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03/07/2007

Notre avis sur les nouvelles orientations en faveur de la jeunesse

Intervention au nom du groupe UDF-MoDem

Conseil Général du Nord

2 Juillet 2007

 

Monsieur le Président,

Madame la Vice-Présidente ,

Chers Collègues,

Nous avons souvent eu l’occasion d’échanger sur ces questions sensibles, liées à la jeunesse, qui rappelons-le, ne constitue pas une catégorie sociale en tant que telle mais un âge de la vie, des âges de la vie pouvons-nous même dire.

Sous l’impulsion de nombreux partenaires, des ministères jusqu’au milieu associatif, en passant par les collectivités territoriales, un volume d’aides extrêmement important est déjà déployé en direction des jeunes.

Mais tout le monde s’accorde, à commencer par nous élus départementaux, pour dire qu’il faut remédier à la complexité des dispositifs et donner une plus grande lisibilité aux actions de tous.

Ceci étant dit, vous nous proposez aujourd’hui d’aller plus en avant en donnant un SIGNE très clair en direction de celles et ceux qui sont l’AVENIR du Nord, un habitant sur quatre dans notre département a en effet entre 9 et 24 ans.

Ce signe, vous souhaitez l’imprimer, dans la concertation, en associant les 2 âges de la jeunesse (l’adolescence et l’entrée dans la vie adulte) à 3 valeurs essentielles : la citoyenneté, l’autonomie et la solidarité.

Ce travail entamé, cette réflexion s’accompagne d’une approche plus transversale de la politique en direction des jeunes et c’est une avancée salutaire. Il suffit pour s’en convaincre définitivement de croiser 3 chiffres : 1 jeune sur 4 est touché par des problématiques santé lourdes, 1 jeune sur 4 parmi les 18/25 ans de notre département est au chômage et le logement HLM est la solution logement de 32% des ménages de moins de 30 ans.

Sur les publics jeunes en très grande difficulté, notre cœur de cible départemental, entre compétences obligatoires, facultatives et volontarisme, nous prenons acte de la volonté de mieux fédérer les moyens pour renforcer le suivi et l’accès aux droits.

Pour les jeunes qui découvrent la vie d’adulte, l’idée d’une aide à l’installation nous paraît aller dans le sens d’un certain nombre de préconisations et de revendications convergentes.

S’il s’agit de faciliter l’entrée dans le logement par l’achat d’équipement de base, le tout soumis à un dispositif de prêt à taux zéro, le département a montré, semble t-il, qu’il pouvait dans le partenariat gérer ce type d’aide.

Sur les cautions, nous avons défendu l’idée dans un autre cadre, de leurs suppressions comme les dépôts de garantie pour les locataires et suggérions de les remplacer par un système efficace d’assurance mutuelle. Pouvons-nous expérimenter ce dispositif dans un cadre départemental ? C’est une question pour laquelle nous n’avons pas la réponse. Mais nous pourrions en avoir un début en vous écoutant…

Pour les jeunes collégiens, l’idée de mieux cerner leurs centres d’intérêt est opportune. Et si sur la base des conclusions, nous devions décider de la création d’un chéquier jeune (en trouvant peut-être une définition moins mercantile), nous vous suivrons, tant en effet nous savons tous qu’une licence sportive, une activité culturelle ou de loisirs peut avoir un coût pas toujours supportable par les familles.

Ceci me permet de conclure, Chers Collègues, en notant que cette singularité française du modèle familial –soutien majeur des jeunes dans la réalisation de leurs projets- est peut-être trop absente non seulement du document mais des réflexions entamées. Le coût d’un enfant a été multiplié par 4 en 30 ans.

De même que sont peu évoqués, le rôle et la place, de tous les mouvements d’éducation populaire. Ils ont souvent une histoire et des pratiques qui méritent que nous continuions à les associer fortement à nos ambitions.

Enfin, je regrette au nom de notre groupe, que une nouvelle fois, le travail du Conseil Départemental Consultatif du Développement Social (CDCDS) ne soit rendu public qu’ici, c'est-à-dire le jour de notre délibération.

Nous croyons fortement dans l’approche partenariale et territorialisée avec des plate formes jeunesse à l’échelle des Directions Territoriales car l’enjeu à terme est bien de bâtir des contrats avec les communes, les intercommunalités et les acteurs de terrain.

Il y a encore du chemin à parcourir mais celui emprunté jusqu’à présent nous apparaît relativement bien balisé. C’est la raison pour laquelle notre groupe votera en faveur du cadrage que vous nous proposez aujourd’hui.

29/06/2007

Sarkozy est partout...

http://www.dailymotion.com/video/x2ed9t_sarkozy-compare-a...

25/06/2007

Vous connaissez les dessins de Placide ?

http://www.leplacide.com/archive-Avec-son-Nouveau-Centre,...

22/06/2007

... et à Lille, il y a des surfeurs !

Pour mieux connaître Jacques Richir, qui sera tête de liste aux prochaines élections municipales, cliquez sur :

http://www.jacques-richir.fr/index.php?option=com_content...

A vos commentaires !

20/06/2007

Valérie Létard

Dans mon livre publié en 2006, j'avais eu l'occasion d'évoquer à plusieurs reprises l'action et l'engagement de Valérie Létard, sénatrice du Nord et depuis hier secrétaire d'Etat chargé des solidarités.

