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21/10/2007

Aragon avait dédié "la rose et le réséda"...

à deux communistes et deux chrétiens. Leurs noms: Gabriel Péri, Gilbert Dru, Honoré D'Estienne d'Orves et un certain Guy Môquet dont on va beaucoup parler demain dans les lycées.

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" La Rose et le Réséda "


Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Tous deux adoraient la belle
Prisonnière des soldats
Lequel montait à l'échelle
Et lequel guettait en bas
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Qu'importe comment s'appelle
Cette clarté sur leur pas
Que l'un fut de la chapelle
Et l'autre s'y dérobât
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Tous les deux étaient fidèles
Des lèvres du coeur des bras
Et tous les deux disaient qu'elle
Vive et qui vivra verra
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
Fou qui songe à ses querelles
Au coeur du commun combat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Du haut de la citadelle
La sentinelle tira
Par deux fois et l'un chancelle
L'autre tombe qui mourra
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Ils sont en prison Lequel
A le plus triste grabat
Lequel plus que l'autre gèle
Lequel préfère les rats
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Un rebelle est un rebelle
Deux sanglots font un seul glas
Et quand vient l'aube cruelle
Passent de vie à trépas
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Répétant le nom de celle
Qu'aucun des deux ne trompa
Et leur sang rouge ruisselle
Même couleur même éclat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Il coule il coule il se mêle
À la terre qu'il aima
Pour qu'à la saison nouvelle
Mûrisse un raisin muscat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
L'un court et l'autre a des ailes
De Bretagne ou du Jura
Et framboise ou mirabelle
Le grillon rechantera
Dites flûte ou violoncelle
Le double amour qui brûla
L'alouette et l'hirondelle
La rose et le réséda

Aragon: La rose et le réséda

À propos de « Liban, bonnes à vendre »

8278caeb20564208e144de51a6170e9b.jpgDéformer n’est pas informer
L'article de Maria CHAKHTOURA, dans l'Orient le Jour

Auteur de "Liban, bonnes à vendre", l’un des quatre reportages présentés dans l’émission Envoyé spécial diffusé sur FR 2 jeudi soir 18 octobre, la journaliste Dominique Torrès a voulu choquer, elle s’est révélée choquante. Choquante dans sa façon de conduire un reportage mené, délibérément à sens unique, versant dans la facilité. Choquante dans ses propos truffés de contre-vérités. Choquante dans son approche du sujet ne voyant que d’un seul œil un problème qui gagnerait à être abordé dans sa totalité.

Ce que Mme Torrès a montré est tout à fait exact concernant la maltraitance. Cela existe en effet dans certains cas au Liban comme dans d’autres pays. Mais le commentaire a souffert d’énormes lacunes et erreurs d’appréciation. Notre but n’est pas de développer une liste exhaustive des contradictions et manquements relevés. Mais lorsque la journaliste avance des chiffres très fantaisistes, sans livrer ses sources, le téléspectateur sérieux reste dubitatif. Quid de toute cette partie de la population qu’elle n’évoque pas et qui ne répond nullement à la description donnée dans le reportage, tant du côté des employées que celui des employeurs ?

Dominique Torrès est allée au plus pressé pour faire sensation et servir une cause pour laquelle elle se bat, ce qui est tout à son honneur. Mais elle a sacrifié à la facilité, tombant dans l’excès contraire et condamnant, par conséquent, cette autre partie de la population libanaise respectueuse, elle, des droits comme des devoirs de l’employée et de l’employeur à la fois. Droits pour lesquels, indépendamment de Caritas qui accueille et soulage les « filles maltraitées », des groupes d’avocats, de médecins, d’assistantes sociales, de professeurs d’universités sont engagés à fond.

Dans la situation dramatique que vit le Liban, le moment était mal choisi pour enfoncer le clou avec un sujet présenté superficiellement, partiellement et avec un parti pris pour le moins pernicieux.

L’esclavage moderne ne se situe pas seulement à ce niveau et au Liban exclusivement. Pas besoin de faire des milliers de kilomètres pour le montrer du doigt. Il se pratique ô combien et sournoisement dans les pays dit civilisés aussi. Alors, de grâce, informons, sans déformer.


