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15/01/2006

Carrefour de la Pichotte - actualité

A Frédéric Motte, Maire de Beaucamps-Ligny

Monsieur le Maire,

Vous avez choisi de passer à la vitesse supérieure sur un sujet que j’ai pris à bras le corps, à savoir la sécurisation du carrefour de la Pichotte à cheval sur les communes de Beaucamps-Ligny et Radinghem-en-Weppes.

 

Nous sommes en contact sur ce dossier, vous ayant jusqu’à présent parfaitement informé de toutes mes démarches. Pour la bonne compréhension des choses, je tiens à repréciser des éléments de chronologie après avoir rappelé que l’une des difficultés de ce dossier a pu venir du fait que Beaucamps-Ligny est dans le périmètre de la Communauté Urbaine de Lille quand Radinghem-en-Weppes appartenant à la Communauté de Communes des Weppes est hors périmètre Communauté Urbaine.

 

Ceci étant rappelé, le département fonctionne avec des plans routiers quinquennaux et il est exact que l’opération « sécurisation de la Pichotte » n’avait pas été inscrite dans le plan routier 2000-2005… qui avait été discuté en 2000. En ce qui me concerne, j’ai été élu conseiller général en mars 2001. Le 28 Juin 2002, vous m’avez transmis copie d’une lettre adressée à Monsieur Bernard Derosier, Président du Conseil Général où vous exprimiez votre souhait « d’implantation de feux tricolores qui fonctionneraient à certaines heures de la journée. Les accidents quasi-quotidiens sont parfois mineurs mais parfois beaucoup plus graves et nous obligent à trouver une solution ».

 

Suite à cette lettre, j’ai évoqué cette question avec le fonctionnaire territorial, subdivisionnaire départemental, Monsieur Joël Mayet. Nous avons de manière sérieuse évoqué à la fois l’opportunité de retracer la courbe de la route départementale (en venant d’Escobecques) et ce de manière à gagner en lisibilité. Je me suis même interrogé sur une autre opportunité consistant à contourner le village avec la possibilité de requalifier l’entrée du village de Radinghem-en-Weppes. Suite à cet échange, j’ai confirmé par courrier daté du 15 octobre 2002 à Monsieur Mayet la nécessité que nous avions de vous « donner une réponse sur la faisabilité ou non de la pose de feux tricolores ».

 

Nous avons donc convenu qu’une réunion devait réunir les maires des deux communes, les services du département et les services communautaires. Une réunion s’est tenue en mairie de Radinghem-en-Weppes le 13 Décembre 2002. Monsieur Vromant, fonctionnaire chargé des ouvrages de sécurité au Département était présent. Nous avons d’une certaine manière acté ce jour-là la nécessité de mettre à l’étude la pose de feux tricolores au carrefour de la Pichotte, laissant de côté la solution du contournement mais gardant à l’esprit l’opportunité de rectifier à terme la courbe à l’entrée de Radinghem-en-Weppes.

 

Les années 2003 et 2004 ont été consacrées à la réalisation du Plan Routier départemental 2000-2005. Le 13 décembre 2004, Rémi Pauvros, vice-président du Conseil Général chargé des infrastructures, a réuni les maires du secteur à Loos pour faire le point sur l’actualisation du Plan Routier Départemental. Vous n’étiez pas présent mais Jacques Pastour, Maire d’Englos, a pu insister devant le vice-président sur l’enjeu de sécurisation du carrefour. Monsieur le Maire de Radinghem-en-Weppes a abondé dans le même sens. Cette réunion des maires se tenait préalablement à une réunion très importante des conseillers généraux.

 

C’est ainsi que le 13 Janvier 2005, lors de la commission d’arrondissement des conseillers généraux, nous avons examiné le Plan Routier et les inscriptions au Plan. Le « Carrefour de la Pichotte » n’était pas inscrit au Plan et c’est suite à mon intervention que Bernard Derosier, Président du Conseil Général et président de séance au côté de Rémi Pauvros, vice-président chargé des infrastructures, a accepté que « eu égard à son caractère accidentogène et son faible montant (200.000 euros), l’opération soit finalement intégrée au Plan Routier 2005-2010 ». D’où ma communication du 13 Janvier 2005 me « félicitant de cette décision ».

 

Nous nous sommes rencontrés en mairie de Beaucamps-Ligny en mai 2005 et vous me précisiez que « pour faire avancer le dossier en communauté urbaine, il serait utile que le département transmette l’avant-projet sommaire aux services communautaires ». Là-dessus, Monsieur Joël Mayet, subdivisionnaire départemental m’a confirmé par lettre du 1er Juillet, lettre dont je vous ai adressé copie, les points suivants : « L’avant-projet n’est pour l’instant pas monté pour cette opération inscrite au Plan Routier en opération complémentaire et il convient de demander son inscription en opération prioritaire à l’occasion de l’actualisation annuelle ». Et Monsieur Mayet de préciser et sans préjuger de son inscription en opération prioritaire, les critères plaidant pour son inscription : « le caractère dangereux du carrefour, l’augmentation de la circulation due à des reports de trafic à partir de la RN 41 (7200 véhicules/j dont 4% de PL sur la RD 141b) et les demandes réitérées des maires depuis plusieurs années ».

 

Lors de la réunion des conseillers généraux du 20 octobre 2005, l’opération NLLG211 – RD 62/141b – Réaménagement de carrefour, a refait l’objet d’une nouvelle intervention de ma part. J’ai pu, au sortir de cette réunion, vous confirmer que l’opération était bien inscrite au Plan avec des études pouvant être envisagées pour l’année 2006. L’opération est ainsi prioritaire au sens où elle est inscrite dans les réalisations départementales au même titre que plusieurs centaines d’autres opérations sur le territoire de l’arrondissement de Lille.

 

Dans ces conditions, vous pouvez considérer que les choses ne vont peut-être pas assez vite. J’ai plaidé le 20 octobre 2005 pour des études rapides en 2006. Mais je ne peux pas vous laisser mettre en cause les services départementaux qui font au quotidien un travail remarquable. Le conseiller général du canton ayant dans cette affaire fait le maximum, l’année 2006 sera donc celle des études et nous devons nous mobiliser utilement pour que les travaux soient maintenant réalisés dans les meilleurs délais. Je ne peux vous donner d’éléments de calendrier plus précis et il appartient maintenant au vice-président du Département de vous donner son sentiment.

 

Dans ce contexte, je juge votre mobilisation utile même si elle jette une suspicion inutile sur le travail des élus, ce que je regrette. C’est la raison pour laquelle j’ai tenu à repréciser ce que fut mon action sur ce projet. Néanmoins, vous pouvez compter sur ma détermination pour redire au Vice-Président Pauvros tout l’intérêt qu’il y a à aller au plus vite sur ce dossier.

 

Restant à votre entière disposition et celle de vos administrés, je vous prie de croire, Monsieur le Maire, en l’expression de mes cordiales salutations.

Denis Vinckier

Conseiller Général du Canton de Lomme


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