Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

18/05/2007

Ouverture, ouverture, est-ce que j'ai une gueule d'ouverture ?

Premier ministre François Fillon, UMP, 53 ans.

Ministre  d'Etat, ministre de l'écologie, du développement et de l'aménagement durable Alain Juppé, UMP, 61 ans.

Ministre de l'économie, des finances et de l'emploi Jean-Louis Borloo, Parti radical, 56 ans.

Ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités locales Michèle Alliot-Marie, UMP, 60 ans.

Ministre des affaires étrangères et européennes Bernard Kouchner, Parti socialiste, 67 ans.

Ministre de l'immigration , de l'intégration, de l'identité nationale et du codéveloppement Brice Hortefeux, UMP, 49 ans.

Ministre de la justice Rachida Dati, UMP, 41 ans.

Ministre du travail, des relations sociales et de la solidarité Xavier Bertrand, UMP, 42 ans.

Ministre de l'éducation nationale Xavier Darcos, UMP, 59 ans.

Ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche Valérie Pecresse, UMP, 39 ans

Ministre de la défense Hervé Morin, UDF-majorité présidentielle, 45 ans.

Ministre de la santé, de la jeunesse et des sports Roselyne Bachelot, UMP, 60 ans.

Ministre du logement et de la ville Christine Boutin, UMP, 63 ans.

Ministre de l'agriculture et de la pêche Christine Lagarde, 51 ans.

Ministre de la culture et de la communication, porte-parole du gouvernement Christine Albanel, 51 ans.

Ministre du budget, des comptes publics et de la fonction publique Eric Woerth, UMP, 51 ans.

Secrétaire d'Etat chargé des relations avec le parlement, auprès du premier ministre Roger Karoutchi, UMP, 55 ans.

Secrétaire d'Etat à la prospective et évaluation des politiques publiques, auprès du premier ministre Eric Besson, ex-PS, 49 ans.

Secrétaire d'Etat aux transports, auprès du ministre de l'écologie, du développement et de l'aménagement durable Dominique Bussereau, UMP, 54 ans.

Secrétaire d'Etat aux affaires européennes, auprès du ministre des affaires étrangères et européennes Jean-Pierre Jouyet, 53 ans.


Hors gouvernement Martin Hirsch, 43 ans, président d'Emmaüs-France, est nommé Haut commissaire aux solidarités actives contre les pauvretés.

15/05/2007

Bayrou lance le MoDem

Pour revivre le lancement du Mouvement Démocrate à Paris, cliquez sur :

http://www.dailymotion.com/video/x1y8no_bayrou-creation-d...

et n'hésitez pas à lire un article sur l'étonnement mouvement en direction de ce nouveau mouvement politique sur Agoravox, en cliquant sur :

 http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=24324

J'étais moi-même au bureau politique et au conseil national qui a suivi. J'ai retenu: "entre céder et résister, c'est de résistance dont la France a besoin". J'ai retenu "Mouvement d'avant-garde" mais aussi: "Où est la liberté de conscience si nous sommes liés par avance par une discipline majoritaire ou d'opposition ?". J'ai enfin retenu que ce seront demain les plus fragiles qui auront besoin d'être défendus devant le pouvoir. Parce qu'à notre liberté nous ne renoncerons jamais, nous disons haut et fort que la vie parlementaire a besoin de parlementaires libres et "non robotisés" pour reprendre l'expression de François Bayrou. Nous avons décidé de construire un mouvement plus large, un courant "prêt à travailler avec les uns et les autres, sur les enjeux nationaux et locaux (...) sans écarter l'idée qu'un jour le centre soit capable de rechercher des majorités locales plus larges que celles d'aujoourd'hui". Alors, comme dans toute entreprise humaine, il y a un risque mais il est juste que nous le prenions. Au service de nos concitoyens. Avec François Bayrou, nous sommes nombreuses et nombreux à vouloir assumer ce risque de la rénovation politique en profondeur. Ce renouvellement, les Français en ont besoin comme les Français ont aujourd'hui besoin d'un parti capable d'exprimer la capacité de chacun de ses membres. François Bayrou a aujourd'hui conscience que le moment est venu "d'être un vrai laboratoire de pensée pour la société de l'avenir".

29/04/2007

40% d'indécis... cela laisse une marge non ?

Selon un sondage TNS-Sofres pour RTL et Le Monde, les électeurs français sont encore très indécis à une semaine du second tour de l'élection, notamment chez les partisans de François Bayrou dont près de 40% n'ont pas pris de décision. Parmi les électeurs de Bayrou (18,57% des voix au premier tour), 61% ont arrêté leur choix et ceux-là penchent plutôt pour la candidate PS (31%) que pour l'UMP (23%), tandis que 7% s'abstiennent.