19:45 Publié dans Liban | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Liban, actualité, esclavage, modem

18/10/2007

Quand le Grenelle de l’environnement s’intéresse aux causes des cancers

00c49a9ffa5878e8d7a0a9ebeb665c86.jpgIl y a une dizaine d’années, des médecins de Lomme avaient mené une enquête confidentielle…sur un sujet que l’actualité vient replacer au premier plan. Proches de leurs concitoyens, ils avaient osé pointer du doigt l’environnement industriel comme cause probable d’un taux de cancers plus élevé ici qu’ailleurs. Un argument balayé pendant longtemps d’un revers de main par ceux qui ne voyaient dans ce taux anormal que la conséquence des mauvaises habitudes alimentaires quand ce n’était pas la faute à des boissons trop alcoolisées. Personne n’a jamais écarté ces derniers facteurs mais voilà, il ne pouvait y avoir que cela. C’est l’Institut national de veille sanitaire qui a rendu récemment un rapport alarmant sur l’incidence des cancers apparus à proximité des incinérateurs entre 1990 et 1999. Bien sûr, il faut continuer à faire la part des choses mais ne plus se voiler la face. Etre dans un périmètre Seveso, avoir été pendant longtemps dans le périmètre d’une usine d’incinération, être dans le périmètre direct d’usines industrielles polluantes (photo prise au Marais de Lomme), ce n’est pas anodin. Cela l’est d’autant moins que l’on entend dire « qu’une expérimentation est en cours sur Lille, mais les experts estiment que cela ne représente qu’à peine 5% de ce qui devrait être fait ». Cela c’est pour la partie haute de l’iceberg. En dessous du niveau, côté habitants, certains commencent à se renseigner pour faire des études de sol. Cela coûte entre 100 et 400 euros. C’est cher, encore trop cher pour découvrir la réalité. Laquelle ? Que les terrains sont pollués, trop pollués. Que des personnes aujourd’hui décédées le doivent à ce passé industriel. L’important aujourd’hui, c’est qu’on en parle. Mais il faudra agir. D’abord en mobilisant les médecins sur cet enjeu de santé publique, en aidant les habitants et les associations locales dans leur exigence de transparence et en posant clairement une nouvelle équation pour l’avenir, en ouvrant les yeux sur les extensions industrielles.

17/10/2007

Refuser la misère

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12/10/2007

Mon ami Jacques Richir, candidat du Mouvement Démocrate pour Lille-Lomme-Hellemmes

d792d4172adcbf083c715b6c7e6dba62.jpgL'UDF-Mouvement démocrate vient de publier une première série de 41 investitures pour les élections municipales de mars 2008, parmi lesquelles Paris, Lille et Reims.

A Lille et à Reims, les listes MoDem seront menées respectivement par l'ancien député Jacques Richir, conseiller régional, et par le député européen Jean-Marie Beaupuy. La commission électorale a par ailleurs entériné le principe d'une liste Mouvement Démocrate au premier tour à Lyon et Marseille, mais sans accorder d'investiture pour le moment. La commission électorale est composée de 12 personnes, parmi lesquelles le président du MoDem François Bayrou, les députés européens Marielle de Sarnez, Bernard Lehideux, Jean-Luc Bennahmias (ex-Vert), les sénateurs Michel Mercier et Jacqueline Gourault, et la présidente de Cap 21 Corinne Lepage.

jacques-richir.fr est son site de campagne

Je connais Jacques Richir depuis 1989. Jeune militant, j'ai été le témoin de son engagement politique sans faille. J'ai, au fil du temps, pu constater qu'il connaissait Lille dans les moindres détails et j'ai été frappé par sa connaissance des communes associées de Lomme et Hellemmes. Sa sensibilité sociale et sa rigueur morale en font, au delà d'un parfait tête de liste (à mes yeux) pour notre mouvement, une formidable locomotive pour la rénovation politique à l'échelle d'une grande ville.