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12/03/2008

Lettre à François Bayrou

1944897638.jpgCher François,

 

Ce petit mot, d’abord, pour te souhaiter de tout cœur de gagner dimanche. En gagnant à Pau, tu feras devant la France entière la démonstration que nous ne vivrons pas encore des décennies avec le si triste clivage droite-gauche.

Ensuite, pour te confirmer que je partage la stratégie actuelle du mouvement. Je précise néanmoins que là où des discussions aboutissent à des accords de gestion communale ou communautaire, il est bien entendu qu’ils doivent s’établir dans le respect des composantes politiques. Cela va sans le dire mais cela va mieux en le disant.

Ceci pour mieux réaffirmer que nous ne trancherons jamais la tête de l’un des nôtres sur l’autel des ambitions socialistes par exemple. Je pense à notre collègue Dominique Hallynck, conseiller général sortant et président de notre groupe, arrivé en seconde position derrière le candidat socialiste dans le canton de Bailleul.

J’ai parlé de respect des composantes. Si le candidat socialiste dans ce canton, au regard des accords établis dans le département, n’est pas capable de laisser continuer le conseiller général sortant travailler dans le sens de l’intérêt général, il est légitime que nous allions jusqu’au bout de notre logique.

Nous ne sommes pas socialistes et n’avons pas vocation à le devenir. Dominique Hallynck a honoré le mandat politique qu’il a occupé ces dernières années. Il a soutenu l’exécutif départemental dans le contexte que tu connais, contexte difficile des finances départementales.

C’est notre devoir commun de le soutenir de toutes nos forces.

Crois, Cher François, en notre indéfectible amitié.

Denis Vinckier, ancien Conseiller général du Nord

10:20 Publié dans Modem | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : modem, bayrou, politique, ps, cantonales

10/03/2008

Résultats des cantonales - canton de Lomme

2031103242.jpgrésultats

Je remercie ce soir les électeurs de l'ensemble des 10 communes du canton de Lomme qui ont voté pour moi, conseiller général sortant. Les résultats obtenus dans chaque commune démontrent une reconnaissance du travail accompli ces dernières années et c'est ma première et plus grande satisfaction. Pour le reste, la politique dans ce qu'elle compte de plus rude s'est invitée dans cette campagne. Nous y reviendrons. Merci encore à celles et ceux qui croient dans l'idéal démocrate !

07/03/2008

Petit mot à Roger Vicot

Roger, jusqu'à présent, je n'avais pas trouvé que tu avais particulièrement haussé le niveau de la campagne cantonale. Pas plus toi que les autres candidats d'ailleurs. Avec ton dernier tract intitulé "au delà des promesses, la réalité des votes de Denis Vinckier", tu as choisi, selon une méthode ancienne et contestable, de rabaisser un peu plus le niveau de tes propositions...puisque ta seule défense c'est l'attaque du conseiller général sortant démocrate. Je note simplement que j'aurais été le seul dans cette campagne à rectifier les propos honteux de l'UMP à l'égard des RMIstes. Tu n'as même pas pris la peine d'y répondre dans la clarté. Non, en bon soldat socialiste lorgnant la place, tu as préféré porter un coup à ton camarade démocrate, conseiller général sortant. Je le regrette sincèrement mais nos concitoyens mesureront avec ton tract que le conseiller général sortant n'est pas une simple machine à voter. A quoi bon voter pour quelqu'un dont on sait qu'il va voter pendant 6 années comme un seul homme ? Durant ces dernières années, il y a eu des années difficiles pour le département, pour nous élus centristes et tu le sais. Nous étions dans un groupe de droite en 2001, 2002, 2003 et 2004. Nous avons porté nos valeurs sociales et fin 2004, nous les avons revendiquées haut et fort dans un groupe centriste autonome. Si nous avons émis des votes contre ou des abstentions, c'est parce que nous avons porté des amendements et nos amendements n'ont pas été acceptés par la majorité socialiste...même si elle en eut parfois l'envie. Cela tu ne le dis pas. Nous avons essayé de construire une démarche constructive. Je le redis, nous ne sommes pas nous, démocrates, des machines à voter mais des hommes et des femmes capables d'amender, de regarder puis de voter. C'est parce que le contexte budgétaire est difficile encore davantage cette année, que nous avons eu le courage politique de soutenir la hausse de fiscalité. Jamais un socialiste n'aurait fait un tel geste politique. Cela tu omets de le signaler aussi. Ce n'est donc pas par calcul mais par solidarité avec l'exécutif que nous avons fait ce choix. J'aurais aimé que tu le reconnaisses mais cela était certainement trop difficile. Dans tous les cas, Roger, tu écris souvent de grandes tirades sur ton blog, tu philosophes (ce qui est très bien) mais rarement tu vises juste. J'espère que les électeurs, eux, viseront juste dimanche toute la journée. Bien à toi. Denis Vinckier

