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23/11/2007

Liban: message du Docteur HADDAD, Président du CPL

f5343dce8651a071ce00abdb5d9f3ffd.jpgExtrait : "En effet, dans ce monde moderne où le terrorisme s’est taillé une place prépondérante et l’intolérance s’est érigée comme moyen de communication, l’exemple que peut donner le Liban sur la coexistence entre ses différentes composantes devrait prouver que le choc des civilisations n’est pas une fatalité et que les êtres humains, avec un brin d’intelligence et de responsabilité, peuvent vivre ensemble et bâtir, en commun, leur société".

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Photo prise en 1997, le Général (au centre) est exilé en France. A droite, mon grand ami Rabih Traboulsi.

20/11/2007

Le 5 octobre 1958 : l'appel de Charles Hélou au Libanais, plaidoyer pour la fraternité

f611964e6b223ebfdfb0b68da004b08d.jpg« La gravité de la situation ? Chacun de nous s’en rend compte. Chacun de nous sait que ce qui est en cause, c’est le destin du Liban, c’est le “vouloir vivre en commun” des Libanais et un ensemble de valeurs qui font que la vie mérite d’être vécue. Les origines du drame et les responsabilités qu’il met en cause ? Ce n’est pas ce problème que je vais maintenant aborder puisque c’est ce problème-là qui ajoute à nos divisions – et, puisqu’à tour de rôle chaque moitié de la population a cru pouvoir s’insurger pour ce qu’elle a considéré comme la défense du Liban. »

Les moyens “d’en sortir”, voilà ce qui doit préoccuper chaque Libanais en ce moment. “En sortir” dignement, équitablement, sans amertume de part ni d’autre, sans esprit ni besoin de revanche. Retrouver la paix comme avant, le travail comme avant, se retrouver comme avant unis et fraternels. Pour “en sortir”, les ressources de ce pays sont immenses. Non point seulement ses ressources économiques (qui s’épuisent moins facilement que ne l’auraient cru bien des experts), mais d’abord et essentiellement ses ressources morales. Malgré les tristesses et les deuils, malgré les excès et les violences, une même volonté de durer et de faire durer cette commune patrie, une volonté de survivre ensemble, venue du plus profond de tous les citoyens, renouvelle chaque matin son œuvre opiniâtre de rapprochement, de conciliation, d’unité.

De cette sagesse et de cet élan qui sont l’élan et la sagesse de la vie elle-même, en face de tous les risques de désagrégation, nous avons chaque jour quelque preuve nouvelle. L’une des plus éloquentes, à mes yeux, est bien celle que viennent de nous donner spontanément les journalistes de toutes tendances en décidant de se rencontrer pour un engagement d’honneur, pour un essai et pour un exemple de réconciliation nationale. On verra, par ailleurs, les modalités de leur accord. Qu’ils aient eu, en même temps, l’idée de laisser l’un de leurs plus anciens confrères, maintenant ministre de l’Information, publier un même éditorial dans tous les journaux d’aujourd’hui montre aussi à quel point, dans les circonstances les plus dramatiques, l’esprit d’abnégation et la plus grande délicatesse peuvent s’épanouir. Je ne voudrais pas abuser de cette liberté qui m’est laissée. Je voudrais seulement dire que ce que les journalistes, en dépit de leurs divergences d’opinion, ont pu réaliser aujourd’hui, le pays tout entier peut le réussir merveilleusement demain.

De part et d’autre, la presse a eu ses martyrs. La rencontre des journalistes n’en est que plus méritoire, plus significative, plus émouvante. Entre Dikran Tosbath et Abdallah Machnouk, entre Georges Ameira du Amal et Assad Mokaddem du Siassat et même, parmi les modérés, entre Ghassan Tuéni, René Aggiouri, Toufic Metni et tous les autres, les représentants du Hayat et du Yom, le pacte qui s’est conclu en présence des présidents des deux syndicats de la presse n’est pas un pacte d’abdication des principes, mais de conciliation et d’apaisement. Une réunion comme celle des journalistes, aujourd’hui, ce sont toutes les fractions du pays qui peuvent, qui doivent la tenir à brève échéance.

Nous sommes, de par notre structure, le pays des divergences inévitables et de l’union nécessaire. Nous n’avons le choix qu’entre la fraternité ou la mort. C’est bien cette conviction commune à tous les Libanais qui explique la dernière élection présidentielle et le choix de l’homme devenu, pour nous tous, le symbole même de l’unité nationale et l’arbitre naturel de nos difficultés et de nos conflits. La réconciliation nationale, qui doit intervenir dans l’ordre, dans la justice et le respect de l’autorité, ne peut être que l’œuvre du compromis politique et de l’arbitrage. »

14/11/2007

Un maire du canton président du CESR...

