se souvient de tout le monde même si tous sont aujourd’hui disparus.

L’élection municipale de 1947, que cette élection est importante ! Le MRP a donc fait sa liste tout comme la SFIO, le PCF et la droite RPF. Au soir du premier tour, le quarté s’affiche ainsi : en tête les communistes avec 36,95% des suffrages , puis les socialistes avec 28,39%, puis le RPF avec 26,12% et enfin le MRP avec ses 8,6%. En fait, avant le premier tour, la droite a tenté une fusion avec le MRP. Une réunion a même été organisée. Roger Béhague est catégorique : il n’était pas d’accord avec cette option. Pas question de voter à droite pour la place de maire redit-il soixante années après avec la même verve ! La question des alliances s’est finalement posée au second tour. Pour espérer l’emporter, la SFIO d’Arthur Notebart devait obtenir les voix centristes. Roger Béhague est là aussi catégorique : j’ai dit à Jésupret et Charlet qu’il fallait voter pour Notebart. A défaut, il aurait déchiré sa carte. Bref, il faudra retourner aux archives communales pour compléter cette histoire mais c’est un fait qu’Arthur Notebart doit son élection à la détermination de ces militants démocrates-chrétiens de 1947. Sans ironie, Roger Béhague indique qu’ils auraient pu obtenir en retour un poste d’adjoint, fusse-t-il aux cimetières. Il ne semble pas qu’ils en aient gardé quelque amertume. Comme dit Roger Behague, on a voté une fois socialiste, la fois d’après on a revoté MRP. Par contre dans son esprit, ils ne sont pas deux mais trois du MRP à avoir voté Notebart. A vérifier tout comme la place prise par un certain Gabriel Darroux.

Comme militant, Roger Béhague a tout fait. Pour les Sénatoriales, il arpentait le canton de Lomme. Il garde un excellent souvenir du Docteur Defaux, député MRP de Lille, tout comme du Sénateur Maurice Walker. Comme Roger Béhague était chauffeur et que Maurice Schumann ne conduisait pas, il allait le chercher pour le conduire à ses permanences dans les villages. Il se souvient bien que pour Maurice Schumann, l’étiquette ne comptait pas. On aidait un communiste de la même manière qu’un démocrate-chrétien. Je lui rappelle qu’avant-guerre Maurice Schumann était à la Jeune République. Il se souvient de son côté qu’il y avait quelques militants PDP à Lomme. Roger Béhague se souvient également être allé avec Georges Delfosse à Lille, au siège du MRP, à des réunions d’orateurs. Il en convient, à faire des fois, ce type d’exercice même s’il convient de la même manière avec un petit sourire qu’il n’était pas forcément totalement apte à cela.

Quand on lui demande s’il est en bonne santé, il dit que oui. Certes, il est un peu sourd mais à son âge, c’est finalement bien normal. Pour s’entretenir précisément avec lui, il faut bien articuler et répéter les choses. Il doit cependant faire attention à une jambe mais il marche tous les jours. Il ne boit que de l’eau…et du vin blanc. Pas à la maison, chez les autres ou dans des réceptions. Pour l’occasion, il est allé chercher une bière. On trinque au MRP ! Le médecin lui a dit de faire attention à la croûte.

J’ai roulé assez pour voir clair me lance t-il. Il zappe les chaines de télévision. Il me parle en effet de l’arrivée du Pape Benoit XVI à Madrid, en ne comprenant pas pourquoi certains manifestent. Il faut savoir ce que laïc veut dire, ce n’est pas une valeur de gauche ou de droite, c’est une valeur pour tous. Il y en a qui ne connaissent pas bien le français, lance t-il énervé. On ne refait pas un démocrate-chrétien qui a ainsi traversé l’histoire. Lui qui pense qu’il faut continuer d’appuyer sur le champignon…du centre. Pas étonnant qu’il préfère ceux qui aujourd’hui font le Nouveau Centre même si Bayrou reste un chic type. Comme Jean Lecanuet qui a du être le dernier Président du MRP et le premier du Centre Démocrate. J’ai vu dans les yeux de Roger Béhague que Lecanuet était un grand homme ou un chic type, c’est comme vous voulez !

On a parlé de la JOC. En 1937, c’est le 10ème anniversaire de la J.OC. Ils sont 80 000 jeunes à remplir le terrain et les tribunes du Parc des Princes à Paris. Le Cardinal Gerlier se retourne vers Marc Sangnier et lui dit : « Marc, soyez heureux ce soir, car vous êtes l’un des grands ouvriers de la merveille que nous venons de voir. N’est-ce pas le même témoignage que portait François Mauriac le lendemain de sa mort, en écrivant : « tout ce qui est venu après lui du mouvement social catholique lui doit en partie la vie » ?

