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24/09/2005

Quelle territorialisation pour le CLIC-personnes âgées ?

Monsieur le Maire délégué,

Je tiens d'abord à préciser que ce dossier extrêmement important n'a été examiné par aucune commission communale. Toutes les explications ne suffiront pas à convaincre le conseiller général que je suis également que ce dossier a été volontairement écarté de nos débats jusqu'à ce soir.

Mais voilà, nous sommes là, ensemble, pour examiner une délibération importante et je voudrais, après vous, Monsieur le maire délégué, vous dire en deux phrases en quoi elle est importante.

Conçu comme une dispositif de proximité, le CLIC est dédié aux usagers. Il assure un accueil personnalisé et gratuit. C'est à la fois un centre de ressources et d'information qui dispose d'une base de données actualisés sur l'offre de services, un lieu d'écoute et de dialogue.

Vous avez donné des chiffres, reprécisons les : Lomme compte 5346 personnes âgées de plus de 60 ans et 1789 personnes âgées de plus de 75 ans.

Jusqu'à présent, le Département participait au financement des CLICs à ses 3 niveaux jusqu'à 45.000 euros. Depuis la loi du 13 Août 2004, le département est chef de file de la coordination gérontologique et depuis le 1er janvier 2005, le dispositif CLIC est transféré au département.

Un cabinet d'études SANESCO a été missionné pour ajuster ou modifier le dispositif : redéfinition ou réorientations des missions, modalités de mise en oeuvre pour une couverture complète du territoire départemental et modalités d'interventions financières. Les conclusions ne sont pas à ce jour connues.

C'est dans ce contexte que s'inscrit cette délibération. Dans le secteur 3 dont vous avez la cartographie, Chers Collègues, une large secteur de concertation déterminé par le département dès le lancement de la concertation, comment les choses se sont elles organisées?

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  • Un CLIC a été validé sur Armentières le 8 décembre 2004. Ce CLIC porté par le centre hospitalier concerne Armentières et son canton, exceptée Capinghem qui reste dans la zone d'influence de Lille.
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  • Une Plate-forme gérontologique du canton d'Haubourdin était initialement une coordination hospitalière qui a obtenu en novembre 2003 le label CLIC niveau 2. Le CLIC du canton d'Haubourdin (auquel n'adhère pas Loos) a élargi son champ d'activités sur le canton de Lomme avec les adhésions de Englos, Erquinghem-le-Sec, Escobecques, Hallennes, Radinghem, Sequedin et Ennetières-en-Weppes.
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  • Sur le Canton de la Bassée, la Croix Rouge Française faisait partie depuis 1998 de l'alliance gérontologique Weppes Sud autour du centre hospitalier. Elle a quitté cette alliance pour des divergences sur l'orientation, la zone d'intervention, le partenariat et le support juridique du CLIC. Si Beaucamps-Ligny, le Maisnil, Radinghem en Weppes sont dans le secteur d'intervention de la CRF (11,6% ; 18% ; 13%) ce n'est pas le cas pour Lomme puisque d'après les chiffres de la CRF, seuls 15 Lommois étaient concernés par l'activité de la CRF en 2003, soit 0,3% des plus de 60 ans.
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  • Néanmoins, il n'a échappé à personne que jusqu'à présent Lomme n'avait pas trouvé sa place dans cette configuration CLIC. Je donne ici un élément important sur la configuration d'un CLIC : il concerne une population de l'ordre de 7.000 à 10.000 personnes âgées de plus de 60 ans et plus en milieu rural et une population de 15.000 en milieu urbain.
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  • Pour autant, la proposition que vous nous faites est-elle pertinente ? Est-elle simplement honnête ?
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D'abord sur la pertinence.

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  • Le cahier des charges de CLIC est clair. S'il se développe un CLIC dans une zone géographique où existe un réseau de soins, ce dernier pourra être l'un des éléments constitutifs du CLIC. En tout état de cause, il en sera tenu compte pour l'organisation du CLIC.

    Or, par décision en date du 21 décembre 2004, un financement d'Etat de 296.615 euros a été attribué au réseau de soins gérontologiques de Lille-Hellemmes-Lomme au titre de la Dotation Régionale de Développement des Réseaux. Je n'entre pas dans le détail mais cette somme conséquente vise à améliorer, dixit le recueil des actes administratifs de la préfecture, à la prise en charge sanitaire des personnes âgées fragiles par un accompagnement global, cohérent et coordonné des acteurs de santé. Il constitue le volet sanitaire d'une approche plus globale des problématiques que développe le CLIC de Lille. Son périmètre se situe sur les villes de Lille, Lomme et Hellemmes qui comptent 30.000 personnes âgées de 60 ans et plus.

