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07/03/2007

Les parrainages, c'est sérieux !

Suite à mon post d'hier ( J'ai reçu une lettre de LE PEN ), je suis conforté dans mes convictions suite à de nombreuses discussions hier dans la journée. Mais ce matin, on dépasse l'entendement avec cet élu maire d'une commune normande de 300 habitants qui a décidé d'offrir son parrainage au plus offrant, se disant harcelé par les petits candidats à l'élection présidentielle qui peinent à recueillir les 500 signatures nécessaires. "J'ai été sollicité par beaucoup de candidats, surtout des petits qui n'ont par le passé jamais réussi à atteindre les 500 signatures", a indiqué André Garrec, maire DVD de Noron-la-Poterie (Calvados). "Je me suis dit qu'un parrainage ne signifiait pas un engagement politique, j'accepterai donc le chèque du plus offrant" qui servira à financer les trois associations culturelles et sportive et l'école maternelle du village, a précisé M. Garrec. Il a souligné qu'il accepterait "le chèque de n'importe quel candidat" d'ici au 16 mars, date limite de dépôt des parrainages. Si le parrainage ne signifie pas engagement politique, il signifie soutien. C'est mon point de vue. La preuve par l'absurde vient d'être apportée par un normand: parrainer c'est sérieux !

08:30 Publié dans 2007 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : udf, 2007, bayrou, PS, UMP, présidentielle

21/02/2007

Bayrou: tentation non. Espoir, oui !

Bonjour. Ce matin, je fais comme presque chaque matin, je me lève et je regarde 3 minutes mes messages. Je vais aussi sur les sites des autres. Je veux aujourd'hui tordre le cou à cette idée selon laquelle Bayrou serait devenu une (évidemment mauvaise) tentation pour les électeurs de gauche. Tentation, non mais un espoir oui. Je voudrais donner ici quelques raisons profondes. C'est d'abord l'espoir d'une France républicaine rassemblée. J'insiste sur républicaine. Contrairement à ce que on entend ici et là, son discours n'est pas une façade. Comment expliquer dans de telles conditions sa lente et constante progression quand les deux autres candidats entament une lente et constante déperdition de voix. Je ne compte pas les points, je suis au dessus de cela. Mais il faut être objectif, il y a une vague de fond, un mouvement que personne n'avait prévu mais qui était prévisible. Le centrisme existe depuis aussi longtemps que le socialisme et il s'est notamment forgé contre une certaine idée du libéralisme. Le centrisme est un combat contre les idéologies depuis ses origines. Je parle ici de la fin du 19ème siècle. Pas étonnant donc qu'au moment où elles montrent leurs limites, le centrisme renaisse à travers un caractère: Bayrou. J'ajoute qu'historiquement cette famille politique du centre a réussi à réconcilier les catholiques et la République. Oui Bayrou est un pur produit de la République. Son combat c'est la République. Et la République, n'est-ce pas chercher à dépasser les camps de la "vieille politique ? Cette petite note du matin est aussi un clin d'oeil à André Diligent qui a consacré sa vie à ce combat "centriste". Perçu à tort comme un passéiste, il a eu raison de maintenir le flambeau des convictions. Son plus beau témoignage reste ce livre témoignage dédié à la jeunesse: "La Charrue et l'Etoile" paru aux Editions Coprur. A chercher donc, à lire et relire. Allez bonne journée !

18/02/2007

Santini dans le texte

Depuis des jours, je cherche le texte de Santini. Voilà je l'ai trouvé. Son intérêt est grand au regard du score grandissant de François Bayrou. Le fond est creux mais cela est une autre histoire. La seule chose qu'ait oublié de rappeler Santini, c'est que tous les candidats qu'il a soutenus dès le premier tour ont tout simplement perdu l'élection majeure. Bayrou a vu dans ce ralliement un signe du ciel. Et là, il n'y à rien à voir avec l'effondrement du balcon de Santini. Le miracle va se produire malgrè lui.

Pour l'histoire... le texte de Santini.

"Mon Cher Nicolas, mes Chers Amis,

Je suis heureux de me trouver à la tribune de la Mutualité devant vous. Pas seulement parce que, par les temps qui courent, les tribunes sont plus sures que les balcons ! J’en sais quelque chose…

Non je suis heureux d’être à la tribune de la Mutualité aujourd’hui parce que l’occasion m’est ainsi donnée d’apporter mon soutien public à Nicolas SARKOZY pour l’élection présidentielle !

Je reviens de Corée - pays du matin calme ! - et tire de mon voyage une leçon de sagesse que je veux vous faire partager. Là-bas, un proverbe dit : « même une feuille de papier est plus légère quand on la porte à deux ». Alors mes chers amis, pour porter le programme que Nicolas SARKOZY propose pour la France, nous ne serons pas trop de deux. Nous devrons être des centaines, des milliers, des millions. Et c’est ensemble que nous le ferons triompher ! Et je sais, qu’avec moi, ce sont des centaines et des milliers de militants du Centre qui te rejoignent et rejoignent tes comités de soutien, Nicolas.

