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28/01/2005

Orientations budgétaires 2005

Lomme – commune associée à Lille
27 Janvier 2005


Monsieur le Maire délégué,
Chers Collègues,

Exercice rituel pour notre conseil communal consultatif, le débat sur les orientations budgétaires revêt toujours sur Lomme un caractère particulier et surréaliste.

Particulier car vous nous invitez à voter alors qu’aucune commune ne le fait et pour cause, ce n’est pas le sens de la loi que de demander un vote. Ce qui est demandé, c’est un débat. Or, ce qui est encore particulier, ici à Lomme, c’est la pauvreté des éléments transmis. Comment pourraient-ils seulement nourrir un débat ? Nous n’avons aucun ratio, aucune évaluation. Rien sinon qu’une feuille de route a-minima.

Particulier et surréaliste. Car, pour le coup, nous redisons avec force qu’aucune collectivité ne se permet d’examiner des dépenses sans avoir préalablement examiné des recettes. Or, le débat sur les recettes, nous ne l’avons jamais eu dans cette commune associée à Lille et aurons-nous seulement un jour quelques éléments sur ces fameuses recettes, leur détermination et leur répartition.

Car s’il est beau de nous rappeler que les taux n’augmenteront pas, sauf dans la limite de l’harmonisation des taux prévus par la loi de fusion, les recettes globales augmentent. Mais cela vous ne le dites jamais.

Elles augmentent d’ailleurs au moins doublement puisque les programmes de construction se multiplient sur Lomme et la population augmente de manière importante.

Nous sommes obligés de constater que si la contribution de Lomme à Lille augmente chaque année, elle augmente du fait de la loi (harmonisation des taux), mais aussi des constructions neuves et des nouveaux habitants. C’est d’ailleurs très révélateur que chaque année vous accueilliez, au nom de tous, les nouveaux habitants en oubliant d’inviter l’opposition communale.

Nos concitoyens et notamment les nouveaux doivent savoir que vous cachez les chiffres de la contribution de Lomme à Lille ou pire, vous ne la connaissez pas.

C’est ainsi depuis ce fameux « vendredi noir » de 1999, date du vote de la fusion avec Lille. Vous nous proposez de débattre sur des dépenses sans pouvoir nous dire quelles sont nos recettes réelles.

Nous pensons que le compte n’y est pas, que la fusion absorbe nos capacités réelles de fonctionnement et d’investissement.

C’est trop facile et c’est finalement irresponsable de nous ressortir comme des cabris « c’est grâce à l’association ». Tous les Lommois savent bien que nous serions aujourd’hui sans Lille, une réserve d’indiens, sans ressources. A d’autres ! Car c’est aujourd’hui qu’apparaît la triste réalité de ce qu’est la fusion : une absorption de toutes nos capacités financières.

Dans ces conditions, vous devez comprendre que, en ce qui nous concerne, nous mettons en doute le principe budgétaire de base, celui de la sincérité budgétaire.

Nous redoutons que vos recettes soient sous-évaluées et donc que nos dépenses soient minorées. Ah et que c’est facile de tout mettre sur le dos de Monsieur Raffarin, le pauvre. En ce qui nous concerne, nous voulons dire la vérité à nos concitoyens, les impôts et les désengagements de l’Etat, c’est le prix de la gestion des années Raffarin-Jospin.

Comme sur la fusion, vous vous comportez tantôt comme des boutiquiers, tantôt comme des amnésiques du pouvoir. Quand vous gérez, tout va bien sauf que les déficits se creusent. Quand vous perdez le pouvoir, vous critiquez. Je l’ai déjà dit, ici, parfois le gouvernement de droite se trompe comme parfois le gouvernement de gauche se trompe. Moi, j’ai un indicateur fiable, celui des RMIstes. Depuis 1988, il n’a jamais baissé et seulement cette année, nous avons voté un PDI qui a de l’allure. Il a de l’allure parce qu’il ne fait le procès de personne mais affiche la mobilisation de tous.

Mais vous, vous n’avez jamais le courage de dire ce qui se rapproche de la vérité. Nous croyons plus que tout que ce qui intéresse les Lommois, et ce mouvement ira croissant, c’est la vérité de la situation à Lomme, dans le Nord et dans notre pays.

A défaut de débat sur les orientations budgétaires, vous nous demandez un vote. En guise de vote, nous vous demandons de revoir votre copie et nous émettrons un vote le moment venu, lors de l’examen du budget en dépenses dans quelques semaines, à condition que vous nous apportiez des éléments sur les recettes, préalablement au vote.

Je vous remercie.

Denis Vinckier

11:10 Publié dans Lomme | Lien permanent | Commentaires (0)

26/01/2005

Une structure informelle avec nos voisins belges ?


Intervention sur le budget des relations internationales au département du Nord

Monsieur le Président,
Monsieur le Ministre de « nos » affaires étrangères,

Les documents récapitulatifs étaient peu nombreux, mais ils étaient relativement précis et nous voulions le souligner.

Je me permets de souligner également au passage que cette politique, qui peut paraître modeste au regard des sommes engagées, est mal connue des conseillers généraux.

Est-ce parce que notre groupe n’a pas de commissaire ? Pas sûr.

Ceci étant dit, au nom du groupe UDF, je voudrais faire deux remarques qui pourraient s’envisager comme des orientations de notre collectivité dans le domaine dit extérieur.

Je vois bien où nous en sommes des coopérations avec nos voisins belges mais nous sommes, nous élus UDF, demandeurs d’une structure plus informelle, de liaison et d’échanges avec nos voisins des provinces wallonnes et flamandes.