04/03/2008

Mon projet pour le canton de Lomme et des Weppes

1726175199.jpg Vous retrouverez ici mon affiche pour les cantonales, mon projet pour le canton de Lomme et un document diffusé sur Lomme.

affiche cantonales.pdf

profession de foi cantonales.pdf

TRACT Lomme cantonales 2008.pdf

03/03/2008

Ce soir, grande réunion publique de soutien à Jacques Richir

97859229.jpgCe soir, de Lille, Lomme et Hellemmes, nous nous retrouvons au Gymnase pour une grande réunion publique de soutien au candidat démocrate Jacques Richir.

Mon intervention au cours de cette soirée.

Mesdames, Messieurs, Chers Amis,

J’ai trouvé comme un symbole que tu ouvres, Guillaume, le bal ce soir comme j’ai trouvé symbolique que tu portes le message de François Bayrou aux Lillois. Merci à toi Guillaume, pour ta grande humanité. Et puis Merci à Jacques Geesen pour cette diversité de langage… Jacques Richir dit souvent et très naturellement que la rencontre avec des personnes de cultures différentes est une chance et nous avons mesuré avec toi Guillaume, au cours de cette campagne, l’étendue de cette chance, comme nous l’avons mesurée avec Mohamed, Djamilla, Vincent, Rahima et d’autres.

Vous le savez et vous le voyez, la diversité est une valeur pour cette liste emmenée par Jacques Richir, au même titre que la solidarité.

Les uns et les autres ont parlé, avec des mots propres, de cette valeur essentielle de solidarité que nous portons ensemble. Ce soir, je voudrais insister sur celle qui nous rassemble pour construire un avenir pour nos territoires, la valeur démocrate.

C’est au nom de cette valeur à la fois précieuse et fragile que j’ai décidé de rejoindre Jacques Richir et de l’aider, à fonder, en équipe, un nouvel engagement démocrate pour lille, lomme et Hellemmes.

J’insiste une minute, car il n’était pas si naturel que cela pour moi de rejoindre cette dynamique dans la mesure où j’avais en 2001 dénoncé une fusion autoritaire de Lomme avec Lille. Mais je l’ai fait, à l’époque, au nom d’une certaine idée que je me faisais de la démocratie. Démocratie rime avec respect des citoyens et pour nous démocrates, les actes d’autorité nous les réfutons absolument.

J’étais contre la fusion parce que j’étais pour la démocratie face à ceux qui étaient pour la fusion contre la démocratie.

Ce grand débat, parce que je suis un démocrate, je considère qu’il a été tranché par les urnes. Mal tranché peut-être mais tranché et je m’élève aujourd’hui contre ces extra-terrestres de l’UMP qui sont finalement contre la fusion mais aussi contre la démocratie car la démocratie ce n’est pas parader en camionnette au seul moment des élections ni donner la parole aux habitants n’importe comment. Non, la démocratie c’est respecter profondément les citoyens. Et le premier respect qui s’impose à celui qui fait acte de candidature dans une ville et qui veut la défendre, c’est d’y habiter vraiment.