Pourquoi ? Parce qu’il est évident pour beaucoup que tu es le seul candidat capable de gagner et, par ton énergie, d’entreprendre les réformes dont la France a tant besoin. Et je sais que tu ne reculeras pas devant tes responsabilités, poussé par la force de tes convictions et par le soutien du peuple français. « Le vent n’a pas de mains et pourtant il secoue les arbres » prévient un autre proverbe coréen. Ensemble, nous aurons la force du vent !

Il est évident pour beaucoup que le Centre n’a jamais gagné sans la Droite et la Droite n’a jamais gagné sans le Centre. Parce que le socle électoral du Centre est à droite. Raymond BARRE, lui-même, rappelait dans le JDD dimanche dernier que « quand on appartient au Centre, il ne faut jamais rompre avec sa majorité. Si l’on refuse l’alliance, on prend le risque de l’isolement ». Nous sommes quelques uns à nous interroger sur l’avenir d’un Centre qui double la gauche par la gauche !

Je suis de ceux-là moi qui, en 1978, ai contribué avec le PSD, aux côtés des clubs Perspectives et réalités, du Parti républicain, du Parti radical, du CDS, à la création de l’UDF ; moi qui, 17 ans plus tard, au Congrès de Lyon, ai participé activement à la création de la Nouvelle UDF ; moi qui, il y a trois ans, ai réalisé le meilleur score de l’UDF aux élections régionales.

Il y a bien sûr quelque chose de sympathique dans cette démarche ; il y a un courage évident à vouloir bouleverser les lignes, à s’efforcer de créer une dynamique nouvelle, contraire à la logique institutionnelle de la Ve République. C’est un dessein éminemment respectable que de vouloir « renverser la table » comme l’on dit. Et nous aurions tous tort de railler cette démarche, d’insulter les hommes qui la portent et qui, demain, nous rejoindront.

Simplement, elle me paraît vouée à l’échec parce qu’il n’y assurément pas une majorité de Français pour la soutenir et qu’il n’y a pas une majorité de responsables politiques qui y soient sensibles, prêts à y prendre part. Imaginons un seul instant qu’une telle démarche soit plébiscitée par les Français. Comment concrètement, la mettre en œuvre au gouvernement ? Avec qui ? Avec quelle Majorité à l’Assemblée nationale ? Cette démarche est intellectuellement satisfaisante. Elle est pratiquement inefficace.

Or, les Français ont besoin de concret ; en ont assez des discours et désirent des actes. Et tu t’es engagé, Nicolas, à faire la preuve qu’il est possible dans notre pays de passer du discours aux actes, de la théorie de la réforme à la réforme elle-même. J’ai compris Nicolas, que les références historiques à la Gauche ne te faisaient pas peur. Alors laisse-moi te rappeler que GRAMSCI recommandait d’opposer au pessimisme de l’intelligence, l’optimisme de la volonté. C’est cet optimisme là que je veux partager avec toi, avec vous. L’optimisme de la volonté et le pragmatisme de l’action !

Je veux aussi souligner ceci : il est important que les centristes se rallient à la candidature de Nicolas SARKOZY dès le premier tour. La France a trop souffert des divisions de la Droite ; les Français sont écoeurés des querelles politiciennes qui ont conduit à un effritement de son électorat.  Des réformes ont été entreprises depuis quelques années (et je veux saluer celle des retraites menée par François FILLON) mais on a bien vu dans ce dossier comme dans d’autres qu’il a manqué un élan pour aller plus loin. Cet élan sera d’autant plus fort que tu rassembleras largement dès le premier tour. Depuis 20 ans, aucun candidat de la Droite et du Centre n’a rassemblé sur son nom plus de 21% des voix dès le premier tour des présidentielles. Parce que tu rassembleras bien au-delà, ta candidature laisse entrevoir un élan nouveau qui enthousiasme les Français.

Je veux contribuer à cet élan nouveau en te prêtant mon expérience et ma sensibilité d’homme libre, d’homme du Centre. Car mes chers Amis, en apportant mon soutien aujourd’hui à Nicolas SARKOZY - je le dis avec gravité,  solennité et enthousiasme - je ne rallie pas un parti, je rallie un homme, je rallie un projet. Vous savez, j’ai toujours été libre dans ma carrière politique ; je l’ai payé parfois. Jamais, je ne l’ai regretté. Libre, Nicolas l’est aussi ; il en a même fait le titre d’un de ses livres. Je demeure libre donc, dans un parti qui lui aussi se dit libre.

Nous sommes nombreux au sein de l’UDF à avoir été sensibles à ton beau discours de Charleville en décembre dernier dans lequel tu prônais une France réconciliée, réconciliée avec elle-même, avec les valeurs qu’elle a su, à travers l’Histoire, si brillamment exporter, et dont elle doute pourtant aujourd’hui.

