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28/11/2007

Un nouveau centre-ville pour Lomme avec un jardin urbain place du marché

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La campagne pour l’élection communale va s’ouvrir et avec elle le temps des projets. En ce qui nous concerne, nous allons lancer le débat et la concertation sur des aménagements nouveaux comme le… nouveau centre-ville.

Située dans une zone d’habitat très dense, la mairie aux allures imposantes n’a pas vraiment trouvé sa place. Elle s’impose visuellement plus qu’elle ne s’insère dans le tissu urbain. Il s’agit donc de réfléchir à son intégration dans un nouveau centre-ville où les fonctionnalités seraient revues.  

On peut ainsi imaginer une nouvelle place en angle au pied de l'actuelle mairie, qui permettrait d’accueillir le marché du samedi d’une manière plus ouverte. Cette place donnerait également une autre dimension au traditionnel carnaval d’été. Cette place, il faut la concevoir comme un lieu d’échange, agréable, vert et ouvert avec des allées menant à la fois aux parcs des immeubles existants. Dans notre esprit, la place Denis Cordonnier laisse davantage de place aux espaces de verdure.

Nous pensons dans le prolongement de cette première idée que l’actuelle place du marché peut devenir un très beau jardin public, jardin urbain, sécurisé. Véritable poumon de respiration du quartier, il serait conçu de telle manière que l’on puisse y venir de la Rue du XXème siècle par l’actuel petit jardin public situé derrière la résidence des Lauriers par un chemin requalifié et balisé. On doit également pouvoir y accéder en venant du secteur de la piscine. C’est ainsi une petite trame verte (ou une petite promenade urbaine) dédiée aux déplacements à pied dans le quartier qu’il s’agirait ainsi de promouvoir.

Un beau rond-point à hauteur de l’Avenue de la République doit permettre de mieux mettre en valeur l'ensemble des espaces commerciaux du secteur. Des espaces de stationnement peuvent être imaginés à hauteur de la nouvelle place en plus de ceux qui resteraient sur l’actuelle place Denis Cordonnier.

C’est donc un projet d’ensemble que nous soumettons aujourd’hui au débat public. Nous pensons que ce projet est un beau projet pour un quartier qui est aujourd’hui le plus dense de la commune. Le nouveau centre-ville, c’est donc un véritable bol d’oxygène pour un quartier qui en a bien besoin. Que le débat commence. Dans les semaines qui viennent, nous proposerons deux autres projets urbains de ce type, que nous soumettrons de la même manière à concertation. Nous ferons également un ensemble de propositions à portées humaines que nous déclinerons de la même manière. C'est ainsi que nous concevons le Nouvel Engagement Démocrate pour Lomme.

 

23/11/2007

40 délégués de classes visitent l'hémicyle du Conseil Général du Nord

23e8bc718cc0a5faa2431205dc0393e0.jpgPrévue de longue date, reportée deux fois pour cause de grèves, les délégués de toutes les classes du collège Guy Mollet à Lomme et leurs suppléants ont pu hier visiter l'hémicycle du conseil général du Nord, en compagnie de quelques enseignantes. Cette visite s'inscrit dans une "formation" à la citoyenneté sous la responsabilité de la Conseillère Principale d'Education Dorothée Bernard. Les 40 collégiens ont ainsi pu entrer en Préfecture entre les cars de CRS, monter à l'étage et aller tout droit s'installer dans les fauteuils de cet hémicycle qui a été construit en 1870. Y trônent les portraits du premier président du conseil général et un certain nombre de blasons d'époque. L'informatique a fait une entrée récente dans cette enceinte où les débats sont désormais filmés et retransmis sur la chaîne métropolitaince C9. Les collégiens ont pu également déambuler devant les appartements de Monsieur le Préfet, aller jeter un oeil dans la très belle salle de bal et prendre un rafraîchissement au bar. Après les exposés, collégiennes et collégiens, ont pu poser toutes sortes de questions, auxquelles j'ai pu répondre. Autant de questions sur le suffrage universel, les commissions, la fréquence du travail, le découpage des cantons, etc... Bref, une vraie formation pour de jeunes citoyens qui ne votent pas encore mais qui s'y préparent activement !

Liban: message du Docteur HADDAD, Président du CPL

f5343dce8651a071ce00abdb5d9f3ffd.jpgExtrait : "En effet, dans ce monde moderne où le terrorisme s’est taillé une place prépondérante et l’intolérance s’est érigée comme moyen de communication, l’exemple que peut donner le Liban sur la coexistence entre ses différentes composantes devrait prouver que le choc des civilisations n’est pas une fatalité et que les êtres humains, avec un brin d’intelligence et de responsabilité, peuvent vivre ensemble et bâtir, en commun, leur société".

Lire l'intégralité du message

Photo prise en 1997, le Général (au centre) est exilé en France. A droite, mon grand ami Rabih Traboulsi.

