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01/10/2004

A 24

Sur le tracé historique :

- Refus des élus et des populations concernées.

Un véritable front du refus s’est instauré et ce depuis des années, sur le tracé historique. Que ce soit au Nord de l’Autoroute A 25 (partie du tracé comprise entre Lomme et Tourcoing) ou au Sud de l’A 25 ( Partie du tracé comprise entre La Bassée et Béthune), les élus de toutes tendances ont toujours relayé avec force leur refus de voir un tracé historique de l’autoroute qui serait une atteinte à l’environnement en même temps qu’une voie qui serait vite saturée en zone urbaine dense.

- Utilité d’un doublement de l’A1 ?

Ce front du refus s’est également appuyé sur le fait qu’un doublement de l’autoroute A1 qui n’assurerait pas une véritable fonction de transit serait un véritable échec. Seule une véritable voie de transit des flux est compatible avec les exigences de l’autoroute nouvelle.

- Question du débouché en Belgique.

Un raccordement de l’A24 à la route nationale 58 du réseau Belge n’est pas compatible avec le schéma de structure d’aménagement de la Flandre, selon les responsables Belges. La connexion d’une autoroute française à une route nationale créera inévitablement un véritable étranglement. A défaut d’un raccordement concerté avec la Flandre Belge, la jonction de l’A24 avec l’A25 provoquerait la thrombose de la métropole.

Conclusion =>

Le tracé retenu d’Amiens à Béthune ne pose par de problème. En effet, il paraît que la solution à retenir dans le cadre du tracé passe par Béthune mais en introduisant après Béthune une notion de parallèle à l’autoroute A 1. Le tracé actuel privilégie une forme de convergence dont nous avons démontré à la fois l’incohérence et la saturation évidente.


Une proposition d’équilibre en terme d’aménagement du territoire :

- Désenclaver les territoires.

Cette nouvelle autoroute structurante doit avoir un rôle de désenclavement pour un certain nombre de territoires de la région Nord Pas-De-Calais (Béthunois, Audomarois, Pays Cœur de Flandre).

- Désengorger la Métropole et rééquilibrer la distribution des infrastructures routières sur le territoire.

Déjà au cœur des infrastructures routières de la région, Lille concentre la majeure partie de l’activité du Nord Pas-De-Calais. Une desserte supplémentaire est donc non seulement contestable mais renforcerait d’autant plus les déséquilibre régionaux existants.


- Proposer un raccordement plus logique au réseau Belge (A19 / Désenclavement d’Ypres).

La ville Belge d’Ypres se trouve à l’extrémité d’un lien autoroutier avec l’agglomération de Courtrai qui la relie au reste du réseau Belge. Un prolongement de l’A24 au-delà de la frontière pour rejoindre l’A19 à Ypres permettrait non seulement de désenclaver la ville flamande – ce qui correspond au schéma de structure d’aménagement de la Flandre – mais assurerait aussi un meilleur raccordement au réseau autoroutier de l’Europe du Nord.

Un projet répondant aux attentes des acteurs économiques et politiques du territoire :

- Un projet nécessaire au maintien et au développement du tissu économique régional.

Acteurs économiques majeurs de la région Nord Pas-De-Calais, la Cristallerie d’Arques et l’entreprise Roquette voient leur développement ralenti par le manque d’infrastructures de transport et le relatif enclavement des territoires sur lesquels ces deux entreprises sont installées. Afin de favoriser une développement équilibré de la région, il est vital d’améliorer le maillage autoroutier des territoires les plus enclavés afin d’y maintenir une économie dynamique et d’attirer de nouveaux investissements.

- Tous les élus du pays Cœur de Flandre militent pour le tracé que nous proposons.

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