Oui, nous sommes pour la juste récompense du mérite et de l’effort.
Oui, nous sommes pour redéfinir le contrat social et relancer l’ascenseur social et je mesure, à titre personnel, combien la France ne sait plus, de ce point de vue, offrir aux jeunes générations ce qu’elle a permis à leur aînés d’espérer.
Oui, nous sommes sensibles à ton appel à lutter contre le renoncement parce que nous savons dans les fonctions que nous exerçons, combien d’énergie il faut déployer pour réaliser ses rêves.
Oui, nous avons entendu ton appel à combattre les conservatismes et les replis corporatistes qui enraient immanquablement toutes tentatives de réformes en France.
Oui, nous croyons comme toi que l’audace et l’imagination sont les béquilles dont notre pays a besoin pour se relever.

Avec toi, nous croyons que la France n’a à avoir ni peur de l’avenir ni honte de ses acquis, qu’elle ne demande qu’à être décomplexée pour être plus compétitive et qu’elle peut être plus compétitive en étant plus juste dans la répartition de ses richesses.

Ayant dit cela, j’entends déjà ceux qui soupirent qu’en lui apportant mon soutien, je deviens la caution centriste du candidat SARKOZY ; a ceux-là je veux dire que je n’ai pas une tête de caution ! En venant devant vous, en rejoignant Nicolas SARKOZY, je veux simplement, modestement mais fermement apporter à sa campagne une dimension nouvelle, lui qui est ouvert aux idées des autres, une dimension empreinte de préoccupations sociales mais qui fasse place au mérite plus qu’à l’assistance, empreinte de la foi en une Europe fière et protectrice pour une France forte face aux défis de la mondialisation, empreinte de la croyance aux vertus de l’imagination et de l’innovation.

Merci à vous tous de penser que ces dimensions-là, le Centre peut utilement les apporter en prime au programme que votre candidat, notre candidat a choisi de défendre devant les Français.Nicolas, tu m’as fait l’amitié de venir à Issy-les-Moulineaux il y a quelques jours. Tu as dit à cette occasion toute la noblesse de l’engagement politique de ceux qui font que demain est une promesse et non  une menace.Derrière le beau slogan que tu as choisi, il n’y a pas seulement une promesse, il y a un espoir et cet espoir nous sommes nombreux à vouloir le faire prospérer avec toi.

Je veux te dire Nicolas que je suis là aujourd'hui parce que je crois en ton message, parce que je sens que les Français sont en train de découvrir la vraie nature de l'homme que tu es, et que je connais pour ma part depuis si longtemps…

Vous l'avez compris, mon choix est un choix de fidélité aux racines de la famille centriste qui m'a fait m'engager en politique et un choix de confiance dans un homme avec qui j'ai appris à travailler. Nicolas, c’est quelqu’un de bien !Nicolas, les rêves d’adolescent que nous avons partagés, les aspirations à servir nos concitoyens, à servir la France, voici venu le moment de les mettre en œuvre. A cet instant crucial pour toi et pour notre pays, je suis debout à tes côtés !"

André Santini

17/02/2007

Bayrou à la table des grands

J'ai à plusieurs reprises invité à lire des articles sur Agoravox. Ce site est passionnant. Du journalisme citoyen en ligne. A lire, cet article sur François Bayrou...

http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=19337

10:00 Publié dans 2007 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : udf, 2007, ps, ump, bayrou

14/02/2007

Carton rouge à Hollande !

Mais quelle mouche a piqué François Hollande ? N'ayant rien à craindre de Le Pen, le premier secrétaire du parti socialiste s'attaque maintenant au seul homme politique aujourd'hui en capacité de gagner l'élection présidentielle, je parle bien évidemment de celui que les Français placent aujourd'hui dans le tiercé de tête. De la part de François Hollande, ce n'est pas un faux pas mais une faute. Les réactions vont affluer. "Alors que les démocrates devraient tous se réjouir de voir François Bayrou devancer de plus en plus nettement dans les sondages le leader de l'extrême droite, François Hollande semble faire l'impossible pour remettre en selle M. le Pen", a déclaré le député UDF européen Jean-Louis Bourlanges à l'AFP. Le Premier secrétaire du PS a dit aujourd’hui sur Canal+ que "François Bayrou ne pouvait pas être au niveau de Jean-Marie Le Pen", le leader du FN étant à ses yeux, "le seul troisième homme possible". "Cet aveu de cynisme est le signe du profond désarroi que crée dans la garde rapprochée de Ségolène Royal l'impressionnante progression de François Bayrou dans les intentions de vote" a estimé Jean-Louis Bourlanges. Le député UDF Jean-Christophe Lagarde exprime le même sentiment dans un communiqué : "Faut-il que le doute soit fort et profond dans les rangs du PS sur leur candidate pour que le premier socialiste soit réduit à faire la publicité de l’extrême droite, à refuser d’autres concurrents que Le Pen en espérant prendre ainsi les Français en otage". De son côté, la sénatrice UDF Jacqueline Gourault a vu dans cette déclaration "un reniement total des idées sociales-démocrates" : "Si je comprends bien, M. Hollande souhaite que Jean-Marie Le Pen soit le plus haut possible (…) Il appelle à voter Le Pen ou quoi ? Peut-être les socialistes vont-ils lui donner des parrainages!".

17:00 Publié dans Parti Socialiste | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : udf, ps, 2007, bayrou, royal, ump