Ce portrait de Roger Béhague est important. Il rappelle ce que disait Léonard Constant à propos de la Jeune République : « la flamme du dévouement, la vocation de servir ont jailli un soir d’enthousiasme dans le coeur des jeunes ouvriers ».

Nous sommes là au cœur d’une réalité développée par Marc Sangnier qui a cherché à fédérer « dans une même amitié ». Louis Harmel ne disait pas autre chose quand il évoquait la « formation sociale de la jeunesse ouvrière par elle-même, car le Sillon est dans le peuple ».

06/12/2015

Il faut chercher à unir les énergies

Les électeurs de la grande région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, en se mobilisant plus que la moyenne des Français, ont rendu ce dimanche soir un premier verdict sévère. Je sais qu’un certain nombre d’électeurs ont souhaité, face au danger FN, rejoindre dès le premier tour une dynamique de rassemblement autour de Xavier Bertrand. C’était le signal que j’avais moi-même voulu donner dans la clarté, conscient que nous devrions nous préparer à une mobilisation inédite au second tour de l’élection.
Je laisse aux têtes de listes du camp républicain le soin d’échanger afin de trouver l’issue la plus intelligente à la situation présente exceptionnelle. Mais comme candidat sur une liste républicaine d’abord et comme citoyen avant tout, j’ai un devoir d’expression et c’est au nom de ce devoir d’expression que je souhaite dire ceci :
Comme nous pouvions l’imaginer, trop d’électeurs ont choisi la défiance à l’égard des organisations politiques dites classiques mais qui assurent depuis l’après-guerre la stabilité démocratique et républicaine dans notre pays, nos régions et départements. Certes, ces organisations politiques n’ont pas toujours réussi à créer les conditions d’un renouveau économique et social sur une terre composée de territoires fragilisés par des crises successives.
Mais ces organisations politiques ont su le plus souvent prendre les décisions qui font que notre grande région reste attractive au cœur d’une Europe toujours en construction et qu’elle reste solidaire au cœur d’une France qui doit de plus en plus s’inscrire dans une compétition mondiale. Ces organisations politiques ont par ailleurs su massivement amener et renouveler des élus municipaux, maires, élus départementaux et régionaux, en charge de la défense de l’intérêt général. Ces organisations politiques ont enfin su se rassembler chaque fois que cela était nécessaire. Elles ne sont donc ni parfaites, ni prétentieuses, mais seules des organisations de ce type peuvent continuer à assurer la paix sociale et civile.
La question posée ce soir à ces organisations politiques dites classiques est de l’ordre du défi. Face à la menace d’une déstabilisation civile et sociale inévitable par une formation politique certes reconnue mais dangereuse et pernicieuse, sont-elles capables de s’unir ?
Il ne s’agit pas simplement, de mon point de vue, d’opposer au Front National un Front Républicain mais de répondre au Front National par une Adresse Républicaine puissante, portée par une équipe d’hommes et des femmes irréprochables, s’engageant évidemment tous à siéger au Conseil Régional, s’engageant à lutter contre le FN avec des actes, à tout faire pour maintenir coûte que coûte la paix sociale et civile.
Cette adresse républicaine me semble devoir comporter un certain nombre d’engagements dans la mesure où ce qui semble cruellement manquer pour nos concitoyens dans le débat public régional c’est à la fois du sens, de la confiance, de la solidarité, de la mise en perspective des décisions prises et aussi une certaine manière d’en rendre compte.
Et ce qui manque avant tout, ce sont des repères visibles et des réponses adaptées aux questions qu’ils se posent souvent douloureusement. Ce cri doit être entendu. Les élus vont donc devoir impérativement inventer et mettre en œuvre des solutions qui rapportent de l'emploi et de la confiance. Ils vont devoir conjuguer l'humilité avec le courage, tout en étant contraints de réussir là où les échecs sont réels, en continuant de porter une attention aux plus faibles. Parce que ce sera la dernière chance de réussir, les futurs élus de l’assemblée régionale vont devoir démultiplier la confiance en leurs idées et engagements.
On devrait trouver dans ces engagements notamment, pour tout élu et/ou l’institution, le fait de :
1. Lutter sans merci contre le FN par la mise en œuvre de décisions démocrates, sociales et républicaines courageuses et expliquées ;
2. Siéger tout le mandat au sein de l’instance et s’y consacrer pleinement ; à défaut démissionner.
3. Repenser le rapport de l’institution aux citoyens en explorant de nouvelles formes de participation en direction de toutes les générations ; Ce n’est plus normal que tant de jeunes se désintéressent du débat public qui le concerne.
4. Soumettre les grandes décisions qui concernent directement les habitants dans des conférences de territoire animées par des citoyens ;
5. Considérer pleinement et valoriser le travail du Conseil Economique, Social et Environnement (CESE) dans ce qu’il représente de lien avec la société et les forces vives régionales ;
6. Mesurer et rendre compte du travail accompli dans le cadre d’un grand débat public régional annuel associant tous les médias régionaux (presse, télés, radios, web).
Voilà 6 (premières) orientations importantes qui peuvent guider les réflexions des heures et jours à venir.
Qu’elles servent à éclaircir et éloigner le nuage épais de brouillard qui s’est formé au-dessus de nos têtes !
C’est dans une double réaction, politique et citoyenne, que réside la clé du résultat de dimanche prochain.
C’est dans une capacité nouvelle qu’auront les élus à repenser le rapport aux citoyens et inversement qu’auront les citoyens à repenser leur rapport aux élus, que nous nous sauverons. C’est ma conviction, raison pour laquelle je l’exprime et propose le début d’un chemin pour la mettre en chantier.
Au travail dans la clarté et la détermination !
Denis Vinckier
6/12/2015