 

Je ne peux rien enlever sur le fond à ce que j'ai écrit, c'était à la fois sincère et juste. Pour ce qui est de la situation actuelle, je sais qu'elle est triste de ce nouvel "éparpillement" des centristes. Elle considère (elle s'en est expliquée hier soir sur la chaîne parlementaire) que le pari de la présidentielle étant perdu, le temps de l'action est venu. Elle a parallélement exprimé sa conviction qu'elle respectait celles et ceux qui avaient fait un autre choix. C'est le mien et celui de nombreux élus et militants du MoDem.

 

Tout cela n'enlève rien à la très grande estime personnelle que je lui porte. J'ai travaillé avec elle pendant 3 années. 3 belles années !

 

Voici donc les quelques pages de mon livre où je parle de celle qui est aujourd'hui secrétaire d'Etat...

 

"Déboussolés par la disparition de celui que nous suivions, nous avions trouvé en François Bayrou une boussole solide et orientée vers le même cap. André Diligent est parti avec la certitude que « François Bayrou ne lâcherait rien ». Pour faire complètement notre deuil, il nous fallait encore retrouver, à côté de Jean-Marie Vanlerenberghe, une figure dans l’espace central pour notre région. C’est chose faite aujourd’hui et même si l’histoire est encore fraîche, je suis maintenant intimement convaincu que nous avons trouvé un « nouveau visage » pour nos idées en la personne de Valérie Létard, aujourd’hui Sénatrice du Nord et Conseillère régionale. Elle développe la même sensibilité centriste, réformatrice et sociale qu’André Diligent. Elle a, à la faveur d’une élection régionale qui s’est tenue dans un contexte difficile, fait briller l’étoile UDF, faisant dire au Président de la Région « qu’elle honorait la politique ». Les mêmes compliments émanaient bien souvent des rangs de la gauche à l’égard de l’ancien Maire de Roubaix.

Ce qui me frappe, moi qui ait travaillé assez longuement avec André Diligent et qui ait appris à connaître Valérie Létard, c’est une forme de parallélisme saisissant entre ces deux Sénateurs du Nord, que deux générations séparent. Je ne pense d’ailleurs pas qu’ils aient eu à se rencontrer souvent. Tout pouvait distinguer celui qui eut le privilège d’être doyen de cette vénérable institution qu’est le Sénat et qui était issu de la Démocratie Chrétienne et celle qui, à la faveur des dispositions nouvelles de parité obligatoire, s’est imposée comme la benjamine « sympathique et bosseuse » du Sénat tout en étant issue du parti social-démocrate (formation laïque, émanation historique du parti socialiste démocrate qui avait réuni les socialistes hostiles au programme commun de la gauche). Le mérite de cette soudaine alchimie revient à François Bayrou qui suggéra de fonder une nouvelle UDF, unifiée politiquement mais respectant l’histoire de chacun. Cette construction là posa ses fondations chez nous, au Congrès de Lille en 1998. Inutile d’insister pour faire reconnaître que cette combinaison a forcé le destin, à la fois de l’UDF dans le Nord mais bien au-delà.

Deux sénateurs, mais une seule devise connue pour les deux, commune donc et authentiquement centriste : « On peut être profondément social sans pour autant être socialiste ». L’un et l’autre ont eu leur propre laboratoire de la politique de la ville, André Diligent à Roubaix et Valérie Létard d’abord à St Amand-les-Eaux comme assistante sociale puis à Valenciennes comme élue chargée de la politique de la ville. L’un comme l’autre savent refuser les honneurs faciles. André Diligent, au zénith dans les sondages, deuxième personnalité citée après le président américain, encouragé par ses amis pour être le candidat des réformateurs à la Présidence de la République en 1965, refusa catégoriquement. Cette histoire le faisait rire et il pensait qu’il n’était pas fait pour cela. Pour des raisons personnelles, il déclina à plusieurs reprises des responsabilités ministérielles, dans des gouvernements de droite ou de gauche. Sans le malheur qu’il eut à affronter avec la disparition de sa femme dans des circonstances tragiques, laissant dès lors seule une fille handicapée, il n’est pas impossible de penser qu’André Diligent aurait accepté de plus hautes responsabilités, aux seules fins de servir Roubaix, bien sûr. Bien des lettres qu’il recevait commençaient d’ailleurs par « Monsieur le Ministre ». Cela le faisait sourire.

Valérie Létard, quant à elle, a tout simplement refusé en 2004 un poste de Ministre rattaché au logement et à la ville. Pour ne pas brusquer les étapes et ne pas laisser en plan un groupe UDF naissant au Conseil régional. Ce Ministère là, avec ces compétences là, André Diligent l’avait refusé à Michel Rocard, alors Premier Ministre. Je peux multiplier ces parallèles mais je ne peux les inventer. Ils s’offrent donc à moi et à nos militants comme autant de raisons de croire que la phase de deuil est derrière nous, que nous avons commencé à écrire la suite de l’histoire, avec une touche féminine. Un vrai clin d’oeil de l’histoire si on ne cache pas plus longtemps le côté « macho » que pouvait avoir parfois André Diligent, comme bien des hommes de sa génération".

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