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05/09/2006

Blocus, quand tu tiens les Libanais

La grande conférence financière de ces derniers jours pour venir en aide au Liban a fait passer au second plan la dure réalité des Libanais. Comme ces bombres à fragmentation d'origine américaine et véritables vestiges de la guerre du Vietnam, attéries au Liban et qui empêchent des milliers de Libanais du sud-Liban de regagner leur village. On compte une personne tuée par jour par ces bombes du passé qui n'auraient jamais dû transiter par le Liban. La preuve est fournie que les Etats-Unis ne sont pas en reste dans cette partie du monde qu'il utilise comme une véritable base arrière de toutes leurs mauvaises conjugaisons. La réalité, c'est aussi ce blocus qui continue. Ma belle-soeur qui était ce week-end en Angleterre pour un colloque m'a raconté le passage obligé par la Jordanie, manière pour Israel de contrôler tous les départs du Liban et de continuer d'imposer son blocus aérien couplé aux blocus terrestre et maritime. Tiens elle m'a aussi raconté comment dans les derniers jours de la guerre, lorsque l'avion israélienne a pilloné les autoroutes toutes neuves qui faisaient encore le lien entre la capitale et le sud, situées à 1 kilomètre de la maison à vol d'oiseau, elle s'est mise à courir dans la maison comme une folle, pensant que c'était tout l'immeuble qui était touché. Cela fait froid dans le dos et cela nous ramène à cette triste réalité: combien d'enfants, d'hommes et de femmes, seront demain atteints de troubles psychologiques sérieux. Car, une chose est sûre, on ne sort pas de telles horreurs indemne. Et pour résoudre ces troubles-là, le milliard d'euros dégagé ces jours-ci ne pourra pas grand-chose. Allez bonne journée...

07:30 Publié dans Liban | Lien permanent | Commentaires (0)

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