28/04/2007

Un débat utile à la France, pour sortir de la caporalisation

medium_bayrouetroyal.jpgAu sortir de ces deux heures de « dialogue », beaucoup retomberont dans l’exercice perpétuel, à savoir mettre en avant ce qui a pu paraître diviser les deux protagonistes et non ce qui a pu les rassembler. Avant le débat, les partisans de Sarkozy avaient trouvé une ligne de conduite à tenir face à ce qui devait bien être une « première » dans l’histoire de la 5ème République. C’est ainsi que l’on a entendu Mme Pécresse dire que Mme Royal jouait la présidentielle à pile ou face. Et d’ajouter : « Nous aurions préféré avoir un soutien franc et massif en faveur de Sarkozy ».

 

Mais le débat est passé par là au motif que 16 millions d’électeurs avaient un véritable droit à l’information. Il faut le rappeler et si ce droit n’existait pas, nous voyons bien à quoi nous aurions droit : la caporalisation. Pour ne pas subir l’alignement, il faut regarder les réalités en face. Le dialogue engagé a été de qualité parce que établi dans la clarté. Et ce qui apparaît tout aussi clairement, c’est ce que les uns et les autres avaient peut-être oublié depuis dimanche soir dernier : les problèmes de la France sont toujours là. Et c’est de ces problèmes là et des solutions à apporter que Ségolène Royal et François Bayrou ont pu parler.

 

Je retiens d’abord cette envie de construire le pluralisme, elle est commune et Ségolène Royal tourne le dos aux vieux démons socialistes. « Rien n’est plus nécessaire que de faire bouger les lignes. Il faudra bien des unions plus larges » a lâché François Bayrou. Pour moderniser, il faut « absolument tourner le dos au verrouillage médiatique ». Cela doit passer par la loi précise François Bayrou. Je retiens ensuite sur l’Europe une convergence sur les objectifs. Ce qui est peut-être différent, c’est le temps et la manière de présenter les choses. Mais les deux débatteurs ont l’Europe au cœur. Je retiens enfin une plus grande convergence sur les questions économiques et sociales que l’on veut bien le dire. Jusqu’à présent, nous étions dans les propositions à l’état brut. Sans dialogue, nous pouvions en rester aux préjugés. Ségolène Royal assure « qu’elle n’est pas une femme de dogme ». Je ne prends pas la phrase pour argent comptant. J’attends. J’écoute. J’entends : « Le pacte, nous pouvons l’orienter, l’adapter ». J’entends que ce sont les partenaires sociaux qui seront en première ligne sur la mise en place d’une sécurité sociale professionnelle. J’entends que certaines dépenses publiques peuvent rapporter plus qu’elles ne coûtent. Je veux bien que cela ne parle pas à certains, mais à moi conseiller général, ce discours me parle. On ne fait pas toutes les dépenses avec un objectif de pure rentabilité à court terme. Sur les 35 heures, le débat s’instaure et François  Bayrou lui-même est venu conclure la séquence : « Personne ne détruira cet équilibre. Ce n’est d’ailleurs pas ce que propose Nicolas Sarkozy ». Le débat le plus animé a finalement été celui sur les retraites. Mais je n’ai pas senti là encore que les positions étaient inconciliables.

 

Prenant François Bayrou en flagrant délit de « surenchère sociale » sur la question des « petites retraites », Ségolène Royal a même conclu hâtivement : « Nous dépenserons ensemble, là où c’est nécessaire ». Les convergences étaient réelles sur les questions de vie quotidienne. François Bayrou et Ségolène Royal partagent cette évidence : «Il n’y a aucune chance d’avoir un pays en sécurité si on ne l’apaise pas ».

 

Voilà, pour une fois, il fallait montrer que l’on peut débattre sans faire allégeance. C’est d’ailleurs le grand intérêt de ce débat d’avoir pu faire la démonstration que c’est en dialoguant que l’on progresse. Oui, ce débat aura été d’une très grande utilité. A suivre donc… Je doute que celui de mercredi prochain soit de la même nature. Il ne vise pas le même objectif et pourtant… comme l’a dit François Bayrou : « Si la confrontation continue, c’est la France qui perd… ». Nous, nous voulons faire gagner la France. Car nous sommes tous mis en demeure de devoir faire bouger les choses. Je confirme, je vote Royal.

13:55 Publié dans 2007 | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : udf, bayrou, royal, politique, ps

26/04/2007

Une occasion historique de changer la donne selon DSK

http://www.dailymotion.com/video/x1t7s3_dsk-europe-1-250407