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05/05/2007

Je ferai tandem aux législatives pour le mouvement démocrate avec Brigitte Brame

Notre décision est prise, il faudra mener le combat démocrate de toutes nos forces au lendemain de la présidentielle. Comme responsable de circonscription, j’avais pris la décision il y a plusieurs mois d’encourager vraiment la parité en demandant à ma suppléante de 2002, Brigitte Brame, de mener le combat. Je ne reviens pas aujourd’hui sur cette décision importante. Mais c’est un devoir pour moi, qui suis élu de l'UDF, conseiller général de Lomme, que de m’impliquer totalement dans cette élection législative. C’est pourquoi nous avons pris la décision de reformer avec Brigitte un tandem pour faire gagner les idées démocrates dans les urnes les 10 et 17 juin prochains. Brigitte est la seule femme déclarée à ce jour parmi les candidats dans la 11ème circonscription. Avec elle comme titulaire et moi comme suppléant, nous porterons haut et fort les valeurs et la couleur orange (synonyme du changement) du mouvement démocrate dont les fondations seront posées à Paris ce jeudi 10 Mai.

13:25 Publié dans UDF | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : udf, bayrou

29/04/2007

40% d'indécis... cela laisse une marge non ?

Selon un sondage TNS-Sofres pour RTL et Le Monde, les électeurs français sont encore très indécis à une semaine du second tour de l'élection, notamment chez les partisans de François Bayrou dont près de 40% n'ont pas pris de décision. Parmi les électeurs de Bayrou (18,57% des voix au premier tour), 61% ont arrêté leur choix et ceux-là penchent plutôt pour la candidate PS (31%) que pour l'UMP (23%), tandis que 7% s'abstiennent.

28/04/2007

Un débat utile à la France, pour sortir de la caporalisation

medium_bayrouetroyal.jpgAu sortir de ces deux heures de « dialogue », beaucoup retomberont dans l’exercice perpétuel, à savoir mettre en avant ce qui a pu paraître diviser les deux protagonistes et non ce qui a pu les rassembler. Avant le débat, les partisans de Sarkozy avaient trouvé une ligne de conduite à tenir face à ce qui devait bien être une « première » dans l’histoire de la 5ème République. C’est ainsi que l’on a entendu Mme Pécresse dire que Mme Royal jouait la présidentielle à pile ou face. Et d’ajouter : « Nous aurions préféré avoir un soutien franc et massif en faveur de Sarkozy ».

 

Mais le débat est passé par là au motif que 16 millions d’électeurs avaient un véritable droit à l’information. Il faut le rappeler et si ce droit n’existait pas, nous voyons bien à quoi nous aurions droit : la caporalisation. Pour ne pas subir l’alignement, il faut regarder les réalités en face. Le dialogue engagé a été de qualité parce que établi dans la clarté. Et ce qui apparaît tout aussi clairement, c’est ce que les uns et les autres avaient peut-être oublié depuis dimanche soir dernier : les problèmes de la France sont toujours là. Et c’est de ces problèmes là et des solutions à apporter que Ségolène Royal et François Bayrou ont pu parler.

 

Je retiens d’abord cette envie de construire le pluralisme, elle est commune et Ségolène Royal tourne le dos aux vieux démons socialistes. « Rien n’est plus nécessaire que de faire bouger les lignes. Il faudra bien des unions plus larges » a lâché François Bayrou. Pour moderniser, il faut « absolument tourner le dos au verrouillage médiatique ». Cela doit passer par la loi précise François Bayrou. Je retiens ensuite sur l’Europe une convergence sur les objectifs. Ce qui est peut-être différent, c’est le temps et la manière de présenter les choses. Mais les deux débatteurs ont l’Europe au cœur. Je retiens enfin une plus grande convergence sur les questions économiques et sociales que l’on veut bien le dire. Jusqu’à présent, nous étions dans les propositions à l’état brut. Sans dialogue, nous pouvions en rester aux préjugés. Ségolène Royal assure « qu’elle n’est pas une femme de dogme ». Je ne prends pas la phrase pour argent comptant. J’attends. J’écoute. J’entends : « Le pacte, nous pouvons l’orienter, l’adapter ». J’entends que ce sont les partenaires sociaux qui seront en première ligne sur la mise en place d’une sécurité sociale professionnelle. J’entends que certaines dépenses publiques peuvent rapporter plus qu’elles ne coûtent. Je veux bien que cela ne parle pas à certains, mais à moi conseiller général, ce discours me parle. On ne fait pas toutes les dépenses avec un objectif de pure rentabilité à court terme. Sur les 35 heures, le débat s’instaure et François  Bayrou lui-même est venu conclure la séquence : « Personne ne détruira cet équilibre. Ce n’est d’ailleurs pas ce que propose Nicolas Sarkozy ». Le débat le plus animé a finalement été celui sur les retraites. Mais je n’ai pas senti là encore que les positions étaient inconciliables.

