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09/03/2009

La ou les fusions en débat...

A lire sur le site la semaine du Boulonnais

boulogne.jpgÊtre ensemble pour être plus fort : réalité ou utopie ? Raison politique ou intérêt général ? Entre le rapport Baladur, les avancées des intercommunalités, les initiatives de collaboration entre communes, l'idée de fusion n'est pas neuve, y compris à Boulogne.

C'était le sujet du café-actualité proposé par Grégory Suslamarre, conseiller municipal Modem. « Notre philosophie est de regarder ailleurs, voir comment les choses se passent et d'associer la population à la réflexion. Les démocrates doivent alors se retrouver et échanger ». Ce café-actu se déroulait samedi en présence d'une quinzaine de personnes. Grégory Suslamarre avait invité Denis Vinckier, conseiller communal de Lomme délégué à la démocratie participative, ancien conseiller général et Pierre Yana, conseiller communal et communautaire de Dunkerque. Denis Vinckier a évoqué l'expérience de Lomme avec Lille. « Je n'étais pas contre le projet de fusion en soi, mais j'étais surtout pour un référendum ». Or le projet de fusion est allé très vite et il est aujourd'hui effectif. « Avec le recul, je pense qu'un référendum éveille toutes les passions, bonnes ou mauvaises. Aujourd'hui, je me demande : si le non l'avait emporté, est-ce que ça aurait été une bonne chose pour notre commune ? Le sujet de la fusion est avant tout le sujet de l'aménagement du territoire ».

En matière de fusion, le Dunkerquois a aussi un parcours riche, en plusieurs étapes. D'abord, l'absorption de Malo, Rosandael dans les années 60, la création de la communauté urbaine de Dunkerque ensuite, la première de France et la tentative avortée de fusion entre Dunkerque et Saint-Pol/Mer et Fort Mardyck en 2006-2007. Ce que Pierre Yana en retient, c'est que c'est la notion de solidarité entre les communes qui doit être l'un des moteurs importants en matière de fusion. « C'est de cette manière que chacun y trouve son compte, affirme-t-il. Mais les gens n'aiment pas qu'on tripote le jeu électoral. Et dans ce cas-là, ça ne fonctionne pas ». Lui va bien au-delà du Dunkerquois puisqu'il imagine bien une métropole littorale, alliant Dunkerque, Calais et Boulogne. « Si nous ne nous étions pas battus ensemble, nous n'aurions jamais eu l'Université du Littoral. De même, créer une grande façade métropolitaine maritime serait un plus pour la région, pour le pays ». Le débat s'est ensuite poursuivi avec cette fois un point de vue plus boulonnais.

Prochain café-démocratie au café Jeanlain, place F. Sauvage, vendredi à 18h45 sur l'Europe.

13/07/2008

Hommage à Geremek, figure populaire européenne

Geremek.jpgA la page 182 de mon livre "Ne cède jamais", j'évoquais cette grande figure populaire européenne dont j'apprends le décès accidentel. "Pour l’Europe, Bronislaw Geremek aurait été un grand président de ce Parlement. C’était notre choix, celui de la clarté, celui qui faisait éclater le mur de Berlin de la politique européenne. Les appareils partisans ont réfuté ce choix au nom des avantages acquis. Insupportable pour l’idée que nous nous faisons de l’Europe. Insupportable, eu égard à l’idée que nous nous faisons de la démocratie. Cet épisode quasiment passé inaperçu disqualifie le PS et l’UMP. On n’est pas contre dans la campagne, pour au moment de la distribution des privilèges. Ce n’est, de notre point de vue, rien d’autre que du mépris pour l’électeur et du poison pour la démocratie".

26/06/2008

Clin d'oeil à l'histoire

lillom.jpg

15:35 Publié dans Lomme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : parc, loisirs, europe, politique

11/06/2008

François Bayrou

carnaval 042.jpgPour retrouver François Bayrou lors de la clôture de la convention du Mouvement Démocrate consacrée à l'Europe.

05/06/2008

Logement: Un rapport du Comité Européen des Droits Sociaux qui interpelle

« Entre 400 000 et 600 000 logements (soit plus d’un million de personnes) continuent d’être exposés à des risques sanitaires dus à des conditions de vie médiocres", écrivent les experts du Comité Européen des Droits Sociaux qui avait été saisi en 2006 d’une part par ATD Quart Monde, et d’autre part par la Fédération des Associations Nationales de Travail avec les Sans-Abri (FEANTSA).

"Sur une population de 60 millions d’habitants, 100.000 sont sans abri, trois millions sont mal logés et 5,6 millions sont dans une réelle vulnérabilité résidentielle", précisait à propos de la France un expert de la FEANTSA, lors d’une audience publique.

La France a ratifié la Charte sociale européenne révisée le 07/05/1999 et a accepté les 98 paragraphes de la Charte révisée. La France a également accepté d’être liée par le Protocole sur les « réclamations collectives » le 07/05/1999. La France avait ratifié la Charte sociale européenne le 09/03/1973 et le Protocole qui réforme le mécanisme de contrôle le 24/05/95.

En tant qu’avancées, le Comité Européen des Droits Sociaux note la définition des critères d’un logement décent (décret n°2002-120 du 30 janvier 2002) et la mise en oeuvre d’un dispositif d’urgence visant à la prévention des expulsions (Circulaire n °UHC/DH2 n° 2004-10 du 13 mai 2004).

Après ce rapport, le comité des ministres du conseil de l’Europe devrait adopter une résolution ou adresser une "recommandation" à la France pour l’inviter à se mettre en conformité avec la charte sociale.