 

Voyez-vous, Chers Collègues, pourquoi le conseiller général s'attendait logiquement à une proposition de CLIC Lille-Lomme-Hellemmes. Je crois même que c'est logiquement ce qu'attendent les élus Lillois et c'est ce que m'a confirmé officieusement ma collègue conseillère générale de Lille et présidente du CLIC de Lille.

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  • La proposition n'est donc pas pertinente au regard des engagements pris par vous-même.
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Et puis, ce sera ma conclusion, cette proposition est-elle simplement honnête ?

J'ai reçu ce 21 septembre 2005 une lettre de Monsieur Courouble, maire d'Ennetières en Weppes, laquelle commune est inscrite dans la délibération soumise comme partie-prenante du futur CLIC. Ennetières-en-Weppes est une commune importante puisque sans elle, la proposition que vous nous faites est caduque.

Que dit la lettre de Monsieur le Maire d'Ennetières en Weppes : Monsieur le Conseiller Général, la commune d'Ennetières en Weppes a adhéré au CLIC d'Haubourdin, par délibération du conseil le 22 décembre 2004. Nous sommes satisfaits de son fonctionnement et des services rendus jusqu'à présent. Nous ne désirons pas en changer ce que l'adjointe aux affaires sociales Mme Deschepper a confirmé à Mme AUGER lors d'une réunion le 5 septembre dernier. C'est pourquoi nous nous étonnons que notre commune figure sur le projet de futur CLIC de Lomme. Nous vous demandons Monsieur le Conseiller Général, de rectifier l'erreur.
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  • Chers Collègues de tous les bancs, vous ne pouvez pas voter cette délibération même si je le conçois le problème reste entier.
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  • Yves Durand, j'ai beaucoup regretté que lors d'un récent conseil vous puissiez déclarer renvoyer la problématique des personnes âgées après 2007 pour des raisons de petite politique. Je m'en suis personnellement ouvert auprès de Bernard Derosier dans des termes clairs : je ne peux me satisfaire de ce type de raccourci, ils ne sont pas à la hauteur des enjeux.
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  • L'enjeu c'est aujourd'hui de trouver une solution. Elle n'est pas dans la proposition faite, ni sur le fond, ni sur la forme. Je vous confirme qu'il vous est bien difficile, Chers Collègues, de voter les yeux fermés cette délibération.
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Le groupe majoritaire PS-Verts-PCF et le FN ont adopté cette délibération. Le groupe Notre Parti c'est Lomme a voté contre

28/06/2005

Réponse du Président Derosier

En séance plénière, le président du conseil général du Nord a tenu notamment à confirmer que le département allait bien s'occuper de cette nouvelle compétence. Sur la maison du handicap, ironisant sur la précipitation de la question posée issue d'une loi toute récente sans décret d'application paru à ce jour, Bernard Derosier avait néanmoins préparé sa réponse. On a ainsi appris qu'un chef de projet avait été recruté ainsi qu'un chef de projet informatique, et que l'équipe chargée de la conduite du projet avait été renforcée. Une concertation avec les services de l'Etat a eu lieu le 3 juin dernier. Un chiffre estimatif sur la base des dossiers cotorep fait état de près de 200.000 personnes handicapées recensées dans le département. Enfin, une commission spéciale va être mise en place afin de suivre l'évolution de ce chantier important. Sur la question annexe des services d'accompagnement à l'intégration scolaire, le président Derosier a confirmé que "même s'il ne s'agit pas de nos compétences, je ne reste pas indifférent et je m'emploie à trouver une solution".

27/06/2005

Une maison du handicap en 2006

Ce lundi 27 Juin, je vais interpeller le Président du Conseil Général du Nord sur la mise en place à partir du 1er Janvier 2006, d'une maison départementale des personnes handicapées. C'est à nos yeux un enjeu important, dans la mesure où cette maison se veut à la fois lieu ressource pour les personnes handicapées et leur famille, mais aussi un lieu de sensibilisation de tous nos concitoyens à la problématique du handicap. Sous forme de groupement d'intérêt public géré par notre collectivité départementale, cette maison sera administrée par une commission exécutive présidée par Bernard Derosier. Ma question est simple: une seule maison dans un département aussi étendu que le nôtre est un sacré défi à relever. Comment, Monsieur le Président, envisagez-vous cette question ? En marge de cette question, je me ferai l'écho des inquiétudes de l'association d'aide technique aux services d'accompagnement à l'intégration scolaire. Quelle suite le département a t-il ou entend t-il donné à la requête de l'association ?