05/11/2015

Pourquoi je m'engage derrière Valérie Létard et Xavier Bertrand

liste régionale.jpg

Comme j’ai accepté de figurer comme « centriste » sur la liste emmenée par Valérie Létard dans le Nord (Liste de Xavier Bertrand au niveau de la grande région Nord-Pas-de-Calais-Picardie), je m’en explique en quelques mots.

Je n’ai, en rien, changé. Centriste je suis (presque) né, centriste je mourrai. Je suis tombé dans la « marmite » d’André Diligent il y a maintenant 20 ans et j’ai encore assez de « potion centriste » pour assumer mes choix en pleine indépendance.

Mais nous sommes dans un contexte particulier, avec un risque majeur.

  • Je refuse le recours permanent, par Mme Le Pen, aux incantations pour dissimuler le vide des solutions qu’elle propose.
  • Je refuse le recours, le moment venu, aux pires solutions c’est-à-dire celles qui porteraient atteinte aux valeurs essentielles du vivre ensemble.

De cela, je veux absolument prémunir nos 6 millions d’habitants. J’ai pourtant bien conscience que dire cela n’est pas un argument en soi. Il n’est pas recevable par celles et ceux qui pensent que les choses ne vont pas dans le bons sens. Nous devons donc les rassurer.

Pour cela, il n’y a qu’une solution : afficher des élus déterminés et au travail !

Sur une liste, il y a les « locomotives », elles sont en début de liste. Et il y a, dans la seconde partie de liste, les « michelines » pour pousser la liste. Les deux sortes de tractions sont importantes. Pour moi, les derniers seront les premiers…à rappeler à celles et ceux qui seront élu(e)s demain qu’ils doivent obtenir des résultats, dans le sens de l’intérêt général. Un grand quotidien rappelait ce matin l’ampleur de la pauvreté dans notre région. Cela nous engage toutes et tous à réussir, à innover, à prendre le « taureau » de toutes nos difficultés par les bonnes « cornes ».

Oui, car face au danger, c’est cela qui compte. J’aime bien cette phrase tellement réaliste de Jean-René Lecerf, devenu président du Conseil départemental du Nord : « Nous sommes face à notre dernière chance d’obtenir des résultats ». Je m’engage avant tout pour cela, pour dire et redire que c’est cela qui comptera, obtenir des résultats.

Le pacte républicain est en danger et pourtant, les élus démocrates et républicains méritent la plus grande considération. J’ai été élu, je sais à quoi la fonction d’élu engage. Elle engage à travailler inlassablement dans le sens de l’intérêt général. On ne comptera pas pour moi pour dire du mal des candidats des autres listes républicaines. Tous méritent l’attention.

Mais à l’heure du choix, 3 mots motivent mon engagement sincère et désintéressé : l’esprit de résistance, la détermination à combattre le pire et enfin la nécessaire réconciliation entre les élus et les habitants de notre grande et belle région.

Bien sincèrement

Denis Vinckier

Ancien Conseiller Général du Nord – Ancien Conseiller Communal de Lomme

28/09/2013

Pour un christianisme social vivant !

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