Pourquoi pas envisager en 2005 une séance exceptionnelle où siégeraient des conseillers généraux du Nord, des conseillers provinciaux flamands et wallons ? Ce serait une première étape, ce serait l’occasion d’envisager des échanges de vues sur des problématiques importantes pour notre collectivité, je pense à l’hébergement de personnes âgées ou handicapées en Belgique, aux problèmes routiers.

Il y a là une exigence forte de l’UDF.

Le second point que je voudrais aborder concerne la solidarité internationale. Nous avons bien noté une évolution dans votre politique. Ce qui nous frappe, nous élus de l’UDF, face à une catastrophe comme celle que nous venons de connaître en Asie, c’est finalement le manque d’originalité de nos réponses.

Loin de nous l’idée de remettre en cause les 100.000 euros et 50.000 euros remis au secours populaire et à l’UNICEF. Ces gestes étaient nécessaires mais le rôle du département est aussi de fédérer.

Moi, pour tout vous dire, j’ai été frappé que une communauté de communes de notre département envisage de soutenir un projet de construction d’un centre d’accueil pour enfants isolés en Indonésie. Pour le coup, c’est la communauté de communes qui se retrouve un peu isolée. Une fois l’émotion passée, il sera plus difficile de soutenir de tels projets.

C’est ce type d'initiative que le département peut aussi soutenir à l’avenir. C’est une seconde exigence de notre groupe.

Voilà, Monsieur le Président, Chers Collègues, quelques idées pour enrichir notre politique extérieure. Ceci étant dit, nous voterons les crédits 2005 consacrés aux relations internationales.

Denis Vinckier

24/01/2005

Auschwitz, 60 ans après


Prise de parole au Conseil Général du Nord, le 23 Janvier 2005

Monsieur le Président,
Chers Collègues,

Vous avez choisi notre séance plénière pour évoquer solennellement la commémoration de la libération le 27 janvier du camp d’extermination d’Auschwitz.

Dans nos consciences, Auschwitz symbolise aujourd'hui le crime des crimes, le génocide, la Shoah, cette machine de mort qui était au cœur du projet raciste nazi.

Mais combien de temps aura-t-il fallu à ce symbole pour se frayer un chemin dans la conscience universelle ?Combien de surdités, d'indifférences, de dénis et d'oublis aura-t-il fallu surmonter ?

Cette commémoration intervient dans un contexte où le président du Front national a, dans un journal d’extrême-droite, tenu des propos ignobles… « l'occupation allemande n'a pas été particulièrement inhumaine, même s'il y eut des bavures, inévitables dans un pays de 550 000 kilomètres carrés."

Nous devons les combattre.

Ici, il s’agit de rappeler la mémoire des Quatre-vingt-six hommes et enfants qui furent fusillés à Ascq dans la nuit du 1er au 2 avril 1944, en pleine période d'occupation.

Ici, il s’agit de dénoncer les propos d’un Brasillach, qui au moment le plus fort de la déportation des juifs en septembre 1942 écrivait dans « Je suis partout »: « Il faut se séparer des Juifs en bloc et ne pas garder de petits ».

Les chiffres concernant l’année 1942 sont aujourd’hui connus : 1.032 enfants juifs de moins de six ans, 2.557 entre six et 12 ans et 2.464 adolescents entre treize et dix-sept ans furent envoyés à Auschwitz.

L’extermination des juifs en France faisait partie des objectifs des nazis et parce qu’ils pensaient que ni Vichy ni l’opinion française n’étaient prêts à franchir cette étape radicale, LAVAL sacrifia les enfants.

La politique de collaboration et de conciliation de VICHY, la politique de l’horrible, a fini par devancer les nazis et leur barbarie.

Cette période de l’histoire de notre pays est une tâche et en rien, les hommes de la résistance n’ont été les « fraternels adversaires » d’hommes de la collaboration.

L’histoire impose ses faits. L’occupation nazie a été en France particulièrement inhumaine et barbare. C’est parce qu’il faut se pencher sur l’histoire avec un regard juste qu’Auschwitz est de notre temps, de notre modernité.

Monsieur le Président, le devoir de mémoire est une chose. Mais il y a bien davantage, la nécessité de bâtir nos sociétés sur des valeurs universelles qui nous éloignent définitivement de la barbarie. C’était l’occasion de le redire avec force.

22/01/2005

Une fédération internet, ça vous parle ?

L'UDF envisage de créer un nouveau statut pour les militants, celui des "militants associés". Lire à ce sujet le journal le Monde de ce jour sur www.lemonde.fr. "François Bayrou a en effet fait "appel à des personnalités non encartées. C'est ainsi que le général Philippe Morillon, le journaliste Jean-Marie Cavada, le chef d'orchestre Claire Gibault ou encore le préfet Christian Blanc ont été investis aux élections européennes ou législatives" peut-on notamment lire dans cet article. Mais l'UDF envisage d'aller plus loin en créant une véritable "fédération Internet", qui aura les mêmes statuts qu'une fédération départementale. Alors, internautes, ça vous parle cette proposition ?

19:55 Publié dans UDF | Lien permanent | Commentaires (2)

En savoir plus sur la future Constitution Européenne

Dans quelques semaines, nous allons voter par référendum sur un sujet dont on parle beaucoup.

Pour en savoir plus : http://www.constitution-europeenne.fr

13:05 Publié dans Europe | Lien permanent | Commentaires (0)