Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

13/03/2008

Image de campagne

2006974624.jpgVoilà une image de campagne. Pour la petite histoire, je suis arrivé le dernier au centre de livraison des professions de foi pour le 1er tour des cantonales et des communales avec une voiture chargée comme un camion. Il était 11h55 que j'ai eu terminé de décharger et de déposer l'ensemble des bulletins et des circulaires devant le centre de gestion de Lezennes. En fait, il était moins une car à 12h, il aurait été trop tard. Comme quoi, tout cela ne tient pas à grand chose.

Jeter des ponts, c'est utile...

224416768.jpgLe hasard fait parfois bien les choses. Ce matin, pour ma dernière inauguration comme conseiller général, nous n'inaugurions pas une station d'épuration ni même le côté droit ou gauche de la rocade nord-ouest, non nous inaugurions un pont. Je suis donc heureux que le sort ait ainsi choisi un pont. Un pont qui relie deux villages. Jeter un pont, ce n'est pas facile et ce ne sont pas les spécialistes des ouvrages d'art qui me contrediront. Techniquement, c'est passionnant mais les contraintes sont de tous ordres. Cela coûte aussi cher. Mais au moment où certains voudraient se passer des départements, force est de constater qu'ici, entre Englos et Hallennes lez Haubourdin, c'est grâce au département que l'on va pouvoir passer d'un village à l'autre. Voilà donc un pont utile, neuf, qui résistera longtemps à tous les aléas. Je remercie encore les services du département et selon l'adage, je vais laisser aller les voitures sous et sur le pont, tout en faisant le pont à un autre. Mais il reste d'ici-là à franchir le pont aux suffrages comme on disait à l'époque romaine. Jeter des ponts, c'est utile et la plus belle démonstration est ici aujourd'hui, sur la Route Départementale 952, entre Englos et Hallennes, à quelques mètres d'une maison d'arrêt. La boucle est bouclée.

12/03/2008

Lettre à François Bayrou

1944897638.jpgCher François,

 

Ce petit mot, d’abord, pour te souhaiter de tout cœur de gagner dimanche. En gagnant à Pau, tu feras devant la France entière la démonstration que nous ne vivrons pas encore des décennies avec le si triste clivage droite-gauche.

Ensuite, pour te confirmer que je partage la stratégie actuelle du mouvement. Je précise néanmoins que là où des discussions aboutissent à des accords de gestion communale ou communautaire, il est bien entendu qu’ils doivent s’établir dans le respect des composantes politiques. Cela va sans le dire mais cela va mieux en le disant.

Ceci pour mieux réaffirmer que nous ne trancherons jamais la tête de l’un des nôtres sur l’autel des ambitions socialistes par exemple. Je pense à notre collègue Dominique Hallynck, conseiller général sortant et président de notre groupe, arrivé en seconde position derrière le candidat socialiste dans le canton de Bailleul.

J’ai parlé de respect des composantes. Si le candidat socialiste dans ce canton, au regard des accords établis dans le département, n’est pas capable de laisser continuer le conseiller général sortant travailler dans le sens de l’intérêt général, il est légitime que nous allions jusqu’au bout de notre logique.

Nous ne sommes pas socialistes et n’avons pas vocation à le devenir. Dominique Hallynck a honoré le mandat politique qu’il a occupé ces dernières années. Il a soutenu l’exécutif départemental dans le contexte que tu connais, contexte difficile des finances départementales.

C’est notre devoir commun de le soutenir de toutes nos forces.

Crois, Cher François, en notre indéfectible amitié.

Denis Vinckier, ancien Conseiller général du Nord

10:20 Publié dans Modem | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : modem, bayrou, politique, ps, cantonales

10/03/2008

Résultats des cantonales - canton de Lomme

2031103242.jpgrésultats

Je remercie ce soir les électeurs de l'ensemble des 10 communes du canton de Lomme qui ont voté pour moi, conseiller général sortant. Les résultats obtenus dans chaque commune démontrent une reconnaissance du travail accompli ces dernières années et c'est ma première et plus grande satisfaction. Pour le reste, la politique dans ce qu'elle compte de plus rude s'est invitée dans cette campagne. Nous y reviendrons. Merci encore à celles et ceux qui croient dans l'idéal démocrate !

07/03/2008

Petit mot à Roger Vicot

Roger, jusqu'à présent, je n'avais pas trouvé que tu avais particulièrement haussé le niveau de la campagne cantonale. Pas plus toi que les autres candidats d'ailleurs. Avec ton dernier tract intitulé "au delà des promesses, la réalité des votes de Denis Vinckier", tu as choisi, selon une méthode ancienne et contestable, de rabaisser un peu plus le niveau de tes propositions...puisque ta seule défense c'est l'attaque du conseiller général sortant démocrate. Je note simplement que j'aurais été le seul dans cette campagne à rectifier les propos honteux de l'UMP à l'égard des RMIstes. Tu n'as même pas pris la peine d'y répondre dans la clarté. Non, en bon soldat socialiste lorgnant la place, tu as préféré porter un coup à ton camarade démocrate, conseiller général sortant. Je le regrette sincèrement mais nos concitoyens mesureront avec ton tract que le conseiller général sortant n'est pas une simple machine à voter. A quoi bon voter pour quelqu'un dont on sait qu'il va voter pendant 6 années comme un seul homme ? Durant ces dernières années, il y a eu des années difficiles pour le département, pour nous élus centristes et tu le sais. Nous étions dans un groupe de droite en 2001, 2002, 2003 et 2004. Nous avons porté nos valeurs sociales et fin 2004, nous les avons revendiquées haut et fort dans un groupe centriste autonome. Si nous avons émis des votes contre ou des abstentions, c'est parce que nous avons porté des amendements et nos amendements n'ont pas été acceptés par la majorité socialiste...même si elle en eut parfois l'envie. Cela tu ne le dis pas. Nous avons essayé de construire une démarche constructive. Je le redis, nous ne sommes pas nous, démocrates, des machines à voter mais des hommes et des femmes capables d'amender, de regarder puis de voter. C'est parce que le contexte budgétaire est difficile encore davantage cette année, que nous avons eu le courage politique de soutenir la hausse de fiscalité. Jamais un socialiste n'aurait fait un tel geste politique. Cela tu omets de le signaler aussi. Ce n'est donc pas par calcul mais par solidarité avec l'exécutif que nous avons fait ce choix. J'aurais aimé que tu le reconnaisses mais cela était certainement trop difficile. Dans tous les cas, Roger, tu écris souvent de grandes tirades sur ton blog, tu philosophes (ce qui est très bien) mais rarement tu vises juste. J'espère que les électeurs, eux, viseront juste dimanche toute la journée. Bien à toi. Denis Vinckier