 

Prenant François Bayrou en flagrant délit de « surenchère sociale » sur la question des « petites retraites », Ségolène Royal a même conclu hâtivement : « Nous dépenserons ensemble, là où c’est nécessaire ». Les convergences étaient réelles sur les questions de vie quotidienne. François Bayrou et Ségolène Royal partagent cette évidence : «Il n’y a aucune chance d’avoir un pays en sécurité si on ne l’apaise pas ».

 

Voilà, pour une fois, il fallait montrer que l’on peut débattre sans faire allégeance. C’est d’ailleurs le grand intérêt de ce débat d’avoir pu faire la démonstration que c’est en dialoguant que l’on progresse. Oui, ce débat aura été d’une très grande utilité. A suivre donc… Je doute que celui de mercredi prochain soit de la même nature. Il ne vise pas le même objectif et pourtant… comme l’a dit François Bayrou : « Si la confrontation continue, c’est la France qui perd… ». Nous, nous voulons faire gagner la France. Car nous sommes tous mis en demeure de devoir faire bouger les choses. Je confirme, je vote Royal.

13:55 Publié dans 2007 | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : udf, bayrou, royal, politique, ps

26/04/2007

Une occasion historique de changer la donne selon DSK

http://www.dailymotion.com/video/x1t7s3_dsk-europe-1-250407

Interview parue dans Nord-Eclair - 25 Avril 2007

Denis Vinckier a débuté dans la vie politique aux côtés d’André Diligent, l’ancien maire de Roubaix, grande figure politique du centre. Vinckier a choisi. C’est Royal. Parce qu’être centriste, c’est être « d’abord social et généreux »


Dès dimanche, vous n’avez pas caché votre intention de voter Royal au second tour. Pourquoi ? 

>> Nous n’allons pas nous, centristes, rester spectateurs d’une élection présidentielle. Le 6 mai, il y a un 2e tour, je m’excuse de le rappeler ! Je comprends bien la stratégie de l’UDF qui pense aussi aux législatives, aux prochaines municipales, à 2012 mais, d’ici là, il y a le 6 mai. Je n’imagine pas que François Bayrou dira de ne pas aller voter, c’est un démocrate. Il dira que les électeurs sont libres de leur choix.

Donc, en prenant déjà position, c’est ce que vous faites ? Vous manifestez votre liberté ?  

>> Etre libre, c’est dire la situation qui est la mienne. La campagne a été rude. Et plus rude à droite qu’à gauche, vis-à-vis de l’UDF. On ne peut pas vouloir tuer au maximum, avant le 1er tour, et embrasser au second... On ne peut pas, non plus, faire comme s’il n’y avait pas eu cette campagne de premier tour ! A gauche, il y avait une interrogation vis-à-vis de l’UDF et de François Bayrou mais j’observe qu’au PS, il y a des gens qui pensent qu’on peut travailler ensemble. Il n’y a pas d’avenir pour la politique française sans ce rassemblement nécessaire. Il faut réunir les gens dispersés, contre vents et marées. Il faut forcer le destin.

C’est là que vous pensez à André Diligent, votre père en politique ?  

>> Je ne parle pas à sa place. Surtout pas. Mais je me rappelle qu’il a dit à Bayrou, venu ici le voir peu avant sa mort, "ne cède jamais !". Aujourd’hui, il regarderait ce qui se passe avec beaucoup de recul, c’était sa méthode, et avec sa liberté. Dans cette région, André Diligent a incarné le centre. Et, moi, je pense qu’on ne peut pas être centriste et voter Sarkozy. En revanche, on peut voter pour quelqu’un qui a un projet social. Il faut rappeler, quand on est centriste, qu’on est d’abord social et généreux. Il faut le rappeler pour ne pas rendre l’inéluctable possible. Alors, oui, je voterai Ségolène Royal.

Les autres élus UDF de la région attendent que Bayrou ait parlé pour se prononcer. Pas vous ?

>> J’ai anticipé sur le fait qu’on sera libres de faire ce que l’on veut. J’ai la plus haute estime pour François Bayrou. Et je ne donne pas de consigne. Je donne un signe.  • PROPOS RECUEILLIS PAR FLORENCE TRAULLÉ

15:00 Publié dans Diligent André | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : udf, bayrou, royal