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27/11/2006

Volet "handicap" du schéma d'organisation sociale et médico-sociale du Nord

Monsieur le Président,

Monsieur le Vice-Président,

 

Tout le monde convient que nous sommes là dans un champ où les besoins sont immenses.

 

Sur le volet handicap du schéma, nous avons un document équilibré entre le bilan de l’exécution du schéma sur la période 2002-2006 (conçu comme un véritable tableau de bord qui démontre s’il en était besoin la complexité du sujet traité) et les orientations stratégiques pour les années qui viennent. Nous sommes ici dans un champ où le département est conforté dans son rôle de chef de file de l’action sociale et nous avons pris acte de l’interpellation qui a été la vôtre, Monsieur le Président, auprès du délégué interministériel aux personnes handicapées. S’il est un domaine sur lequel l’Etat ne peut pas ne pas être au rendez-vous, c’est bien celui-là, à la fois parce que les retards sont patents et pour la charge symbolique qu’il véhicule.

 

Le conseil départemental consultatif du développement social est d’ailleurs venu abonder dans ce sens puisqu’il a rappelé les bouleversements créés par la loi handicap mais aussi la mission de tous les acteurs, de toutes les associations, qui comptent beaucoup sur le département comme chef de file et nous mettons beaucoup d’espoir, au groupe UDF, sur la capacité que nous aurons comme chef de file, avec nos partenaires, à répondre aux enjeux posés.

 

Il suffit de lire l’ensemble des orientations stratégiques pour voir que l’horizon reste loin. La mobilisation doit donc être totale.

  • Totale pour connaître les besoins et les attentes et les structurer
  • Totale pour que le Maison Départementale des Personnes Handicapées répondre aux missions qui luis sont confiées notamment en matière d’accueil et de proximité
  • Totale pour apporter des réponses adaptées aux situations de handicap. Là, il faudra être plus stratégique, Monsieur le Vice-Président Albert Despres.
  • Totale pour innover. L’accès à la culture et l’aide aux aidants nous paraissent devoir constituer 2 priorités affirmées à amplifier dans le temps.

Ces deux observations étant faites, le groupe UDF votera pour le volet handicap du schéma présenté.

 

Conseil Général - 27 Novembre 2006

25/11/2006

François Bayrou à Lille le 14 Décembre

Dans la foulée de sa déclaration de candidature le 2 décembre prochain, François Bayrou animera un grand meeting régional à Lille-Grand Palais le Jeudi 14 Décembre à 19h30. La salle retenue est la salle Vauban, tout un programme pour celui qui entend reconstruire la France. François devrait passer deux jours dans le Nord à cette occasion. Nous aurons davantage de précision dans les jours qui viennent. Nous ferons un métro-bus au départ de Lomme-Lambersart à 18h30. La mobilisation ne fait que commencer...

08:24 Publié dans UDF | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : udf, bayrou, politique

19/11/2006

Bayrou face à Le Pen

J'ai regardé cette semaine l'émission de France 2 consacrée aux troubles-fête de la prochaine présidentielle. Arlette Chabot avait choisi d'opposer François Bayrou et Jean-Marie Le Pen. Sur Agoravox, un site que je recommande, le sujet a été abondamment traité et je vous conseille d'aller jeter un oeil sur l'article http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=15737 intitulé: Bayrou fait-il le jeu de Le Pen. En ce qui me concerne, j'ai trouvé Bayrou à la hauteur de ce que l'on attend de quelqu'un qui aspire aux plus hautes fonctions. Il a répondu point par point à Jean-Marie sur ce qui n'étaient pas des détails. J'ai senti un Le Pen flatté d'avoir à engager le débat sur ses aspirations profondes. Seul dérapage mal contrôlé, le mot "Ausweiss" lâché au moment où les deux hommes abordaient le sujet de la Nation. Personne n'a vraiment repris. Personnellement, j'ai trouvé cela choquant. Mais in fine, je suis fier de soutenir un homme, François Bayrou, qui a su trouver des mots et des paroles justes face à un Jean-Marie Le Pen, non pas décontenancé mais obligé de réagir en vérité sur les sujets abordés. Je me disais qu'il y avait dans ce face à face, le véritable second tour de la prochaine présidentielle, second tour des idées j'entends. Le Pen / Bayrou, ce sont deux idées de la France et deux idées de l'Europe. Bayrou ne fait pas le jeu de Le Pen, bien au contraire et au moment où Bayrou est entré solidement dans le jeu, l'enjeu est maintenant d'en faire sortir démocratiquement Jean-Marie Le Pen.

15/11/2006

Misère et solitude vont hélas ensemble.

Un rapport récent du secours catholique que vous pouvez lire en cliquant sur :

 http://www.secours-catholique.asso.fr/telechargements/rap...

fait le point sur un constat que l'on ressentait mais il semble que personne ne l'avait à ce point mesuré: le lien entre pauvreté et solitude. C'est pour mieux combattre ce phénomène que le secours catholique a réalisé cette étude. Au moment où à Lomme nous venons de faire le constat que 1 857 foyers lommois se situaient, en décembre dernier, en dessous du seuil de bas revenus (738,86 E pour une personne seule) et que 612 ménages percevaient le RMI en novembre dernier, il importe de tout faire pour permettre le retour à l'activité mais aussi (et surtout) de ne pas oublier que l'enjeu majeur de la lutte contre la solitude reste d'offrir gratuitement du temps avec les plus pauvres sans leur offrir systématiquement une aide matérielle concrète. Il y a là un vaste chantier. Le rapport du secours catholique trace des pistes.