Alors, en ce qui me concerne, je suis fier, avec nombre d’amis Lommois et je les remercie d’être avec nous ce soir, et notamment nos deux colistières lommoises, Dominique Keignart et Marie-Gabrielle Delannoy

Je suis fier que nous ayons su être à la hauteur des attentes de nos concitoyens. Car si ce n’est pas nous qui avons fusionné Lomme avec Lille, nos concitoyens ont compris que c’est sur nous démocrates qu’ils peuvent compter à l’avenir pour défendre Lomme, loin des calculs, en toute confiance. Ce n’est pas pour rien que notre liste à Lomme porte le beau nom de « Lomme à Cœur ».

Ce choix, nous aurions certes pu le faire sans Jacques Richir. Mais ce qui a pesé dans la balance, c’est son attention au sort des 30.000 Lommois et des presque 20.000 Hellemmois. C’est lui qui a proposé que nous puissions faire entendre la voix de ces 50.000 habitants au conseil municipal de Lille quand les autres leur réservent des strapontins ou se murent dans le silence.

Un maire attentif à tous, une réalité donc.  Je n’ai personnellement jamais douté que Jacques Richir puisse être cet homme politique là. Un homme passionné par sa ville, un militant que je connais depuis 20 ans.

Jacques, d’aucuns l’ont rappelé, est un homme aux multiples passions : la médecine qui l’a ancré sur Lille, la vie associative qui l’a amené à créer des milliers d’emplois de service à la personne.

Mais je crois que c’est sa passion de la culture, de l’Europe, des villes d’Europe alliée à une véritable passion de l’environnement qui l’ont amené à trouver dans le champ politique toute sa dimension. C’est parce qu’il a vu ailleurs qu’il pense que cela peut marcher ou pas chez nous. Et s’il a mené le premier le combat contre un grand stade, il l’a fait au nom d’une certaine idée de l’équilibre des quartiers dans la ville et pour préserver une capacité à développer des transports en commun adaptés à une ville moderne.

Et c’est parce que Jacques Richir, c’est ce foisonnement des passions toutes cohérentes qu’il incarne l’homme politique moderne.

Il sort des cartes mais l’homme politique moderne doit être un géographe. Il récite l’histoire, mais l’homme politique moderne doit la connaître pour préparer l’avenir. Il rassemble des hommes et des femmes, expérimentés et d’horizons différents, mais c’est l’avenir de la politique française qui doit s’écrire de cette manière.

Cela fait donc 20 ans que je l’observe et finalement cela saute aux yeux, sa simplicité et son ambition me font penser à celles d’hommes comme André Diligent, Jacques Delors ou François Bayrou.

Mesdames, Messieurs, Chers Amis, j’ai appris en ce qui me concerne, la politique avec André Diligent, ce maire très emblématique de Roubaix, grand sénateur de la République.

Alors ce soir, je dis à André qui est parti rejoindre son étoile en prenant le soin de nous laisser la charrue, que j’ai trouvé à Lille un homme passionné par sa ville à l’identique, un homme que j’ai décidé de suivre parce qu’il donne du sens au grand combat démocrate que nous continuons de mener.

Dans une ville qui concentre beaucoup de difficultés sociales, et je sais de quoi je parle comme conseiller général de Lomme, nous sommes véritablement devant une nouvelle frontière. Au-delà de cette nouvelle frontière s’étendent certes des domaines inexplorés mais aussi des problèmes non résolus ou des contradictions évidentes.

  • Frédéric Lambin a parlé d’indignation
  • Mohamed Abdelatif a parlé des plus faibles
  • Martine Pattou a parlé de plan pour l’habitat existant

Ensemble, avec Jacques Richir nous voulons explorer cette nouvelle frontière et c’est la raison pour laquelle Lille a trouvé dans cette campagne un candidat démocrate à la hauteur des enjeux, solide et expérimenté, qui porte les réponses nécessaires.

Mesdames, Messieurs, Chers Amis, je vous demande d’accueillir chaleureusement Jacques Richir, candidat démocrate à la mairie de Lille.