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08/10/2004

Proposition d'une commission départementale

Tracé de l’ A 24
Proposition de constitution d’une commission spéciale
Chargée de proposer un tracé


Monsieur le Président,

Le principe de réalisation de l’ A 24, qui dans mon esprit a un sens si elle relie l’ A 26 à l’ A 25, a été publié par décret au journal officiel.

L’article 2 du décret précise que le projet sera mis à l’étude en vue de définir les fuseaux des 1.000 mètres possibles puis d’adopter par décision ministérielle, après les phases de concertation locale, celui qui fera l’objet de l’étude d’avant-projet sommaire.

Cette décision sur le tracé ne peut laisser notre collectivité indifférente dans la mesure où notre territoire départemental et nos cantons sont concernés par le tracé historique.

Je connais les réserves, vos réserves sur le financement de cette infrastructure mais je place mon intervention à un autre niveau.

Je voudrais aborder deux points avant de faire une proposition.

- Premier point sur le tracé historique : le président du syndicat mixte, dans le cadre du débat public, a affirmé vouloir le rejeter totalement. Publiquement, notre collègue, Bernard HAESEBROECK, mais il n’était pas encore vice-président de notre assemblée, a exprimé un point de vue tout à fait différent.

Dans ces conditions, il me paraît extrêmement intéressant de connaître le point de vue de l’exécutif en sachant que cette perspective de suppression totale du tracé historique est aussi celle de Yves DURAND, député du Nord. C’est là une position nouvelle dont il faut tenir compte.


- Le second point concerne la question centrale du débouché en Belgique : le raccordement à la RN 58 belge via le Pont du Badou est une solution, dont on sait aujourd’hui, qu’elle ne convient pas aux Belges pour une raison essentielle et logique : les autorités notamment flamandes conçoivent le raccordement d’une autoroute française à une autoroute belge de 1ère catégorie et non à une route nationale.

Nous étions donc jusqu’à présent avec une position franco-française qui empêchait de voir bien clair sur la question.

Une position franco-belge devra se dessiner sur la question. Le décret ministériel suggère la mise en place d’une instance de concertation franco-belge.

Ceci étant dit, Monsieur le Président, je vous propose de prendre les devants et de réunir dans l’urgence une commission spéciale avec les conseillers généraux de l’arrondissement de Lille et ceux de l’arrondissement de Dunkerque, laquelle serait chargée de faire une proposition de tracé.

Notre collectivité, et je le pense sincèrement, est la collectivité qui est en mesure de faire une proposition porteuse de cohérence en matière de raccordement au réseau autoroutier belge et de justice pour nos territoires.

Pour ma part, je suis convaincu qu’un passage de l’ A 24 en Flandre française est une attente forte (de nombreux maires et conseillers généraux partagent cet avis). Je ne veux pas ouvrir le débat aujourd’hui mais vous comprendrez que j’attends beaucoup, Monsieur le Président, de la commission spéciale que je vous demande de convoquer dans les meilleurs délais.

Je vous remercie.

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