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23/03/2008

Mon intervention pour l'élection du maire

Cher(e)s Collègues,

C’est difficile pour moi de dire que je suis heureux de me retrouver seul ici mais si je me raccroche une seconde à Victor Hugo « c’est bien la nuit qu’il est beau de croire à la lumière ». Et s’il est une chose que l’on ne me retirera jamais, ce sont bien des raisons d’espérer.

La vie est ainsi faite et si la vie démocratique comporte son lot de satisfactions, elle comporte aussi son lot de frustrations. Celle qui consiste à être aujourd’hui le seul élu du Mouvement Démocrate à siéger sur ces bancs en est une grande dans la mesure où nous étions dans le mandat précédent 5 fois plus. Mais c’est ainsi, je le redis et cela n’est finalement qu’une des conséquences du résultat du 9 mars dernier.

Nous sortons en effet d’une période de confrontation des projets et nous avions collectivement souhaité que le débat soit de qualité. Vous vous étiez d’ailleurs exprimé Yves Durand dans ce sens lors de vos vœux à la population lommoise.

En ce qui nous concerne, nous avons été à la hauteur de cette exigence là, à défaut de l’être totalement dans les urnes. A l’issue de la compétition, il est à mettre au crédit de toute une équipe un véritable esprit d’échange, de dialogue, d’ouverture, d’audace dans les propositions et de respect des habitants. Je dis des habitants et non des électeurs car pour nous qui avions, avons et aurons toujours Lomme à Cœur, nos habitants forment une grande famille, une famille de citoyens que nous voulons de plus en plus acteurs de leur ville. Car être acteur de sa ville c’est aussi être un peu acteur de sa propre vie. C’est là une dimension qui existe dans notre commune notamment à travers la vie associative mais c’est une dimension qu’il s’agit aujourd’hui de revisiter en profondeur.

Je reviens d’un mot sur la séquence électorale, pour dire que nous avons certainement fait des erreurs à commencer par celle de laisser se propager des idées fausses comme celle qui consistait à dire que les élections étaient jouées et que des accords étaient d’ores et déjà ficelés sur des postes. Comme celle qui consistait à dire que nous aurions renié ce que nous étions ou avions dit à un certain moment donné. Celles et ceux qui ont manié ces arguments portent en eux le germe du populisme, c'est-à-dire ce poison qui mine la démocratie. Plutôt que chercher la hauteur du débat, ils se sont perdus dans les bassesses démagogiques.

Mais et ce n’est en rien pour les exonérer que je me dois de préciser que notre modèle de fonctionnement démocratique est en crise. La démocratie représentative ne peut plus être fondée sur le schéma traditionnel du politique secondé par une administration définissant à long terme pour la population, cette dernière ayant un rôle limité au choix des élus.

Ce type de modèle pose le problème de la désaffection du citoyen à l'égard de la politique donc, Cher(e)s Collègues, pour la vie de la cité. Ce malaise se traduit par l'abstention de plus en plus galopante et la montée en puissance d'un populisme primaire. Ces symptômes doivent trouver remède notamment par une démocratie rénovée.

Une démocratie rénovée c'est-à-dire active permettant de faire remonter régulièrement les attentes du citoyen au niveau le plus haut de l'exécutif communal, tout en l'associant aux décisions publiques.

Une démocratie active permettant de palier la lenteur du traitement des demandes des habitants et même parfois l'absence de réponse aux sollicitations, ainsi que la multiplicité des interlocuteurs à qui ils doivent s'adresser pour faire aboutir des démarches. Ce sont là autant d'obstacles au bon fonctionnement de la démocratie locale.

Le citoyen est dans l'attente d'une véritable concertation avec les décideurs publics. Il demande à pouvoir s'impliquer dans les orientations prises par la collectivité afin qu'il puisse exprimer son point de vue et réorienter si nécessaire les programmes. Il souhaite être associé aux évaluations des politiques réalisées.

Le citoyen demande aussi la mise en œuvre d'actions, d'information et de communication. Le citoyen recherche enfin un contact plus facile avec les élus et les fonctionnaires qui traitent leurs dossiers.

Face à ses diverses attentes, il est nécessaire d'apporter une ou des réponses, de prendre des engagements clairs et précis, afin d'associer les citoyens au processus décisionnel.

Voilà en quelques mots ce que constitue à nos yeux l'axe principal de la démocratie participative. Il réside dans un partenariat actif et positif entre citoyens, élus et fonctionnaires.

Alors il y a là un grand champ à explorer, des habitants à mobiliser, des outils nouveaux à mettre en œuvre, des technologies à mieux utiliser et je serai toujours disponible pour réfléchir à cette problématique pour laquelle il y a tout à inventer.

Cela fait des dizaines d’années que les uns et les autres disent qu’il est urgent de rénover la vie démocratique. Parce que nous partageons avec Yves Durand des valeurs communes et que nous portons sur la société le même regard critique et pas toujours optimiste, nous devons ensemble retrousser nos manches.