12/11/2006

J'ai lu le dernier livre de Roger Vicot sur la sécurité

Si Ernest Renan faisait partie des lectures favorites de François Mitterrand, Roger Vicot n’a pas hésité à réinviter l’auteur de la célèbre conférence « Qu’est-ce qu’une nation ? » dans le débat d’aujourd’hui. Pour exprimer avec force qu’une nation doit « désirer clairement continuer la vie ensemble ». Son thème, c’est la sécurité mais comme il l’affirme d’emblée : « Elle ne doit pas être uniquement perçue comme un élément de contrainte, voire d’inégalité ». Et d’enfoncer le clou : « Elle constitue un droit, dont les policiers sont les porteurs et les acteurs. Et un droit pour tous les citoyens ». A partir de là, l’auteur chargé des questions de sécurité à Lille et à Lomme –sa commune associée-, a bâti sa réflexion autour de 10 chapitres tous plus passionnants les uns que les autres. L’homme politique est de gauche et il ne manque pas de se référer à la déclaration des droits de l’homme et du citoyen qu’il cite abondement en tête de chacun des chapitres pour mieux dénoncer « cette victoire sémantique et intellectuelle de la droite » qui a selon lui « réussi à faire croire que sécurité et ordre public sont synonymes ». C’est le mérite de ce livre que de chercher à convaincre que « la répression est nécessaire, que la prévention n’est pas le laxisme » et que les deux « ne sont pas incompatibles ». Finalement, l’auteur fait un plaidoyer argumenté d’une véritable sécurité universelle. Mais pour l’auteur, cette vision là s’inscrit à gauche d’où le titre sans équivoque de son livre : « Pour une sécurité de gauche : une sécurité républicaine contre la République sécuritaire » édité chez l’Harmattan dans la collection des « questions contemporaines ». Nous partageons sa philosophie quand il s’inscrit dans un humanisme intégral : « Une main tendue au cours d’une vie permet parfois d’éviter les pires dérives ». L’élu n’est pas naïf et il a l’actuel locataire de la Place Beauvau en ligne de mire : « Que certains gamins montrent des signes comportementaux inquiétants dès le plus jeune âge, c’est une évidence. Qu’on en déduise qu’ils sont de la graine de délinquant, de la mauvaise herbe (…) souligne une philosophie de la vie profondément inégalitaire ». Et Roger Vicot de lancer une décharge téléguidée : « La meilleure preuve que cela ne marche pas, c’est que personne n’a soupçonné, lorsqu’il avait trois ans, que Nicolas Sarkozy deviendrait aussi dangereux devenu grand ! ». Mais l’intérêt du livre n’est pas là. Il est bien dans les pistes tracées comme celle qui consisterait à « redéfinir le rôle et les missions de la police ». Pour Roger Vicot, les policiers méritent (notre) confiance et l’enjeu c’est bien « de faire de la proximité une dimension de la police ». Pas comme une option mais comme une dimension de base. Il cite en exemple les Koban japonais où sur 263.000 policiers, 85.000 sont affectés à cette mission de proximité. L’intérêt réside dans la formation des personnels et notamment « l’accueil et la prise en charge des victimes ». Et Roger Vicot de lancer un véritable pavé dans la mare : « Si la démocratie participative a un sens, que la police y … participe ». L’élu pense qu’il serait intéressant de faire des animateurs des comités de quartiers « des contacts réguliers de la police ». Nous sommes en phase avec lui quand il dit s’opposer à la présence policière dans les établissements scolaires, quand il oppose une France qui fait la guerre à la pauvreté et non pas aux pauvres, quand il espère une France qui reconnaisse tous les siens. Parfois l’auteur vante des perspectives qui se mettent en place comme les conventions tripartites (Villes-Clubs de Prévention-Conseil Général), véritables contrats. L’enjeu comme l’écrit l’élu : « Contractualiser le résultat humain, l’objectif à atteindre avec un jeune pris en charge ». Nous sommes enfin en phase quand il s’agit de se dire que la médiation sociale doit aujourd’hui faire l’objet d’une véritable reconnaissance sociale et que les efforts doivent porter sur la prévention précoce. C’est un point sur lequel nous avons convenu avec le vice-président du conseil général, à la veille de la réécriture de plan enfance-famille 2006-2011, de mettre l’accent. Comme nous sommes d’accord pour multiplier comme le suggère Roger Vicot d’accroitre les ALS (Acteurs de Liaison Sociale dans l’environnement Scolaire ». Le livre de Roger Vicot invite enfin à définir une grande politique pénitentiaire. Et là, « malgré les rapports parlementaires rédigés par des élus de droite et de gauche d’ailleurs, rien ne semble devoir bouger un jour ! ». Gageons que les temps qui viennent permettront d’engager des réformes pour que notre pays tourne le dos à cette triste réalité pointée du doigt par l’auteur dès le début de son livre : «  La France constitue aujourd’hui une exception en Europe. Nos prisons sont devenues au fil du temps de simples garderies à détenus (…) ». Bien d’autres points sont encore soulevés : la « marchandisation de la sécurité » et la « responsabilité des journalistes ». A ceux qui se prennent pour des metteurs en scène, il adresse enfin une mise en garde : « Faites du théâtre ou du cinéma ». Bref, vous ne perdrez ni votre temps, ni votre argent en achetant ce livre beaucoup moins polémique que ne pourrait le laisser entendre son titre. Non, Roger Vicot vient de commettre un livre utile au service d’une vision républicaine de la sécurité. Cette vision, je la partage dans ces grandes lignes. Je ne suis pas de droite. Suis-je pour autant de gauche ?  

 

17:55 Publié dans Lomme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, udf, bayrou, PS