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15/11/2005

La crise des dernières semaines nous fait entrer dans " l’ère des choix "

Quand une société connaît les difficultés que nous venons de connaître, nul n’a besoin d’en rajouter. Cette règle, non pas du silence, mais de la décence au sens de la réserve pudique, je me la suis appliquée. Il n’était en rien nécessaire d’ajouter quelque parole que ce soit face à des actes d’une telle incivilité et je note avec prudence mais avec confiance que nos territoires, pourtant très urbanisés, ont été très significativement épargnés. Je condamne aujourd’hui avec la plus grande fermeté le langage du Ministre d’Etat chargé de la sécurité intérieure. En rien, je ne pense qu’il faille utiliser des mots grossiers pour qualifier " des " jeunes. Le résultat, nous l’avons eu sous nos yeux, ce sont bien trop de jeunes qui se sont aussi sentis disqualifiés par de tels propos. Mais tout cela est derrière nous. Je retiens des événements qu’ils constitueront un formidable accélérateur des changements profonds dont a besoin notre société française. Après le choc 21 avril 2002, après le non au récent référendum, est en train de se dessiner l’ère des choix. Pourrons-nous entrer vraiment dans le 21ème siècle avec les mêmes réflexes qu’au 20ème siècle ? D’après un sondage récent, les français ne sont massivement pas prêts à porter au pouvoir l’ancien parti socialiste. Et aucun signe ne permet de penser qu’il est en train d’évoluer, tellement il est englué dans une querelle des personnalités. A droite, Sarkozy vient de montrer qu’un Ministre d’Etat-président de parti ne fait pas un homme d’Etat. L’ère des choix dans lequel nous sommes entrés ressemblera t-il en 2007 à l’ère du non-choix comme en 2002. Ce serait la pire des choses. Mais le pire est t-il vraiment derrière nous ?

Commentaires

M. Vinckier,
2002 fût-elle vraiment "l'ère du non-choix", comme vous l'affirmez, où l'ère des nouveaux choix ?
D’élections en élections les Français en général, et les Lommois en particulier, confirment l’encrage profond du Front National dans le paysage politique. Une autre vision de la société que celle que vous semblez partager avec la majorité communale est possible, voire souhaitable. La différence majeure entre le XXème et le XXIème siècle est le glissement du traditionnel clivage Droite/Gauche vers une opposition Nation/Globalisation. Je me suis permis d’intervenir sur votre site (j’ai pu vérifier en le parcourant que vous avez l’honnêteté de laisser la parole à vos contradicteurs) car je me suis senti "visé", non pas personnellement mais idéologiquement, par le "pire" auquel vous faites référence à la fin de votre note. Et c’est nous qui jouons avec les peurs ? Je revendique le droit à la différence et souhaite de tout mon cœur que nos concitoyens confirment en 2007 les ébauches de 2002.

Écrit par : Luc Pécharman | 15/11/2005

réponse a mr luc pécharman

je viens de lire vos propos et je ne pense pas que le "problème" de notre pays soit seulement "politique".

les évènements sont la cause non pas de" la mondialisation "et du "politiquement incorrecte" mais bien d'une crise de civilisation occidentale.

Le F.N est un parti pas une solution pour le peuple Français qui a une Histoire et un héritage et un patrimoine a sauvegardé.

Nous ne sommes ni les Etats Unis ni un terrain de conflits inter ethniques pour les interets de quelques forces obscures.

Cela fait depuis 1981 que les Français de coeur et d'esprit "dorment" et que l'on fait tout pour qu'il dorment en "sécurité".

Je pense que la génération des 30 et 40 ans devraient se "réveiller" pour la mémoire deleurs ancêtres et le futur de leurs enfants.

L'argent et le pouvoir sont une chose , la Nation est une autre chose.
Nous n'avons pas à culpabiliser des erreurs de nos aieux mais faire de la FRANCE un exemple pour tous les autres pays d'Europe .

Écrit par : eduen | 21/11/2005

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