En ce qui me concerne, j’ai commencé à les retrousser puisque depuis 6 ans, j’ai pu observer la mise en place des comités de quartier dans notre commune, ayant siégé dans le comité de Délivrance pendant 3 années et dans celui de Mont à Camp pendant 3 autres années. Il faudra donc faire un bilan sérieux dans le cadre d’une large concertation.

Et puis, je le dis en direction de l’opposition, j’ai voté le budget de l’année en cours. Je sais bien que pour vous le centre est devenu ce juste milieu de comédie, camouflant démissions et compromissions. Mais demandez-vous comme l’a si bien exprimé un grand philosophe de ce siècle si cet espace où je me situe ne peut pas aussi désigner, « sur un chemin de crête, une marche et une démarche d’équilibre et de hardiesse. Une démarche qui parie sur les convergences des valeurs pourvu qu’elles soient des valeurs et qu’elles soient prises et comprises dans le plus pur et le plus haut d’elles-mêmes ».

Alors, si on commence à le penser, à droite et à gauche, on peut commencer à penser qu’un rocher bien placé peut changer le cours des choses. Mon ambition aujourd’hui est vraiment d’influer sur le concret et d’être modestement (Mais comment pourrait-il en être autrement) ce rocher bien placé qui peut changer certaines choses.

C’est au nom de cette grande et difficile mission que je m’engage loyalement vis-à-vis d’Yves Durand pour qui je voterai dans quelques instants.

27/02/2008

Quand la télévision métropolitaine s'intéresse à Lomme

Pour revoir l'émission

25/02/2008

Je mettrai en place un CCC (Conseil Cantonal de Concertation)

Fort de l'expérience acquise au cours de ces 7 dernières années, des contacts noués avec les populations de nos 10 communes et l'ensemble des élus, mais aussi les associations et toutes les forces vives, je propose comme ambition forte pour les années qui viennent, de :

  • mettre en place un conseil cantonal de concertation de 60 membres, comprenant 20 élus (2 par commune) / 20 associations (2 par commune) / 20 habitants (2 par commune) pour débattre de toutes les questions d’intérêt cantonal comme l’accueil de la petite-enfance mais aussi l'accueil et l’hébergement des personnes âgées et handicapées ou encore les déplacements.
  • valider avec la population (par le biais de consultations communalesle schéma des déplacements sur lequel nous travaillons depuis plusieurs mois avec mes collègues conseillers généraux d’Armentières et de la Bassée. Pour lutter contre les nuisances et sécuriser les déplacements, avec les maires et les associations concernées, nous mettrons parallélement en place un schéma cantonal des pistes cyclables et un schéma cantonal de hiérarchisation des poids lourds.

22/02/2008

Première réaction à ma proposition de débat public entre les candidats aux cantonales

Roger Vicot (PS) est le premier à réagir à ma proposition de débat public entre les candidats aux cantonales. "Quant au débat, je suis pour… mais entre les deux tours, si j’ai le plaisir d’y être. Laissons les habitants du canton se prononcer dans un premier temps sur la variété des propositions, dont certaines d’ailleurs ne sont pas éloignées, si j’en crois ce que dit le candidat communiste Jean-Pierre Staelens. En revanche, un débat sera sûrement très intéressant lorsqu’il s’agira de choisir entre deux alternatives, deux politiques différentes, deux visions du développement du canton dans le département. Pour ma part, je propose d’ores et déjà qu’il soit organisé le cas échéant par la presse écrite ou audio-visuelle, ce qui lui donnera une audience plus large".

20/02/2008

Je propose un débat public aux différents candidats aux cantonales

ac71b283ad818d9a9c31e85d944201d7.jpgCe soir seront connues les différentes candidatures pour les élections cantonales dans le canton de Lomme. Mon exigence, comme conseiller général en exercice, c'est d'essayer de porter le niveau de la campagne au niveau des enjeux auxquels nous sommes confrontés quotidiennement. C'est parce que je constate que mes adversaires ont parfois du mal à se positionner justement par rapport  aux enjeux réels que je propose un débat public entre les différents candidats. J'ai constamment montré que j'étais un démocrate et un démocrate aime le débat sur les idées. J'ai également fait en sorte au cours des 7 dernières années de mieux faire connaître le travail et les missions du conseiller général. Raison de plus pour vouloir un débat digne. Le seul moyen de l'avoir sur les enjeux réels du canton c'est de débattre ensemble. J'attends donc de l'ensemble des candidats qu'ils se positionnent par rapport à cette proposition. Je le souhaite de tout coeur car dans l'hypothèse où un tel débat ne se tiendrait pas, nous resterions et avec nous les électeurs-citoyens, avec un alignement de petits phrases, sorties les unes après les autres dans la presse locale. Cela a certes un intérêt mais l'intérêt supérieur dans une campagne, je le redis, c'est la dignité du débat, la considération que nous portons aux enjeux et la qualité des réponses que nous entendons apporter. J'attends donc...et en fonction, il sera toujours temps de trouver un lieu public. Personne, pas un maire, ne refusera à la démocratie de grandir un peu plus !