EN 2010, tournons le dos aux étiquettes !

 

Je m’intéresse aux marques et je sais combien elles structurent notre monde. On s’étonne tous les uns après les autres de l’échec du sommet de Copenhague mais les étiquettes productrices de CO2 sont partout dans nos rayons de basse consommation. Des élections approchent　: chacun sort son étiquette, censée être le meilleur rempart contre l’étiquette du voisin. La pieuvre des étiquettes étend ses tentacules. Au lieu de rassembler, elle divise. Au lieu de satisfaire, elle en rajoute toujours dans une forme d’insatisfaction permanente. Il faut être toujours plus quelque chose, toujours plus à la mode, à la page, au rendez-vous. Cela créé des frustrations, des laissés pour compte des étiquettes, des exclus comme on dit. Nous sommes les 1^er janvier, chacun se souhaite des bons vœux et c’est bien normal. En 2010, je rêve un peu, je souhaite que le monde lâche un peu les étiquettes pour mieux découvrir la vraie richesse humaine. Je pense que le bonheur quotidien est pour le coup à ce prix　!

Les premiers experts d'une ville ce sont les habitants

Quand nous pensons à Lomme dans les 10 années qui viennent, nous pensons à une ville plus verte, plus sûre, plus dynamique encore. Des grands débats sont aujourd’hui lancés et nous nous en félicitons. Oui, nous pensons que nous devons recréer de vraies places de village dans notre ville de Lomme, conçues comme de vrais lieux de convivialité. Mais il ne s’agit pas d’opposer les quartiers entre eux, au contraire. Chaque quartier à Lomme a son identité propre et c’est une bonne chose. Ce que nous devons améliorer, ce sont les liaisons « douces » entre les quartiers. Les 5 quartiers de Lomme ont des histoires différentes et c’est parfois hélas la structuration elle-même de la ville qui les éloigne. Dans les années qui viennent, nous devons réfléchir à tout ce qui pourra rassembler physiquement les quartiers de notre ville. Et dans ce domaine, certes il y a les experts, les cabinets spécialisés mais n’oublions jamais que les premiers experts de notre ville, ce sont ses habitants, qui vivent la ville au quotidien. Joyeux Noël et Bonne année 2008 !  

Une vue sur les jardins familiaux de Lomme, situés dans le quartier de la Mitterie, à proximité du stade des Ormes.

Et si en 2008, on refaisait davantage de jardins de ce type dans les quartiers, au pied des immeubles. Allez, on va dire que le débat est lancé !

Du compostage industriel au compostage individuel...

Sequedin, commune limitrophe de Lomme, est aujourd'hui connue pour disposer entre autres équipements d'un CVO communautaire, entendez centre de valorisation organique. Véritable usine de compostage industriel (avec une capacité de 100.000 tonnes/an), la récupération des gaz de fermentation est l'autre enjeu de centre. Mais Sequedin est une ville doublement exemplaire puisque la société locale des jardiniers de France m'a sollicité pour une dotation d'une trentaine de turbo-composteurs (image ci-dessous) d'une capacité de 400 litres. C'est donc avec plaisir que j'ai accepté de soutenir cette demande. Du compostage industriel au compostage individuel, Sequedin montre aujourd'hui le chemin pour limiter la production de déchets organiques. Je rappelle juste qu'ils représentent encore 50% du poids et le tiers du volume de nos poubelles ménagères...

Se promener à vélo avec des verts, c'est instrutif !

Tiens, dimanche, sur le coup de 9h45, j'ai pris mon vélo et je suis allé au point de rendez-vous donné par les verts de Lomme et Lille, soit sur le pont à bascule entre le Marais et les Bois-Blancs. Je n'ai participé qu'à la moitié de la visite car je devais dans la foulée remettre un cor de musique à l'harmonie municipale de Sequedin qui tout en fêtant la Sainte Cécile a également fêté  ses 110 ans. Bref, revenons sur le tour à bicyclette. Il m'a d'abord permis de discuter concrètement, dans le froid et le vent, avec nos amis écologistes de la possibilité d'une véritable trame verte dont ils ont dessiné les contours. Et je leur laisse bien volontiers la paternité de cette réflexion là. Pas de doute, ce liaisonnement doit pouvoir exister à l'avenir comme permettant des liaisons nouvelles et "douces" entre quartiers. Il m'a ensuite permis d'aborder l'autre débat. Celui qui porte sur les déplacements urbains à l'échelle des quartiers et sur les priorités à donner. Si la perspective de la LINO ouvre la voie à la possibilité d'une trame verte dans Lomme, un certain nombre d'autres facteurs plaident pour des requalifications urbaines qui intégrent le facteur environnemental. Le débat est lancé, d'une manière tout à fait responsable entre nous et je m'en félicite. Reste à convaincre Yves Durand de pédaler avec nous ?

Une vue de l'emprise SNCF à Lomme. La LINO devrait passer à gauche et avec elle la possibilité d'une trame verte faisant la liaison entre les quartiers du Marais et de Mont à Camp et qui trouverait un prolongement de l'autre côté avec les quartiers de Délivrance et la Mitterie.