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23/09/2006

Dossiers envolés !

Bonjour ! C'est samedi et je tente de rester fidèle à ma petite chronique du Week-End en postant un souvenir, une anecdote à propos d'André Diligent. Tiens, dans mon livre "Ne cède jamais", j'évoque ces élus, toujours dans les trains, les avions, les taxis. A propos des avions, je raconterai une prochaine fois comment j'ai un jour accompagné André Diligent en cure dans un "petit coucou". Mais c'est un souvenir en gare de Lille qui me revient ce matin. C'était un vendredi soir, André Diligent m'avait appelé pour venir le rechercher en gare de Lille. Il devait filer après en communauté urbaine et j'avais donc embarqué les deux pavés de dossiers dans le coffre de ma voiture. Je me suis fort imprudement garé à proximité de la gare, certainement en un endroit interdit. Mais je pensais en avoir pour 4 minutes au plus. Je me suis dirigé vers le quai en attendant le patron. J'ai vu descendre des centaines et des centaines de voyageurs. Pas d'André Diligent. Ce n'est qu'au bout de 5 minutes après que tout le monde soit descendu que j'ai vu au loin un vieux monsieur, avec sa canne, avancer péniblement. Il était lessivé, fatigué. Nous avons du mettre plus de 15 minutes pour regagner la voiture. Mais de voiture, il n'y avait plus. De dossiers pour la communauté urbaine non plus. André Diligent ne s'est pas énervé, il était au contraire bien embêté pour moi. Il voulait qu'on aille à deux à la fourrière récupérer la voiture. Après discussion, il regagnait sa maison d'Ascq. Quant à moi, j'arrivais trop tard pour espérer récupérer ma voiture. André Diligent n'est pas retourné en communauté urbaine. Les dossiers étaient envolés ! Il a pu se reposer. CQFD.

20/09/2006

Présidence UDF Nord

 

Au moment où François Bayrou fait des efforts sans précédent pour faire gagner notre mouvement, nous avons un devoir d'exemplarité. Cet homme-là, notre président national, laissera de moins en moins nos concitoyens indifférents à notre message, j’en suis convaincu. Son message consistant à dire que des hommes et des femmes d’horizons différents pourront à l’avenir travailler ensemble, est en train de gagner du terrain. Un sondage récent a même mis en évidence que 68% de nos concitoyens veulent l’union nationale. Ce chiffre donne la mesure de ce que nous pouvons réussir ensemble. Reste à bâtir une organisation militante solide. Ce sera l'enjeu du débat que nous aurons en interne puisque les adhérents de l'UDF-Nord sont appelés à renouveler les instances (présidence et conseil départemental) le 6 novembre prochain. Je rappelle que j'avais été candidat en 2004 et que je n'ai pas renoncé à cette grande ambition qui consiste à faire de l'UDF un parti de militants qui prenne à bras le corps la question sociale.

 

11:18 Publié dans UDF | Lien permanent | Commentaires (5)

15/09/2006

André Diligent n'aimait pas les honneurs

Je continue ma petite rubrique du week-end en racontant des souvenirs d’André Diligent. Il est dans les prérogatives d’un parlementaire de pouvoir s’adresser à un Ministre en exercice pour tenter de faire avancer telle demande de distinction. C’est une chose que de demander la légion d’honneur pour un ancien collègue conseiller général ou maire, ou le président de telle structure, mais je dois dire que André Diligent ne mangeait pas de ce pain là. Non, s’il jugeait devoir intervenir pour une légion d’honneur ou davantage, c’est que le sujet en question le méritait. Il mis ainsi un acharnement tout particulier à défendre la reconnaissance d’un ancien combattant de Roubaix. A chaque nomination ministérielle, sans jamais rien oublier, André Diligent nous demandait de ressortir le dossier de l’intéressé. « On ne relâche pas la pression. Et vous mettez copie à Monsieur le Préfet, sans faute ». Je ne suis pas sûr que l’intéressé eût finalement gain de cause. Au grand regret de notre Cher Sénateur. Nous ne pouvons passer ici sous silence qu'André Diligent la refusa pour lui-même. Il n'aimait pas les honneurs.

13/09/2006

RMI: pour une fois, ils auraient du laisser la polémique au placard

Début juillet, le président du Conseil Général a convoqué conjointement le Conseil Départemental d’Insertion et le conseil consultatif départemental de l’action sociale. L’enjeu, faire le point sur cette question des contrats d’avenir, entendez ces contrats aidés " version Borloo " visant à faciliter l’insertion sociale et professionnelle de personnes bénéficiant de l’allocation de Revenu Minimum d’Insertion. Lors de cette séance, j’ai personnellement regretté " cette mauvaise polémique " naissante et m’en suis ouvert publiquement auprès de Bernard Derosier. J’aurais préféré que le président présente devant les deux conseils réunis les éléments objectifs en sa possession et qu’il s’appuie sur l’avis de ces deux conseils pour prendre une décision politique dont on voit aujourd’hui toute la portée. Mais la polémique était d’ores et déjà lancée. Les deux conseils n’ont pu que prendre acte de la motivation du Président Derosier à aller jusqu’au bout. Sur le fond de cette affaire, nous entendons le motif présenté sur la non prise en charge intégrale de l’Etat du transfert des coûts du RMI et nous le dénonçons avec la même fermeté. Dans le même mouvement, nous rappelons que la signature d’un contrat d’avenir ne doit pas avoir pour objet de permettre à l’Etat de ne plus financer la compensation du RMI au département alors que la charge financière demeure. Mais depuis deux années au conseil général du Nord, nous assistons à cette même et lassante partie de " ping-pong " entre la droite et la gauche au sujet de la décentralisation. Nous avons notamment créé le groupe UDF pour sortir de cet affrontement souvent stérile, toujours caricatural. Et dans l’affaire qui nous préoccupe, il n’est pas acceptable que des hommes et des femmes soient les otages à la fois d’un manque de clarté de l’Etat couplé à une situation de blocage entretenu par l’exécutif départemental. Comme toujours, les Nordistes s’apercevront dans quelques jours qu’il n’y avait pas matière à polémiquer de la sorte. Que les uns et les autres ont entretenu sciemment la polémique, celle dont on aurait aimé qu’elle reste pour une fois au placard.

09/09/2006

Nous pouvons toujours entendre André Diligent

Les hommes politiques utilisent (utilisaient) des appareils mécaniques pour travailler au quotidien. C’est ainsi que André Diligent avait fini par disposer avec le temps d’une très belle collection d’enregistreurs de voix. La sienne. Pour dicter une lettre, écrire un livre, laisser des consignes, ces outils s'avéraient indispensables. Au début les appareils étaient relativement volumineux. Avec pédale. Les appareils apparus à la fin de sa vie étaient vraiment plus petits. Avouons que André Diligent avait bien du mal avec son dernier Philips Pocket 398. Ses grandes et vieilles mains s’accommodaient fort mal des très petits boutons et d’une technologie de plus en plus avancée. Le risque majeur : effacer ce qui était dans la boîte. Point commun de toutes ces bandes qui ont traversé l’histoire : ce message de début 123, 1234. 123, 1234. C’est ainsi qu’André Diligent commençait chacune de ces précieuses cassettes avec sa voix rocailleuse, parfois hésitante, souvent rassurante. De ces précieuses boîtes à mots , il y en a des toutes les tailles et de toutes les formes. Grâce à elles, nous pouvons toujours entendre André Diligent. A quand une compile des meilleurs morceaux ?