6a80509d2b0d0de7a3d6f14cefc7b120.jpgOn pense souvent que les maires sont retraités. Ils le sont parfois mais ce que l'on ignore bien souvent, c'est qu'ils ont mené une vie professionnelle et que le mandat de maire, ils l'accomplissent en plus d'activités parfois débordantes. C'est notamment le cas d'un jeune maire du canton qui a été élu hier président du CESR régional. Frédéric Motte a en effet derrière lui deux mandats de maire de Beaucamps-Ligny et encore un devant puisqu'il a annoncé qu'il se représentait. Le CESR qu'il présidera désormais est une assemblée consultative placée auprès du Conseil régional et de son président avec lesquels il forme la Région. Il réunit 113 membres issus du monde économique, social et associatif que l'on identifie comme les "forces vives" de la région Nord-Pas de Calais. Il est ainsi un lieu unique d'échanges et de compréhension mutuelle, un laboratoire d'idées, une force permanente d'analyse et de propositions destinées à éclairer le choix des décideurs politiques. Véritable chambre de réflexion au service de la région, le CESR émet des avis et des rapports sur tout domaine de la vie dans le Nord-Pas de Calais, concourant ainsi à l'administration de la région. Il est obligatoirement saisi par le président du conseil régional pour donner son avis sur le projet de plan régional et son bilan d'exécution annuel, sur les orientations budgétaires et le budget régional, ainsi que sur les orientations générales dans les domaines sur lesquels le conseil régional est appelé à délibérer (éducation, formation, communication, transports.) De plus, une saisine volontaire peut être initiée par le président du conseil régional ou par le préfet de région. Le président du Conseil régional peut saisir le CESR sur tout sujet à caractère économique, social ou culturel, ou l'associer à des instances de concertation. L'initiative du préfet peut concerner des questions relevant de l'action de l'Etat en région ou des questions que le gouvernement souhaite mettre en débat. Depuis la loi du 6 février 1992 relative à l'administration territoriale de la République, le CESR dispose d'un pouvoir d'autosaisine sur toutes les questions entrant dans les compétences de la Région. Le CESR peut être amené à réaliser des missions d'évaluation, en fonction de sujets précis. Au regard de ce cahier des charges, il n'y a pas de doute, notre jeune maire va changer de dimension...en ajoutant une belle corde à son arc. Au delà du fait que Frédéric était dans cette affaire le candidat du MEDEF régional, je suis sûr qu'il fera bénéficier l'institution de son expérience de chef d'entreprise à l'international et aussi de son expérience d'élu local. Ces deux expériences là, au delà des étiquettes est précieuse. C'est certainement là que s'est faite la différence avec les autres candidats, fort respectables. Je n'ai pas de doute que le nouveau président associera toutes les organisations et l'ensemble du CESR dans une vision partagée pour faire entrer le CESR de plein pied dans la modernité !

CESR

22/10/2007

Des espaces verts difficiles à entretenir dans les collèges.

f99ea1caf2f1acad4ecc4a76b4011f23.jpgCe jour, au conseil général, j’ai d'abord pu relayer la forte préoccupation née d’une récente application d’une directive européenne concernant les machines dangereuses dans les SEGPA des collèges. « Ces machines ont souvent fait l’objet de dépenses importantes de la part de la collectivité départementale et … dorénavant les collégiens de SEGPA pourront regarder et seulement regarder les machines. Dans ce contexte nouveau, seul le professeur pourra usiner les pièces ». Je tenais à faire partager cette préoccupation notamment des parents d'élèves mais aussi de toutes les équipes éducatives. Le vice-président Bernard Baudoux, chargé des collèges, a convenu qu’il y avait là une vraie source d’inquiétude pour l’avenir et a demandé à Bernard Derosier, comme parlementaire, de se saisir de la question. J’ai également demandé à ce que des dispositions soient prises pour l’entretien des espaces verts des collèges. « En effet, nous avons de beaux collèges et souvent de grands collèges, avec des espaces paysagers qui embellissent aussi nos quartiers.(Ici photo du collège Jean Zay dans le quartier de la Mitterie à Lomme). Raison de plus pour que nous nous posions bien la question d’un entretien de qualité ». J’ai ainsi expliqué que sur le terrain, « les équipes avaient souvent acheté des matériels performants. Mais les difficultés rencontrées dans le recrutement des contrats aidés laissent augurer d’une pelouse qui croîtra à mesure des désengagements de l’Etat. Et puis, tailler les haies, couper les arbres, c’est devenu un vrai métier ». Sur ce point, le vice-président Baudoux a précisé « qu’il travaillait à la question. Dans le cadre du transfert des TOS, on pourrait envisager que des équipes EMOP puissent tourner et se professionnaliser ». J’ai enfin pointé du doigt d’autres points sur lesquels nous devrons débattre : les moyens de l’accueil dans les collèges, l’avenir de la technologie, la place des personnels médico-sociaux dans les établissements.

 

 

Guy Môquet

cf71e1394ea00c7dcb68e712ed56768c.jpg« Nous obliger à parachuter en plein cours un savoir sur un seul et unique personnage, sorti de son contexte, c'est manquer de respect à notre métier » : je ne suis pas loin de partager cette observation de Claudie Martens, cosecrétaire générale du SNES. En ce qui me concerne, j'appelle à la rescousse Louis Aragon (voir ci-dessous) et je rappelle qu'il y a toujours lieu de distinguer le devoir de mémoire et le travail de mémoire. (Voir à ce sujet les propos d'Yves Le Maner dans la Voix du Nord de dimanche). Et j'ai, ces jours-ci, comme la drôle de sensation que l'on mélange les deux. Etrangement, volontairement et peut-être dangereusement... non ?