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30/01/2010

Quand mes amis dérapent...je rappelle que

...le centre est mon parti, la caricature son ennemie.

perso-castafiore1.jpgLe centrisme n’a jamais été pour moi un refuge mais une manière de prendre mes responsabilités et de les assumer. En 2007, au second tour de la présidentielle, entre le candidat UMP et la candidate socialiste, je n’ai pas hésité une seconde. J’ai non seulement choisi la seconde mais je l’ai exprimé clairement. J’avais conscience que ne pas choisir, c’était laisser le champ libre à Sarkozy. Quelques mois plus tard, au second tour des législatives, entre le député sortant socialiste et le candidat UMP, je n’ai pas hésité une seule seconde non plus. Le député sortant a été réélu avec quelques longueurs d’avance. Une bonne chose ! Aux cantonales de l’année suivante, je me suis présenté avec mon bilan globalement positif face à des candidats de droite et de gauche qui ne m’ont pas épargné. Eliminé du second tour, j’ai appelé à voter pour le candidat socialiste face au candidat UMP. Si tout cela était à refaire, je le referais. C’est ma cohérence, celle que j’ai assumée devant les électeurs ces dernières, jusqu’au bout.

Aux municipales de 2008, je suis entré dans une majorité de gauche au niveau communal. Yves Durand que j’avais combattu comme maire de la fusion avec Lille, n’était pas obligé de m’intégrer dans sa majorité dans la mesure où il a été confortablement réélu, et ce dès le premier tour. Je lui suis reconnaissant d’avoir montré par là qu’il était un homme d’ouverture en me confiant notamment la délégation de la démocratie participative. J’ai acquis beaucoup de considération pour nombre de socialistes lommois et je crois que la réciproque est vraie. Pour autant, le parti socialiste reste englué dans des affaires successorales pénalisantes pour l’idée que je me fais de la politique en générale et de l’alternance en particulier. Je ne me suis jamais mêlé des affaires internes d’un parti dont je ne partage ni l’histoire ni même certaines valeurs. J’ai juste cru que ce parti était capable de se rénover rapidement, dans la clarté et dans le respect de ses partenaires historiques et hypothétiques. A trop tergiverser et à trop calculer, le parti socialiste a vu laisser partir des pans entiers de son électorat vers le candidat Bayrou aux présidentielles de 2002 et 2007 et également vers Europe Ecologie aux dernières européennes. Je crois que le mouvement va s’amplifier à l’avenir.

peillon.jpgPlus que jamais, je crois l’avènement d’un parti démocrate et républicain nécessaire en France. Mais pour que cela advienne, il faut des volontés et des volontaires. Au stade où nous en sommes, ils sont bien peu nombreux à avoir pris des initiatives pour rassembler dans le respect des différences. Raymond Barre est mort sans avoir vu la recomposition qu’il appelait de ses vœux après la décomposition. Ces derniers mois, j’ai juste pu saluer le courage de Vincent Peillon, non pas d’avoir rompu avec Madame Royal mais d’avoir fait vivre un espace de dialogue avec quelques belles longueurs d’avance. François Bayrou a lancé parallèlement l’idée du parlement de l’alternance qui est une profonde marque de respect. Cette idée chemine dit-on mais loin des sunlights médiatiques. Souhaitons-le vivement !

Depuis des années, les centristes se sont dispersés dans des familles politiques différentes. Beaucoup s’en félicitent et je les comprends. Le centre divisé permet de mieux régner. C’est un fait et le mode de scrutin de la Vème république y est pour quelque chose. Cette situation est pénible car les centristes ont le même objectif : rassembler les françaises et les français. Où qu’ils soient, c’est leur motivation première, leur raison de vivre la politique. Je sais intimement que c’est le moteur essentiel de Valérie Létard, candidate aux prochaines régionales. Elle a incarné en notre nom un nouveau visage en 2004 dans le paysage régional. Nous l’avons soutenue à l’époque de toutes nos forces. Parlementaire méritante et reconnue de 2002 à 2007, elle est certes membre du gouvernement depuis cette date.

diligent cyliste.jpgCela autorise t-il toutes les formes de caricature ? Je ne le pense pas un instant et je réfute ce mode d’entrée en campagne de la part des mes amis politiques. En tous cas, ce mode d'animation ne peut pas être la marque de fabrique des centristes historiques, c’est à dire ceux qui ont permis l’émergence du Mouvement Démocrate. Ceux là mêmes qui se sont promis qu’ils animeraient sans cesse leurs campagnes avec des projets assis sur des convictions solides, ceux là mêmes qui ont fait pour toujours le choix du centre contre la caricature politique ! Pour une raison simple exposée en sont temps par notre ami le Sénateur Diligent et à laquelle nous devons toutes et tous rester plus que jamais fidèles : " il y a autant de bêtise dans un camp que dans un autre ". A bons entendeurs…

08:26 Publié dans Modem | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : politique, modem, bayrou, ps, ump

01/01/2010

EN 2010, tournons le dos aux étiquettes !

 

etiquette-personnalisee-cadeau.jpgJe m’intéresse aux marques et je sais combien elles structurent notre monde. On s’étonne tous les uns après les autres de l’échec du sommet de Copenhague mais les étiquettes productrices de CO2 sont partout dans nos rayons de basse consommation. Des élections approchent : chacun sort son étiquette, censée être le meilleur rempart contre l’étiquette du voisin. La pieuvre des étiquettes étend ses tentacules. Au lieu de rassembler, elle divise. Au lieu de satisfaire, elle en rajoute toujours dans une forme d’insatisfaction permanente. Il faut être toujours plus quelque chose, toujours plus à la mode, à la page, au rendez-vous. Cela créé des frustrations, des laissés pour compte des étiquettes, des exclus comme on dit. Nous sommes les 1er janvier, chacun se souhaite des bons vœux et c’est bien normal. En 2010, je rêve un peu, je souhaite que le monde lâche un peu les étiquettes pour mieux découvrir la vraie richesse humaine. Je pense que le bonheur quotidien est pour le coup à ce prix !