21/11/2007

Ces jours-ci, c'est distribution !

0295332206adffe47f3d4c7cb4a6c765.jpgJe crois que nous sommes entrés dans le vif du sujet. Avec le bilan de mon mandat de conseiller général, qui fait l'objet d'une distribution militante, dans les 10 communes du canton, ces jours-ci c'est DIS-TRI-BU-TION. Et oui, parmi les tâches du militants et qui honorent le militantisme encore de nos jours, il y a la distribution des documents de campagne. L'autre tâche militante consiste à coller des affiches (comme sur la photo). Distribuer, c'est donc ce que nous faisons, dans la joie et la bonne humeur, entre deux rendez-vous, avant ou après le travail pour certains, au moment du repas pour d'autres. Il n'y a pas de règle. Aujourd'hui, il faisait particulièrement doux. Espérons que cela durera encore. Histoire de ne pas trop se les geler !

20:10 Publié dans 2007 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : modem, politique, bayrou, ps, ump

20/11/2007

Le 5 octobre 1958 : l'appel de Charles Hélou au Libanais, plaidoyer pour la fraternité

f611964e6b223ebfdfb0b68da004b08d.jpg« La gravité de la situation ? Chacun de nous s’en rend compte. Chacun de nous sait que ce qui est en cause, c’est le destin du Liban, c’est le “vouloir vivre en commun” des Libanais et un ensemble de valeurs qui font que la vie mérite d’être vécue. Les origines du drame et les responsabilités qu’il met en cause ? Ce n’est pas ce problème que je vais maintenant aborder puisque c’est ce problème-là qui ajoute à nos divisions – et, puisqu’à tour de rôle chaque moitié de la population a cru pouvoir s’insurger pour ce qu’elle a considéré comme la défense du Liban. »

Les moyens “d’en sortir”, voilà ce qui doit préoccuper chaque Libanais en ce moment. “En sortir” dignement, équitablement, sans amertume de part ni d’autre, sans esprit ni besoin de revanche. Retrouver la paix comme avant, le travail comme avant, se retrouver comme avant unis et fraternels. Pour “en sortir”, les ressources de ce pays sont immenses. Non point seulement ses ressources économiques (qui s’épuisent moins facilement que ne l’auraient cru bien des experts), mais d’abord et essentiellement ses ressources morales. Malgré les tristesses et les deuils, malgré les excès et les violences, une même volonté de durer et de faire durer cette commune patrie, une volonté de survivre ensemble, venue du plus profond de tous les citoyens, renouvelle chaque matin son œuvre opiniâtre de rapprochement, de conciliation, d’unité.

De cette sagesse et de cet élan qui sont l’élan et la sagesse de la vie elle-même, en face de tous les risques de désagrégation, nous avons chaque jour quelque preuve nouvelle. L’une des plus éloquentes, à mes yeux, est bien celle que viennent de nous donner spontanément les journalistes de toutes tendances en décidant de se rencontrer pour un engagement d’honneur, pour un essai et pour un exemple de réconciliation nationale. On verra, par ailleurs, les modalités de leur accord. Qu’ils aient eu, en même temps, l’idée de laisser l’un de leurs plus anciens confrères, maintenant ministre de l’Information, publier un même éditorial dans tous les journaux d’aujourd’hui montre aussi à quel point, dans les circonstances les plus dramatiques, l’esprit d’abnégation et la plus grande délicatesse peuvent s’épanouir. Je ne voudrais pas abuser de cette liberté qui m’est laissée. Je voudrais seulement dire que ce que les journalistes, en dépit de leurs divergences d’opinion, ont pu réaliser aujourd’hui, le pays tout entier peut le réussir merveilleusement demain.

De part et d’autre, la presse a eu ses martyrs. La rencontre des journalistes n’en est que plus méritoire, plus significative, plus émouvante. Entre Dikran Tosbath et Abdallah Machnouk, entre Georges Ameira du Amal et Assad Mokaddem du Siassat et même, parmi les modérés, entre Ghassan Tuéni, René Aggiouri, Toufic Metni et tous les autres, les représentants du Hayat et du Yom, le pacte qui s’est conclu en présence des présidents des deux syndicats de la presse n’est pas un pacte d’abdication des principes, mais de conciliation et d’apaisement. Une réunion comme celle des journalistes, aujourd’hui, ce sont toutes les fractions du pays qui peuvent, qui doivent la tenir à brève échéance.

Nous sommes, de par notre structure, le pays des divergences inévitables et de l’union nécessaire. Nous n’avons le choix qu’entre la fraternité ou la mort. C’est bien cette conviction commune à tous les Libanais qui explique la dernière élection présidentielle et le choix de l’homme devenu, pour nous tous, le symbole même de l’unité nationale et l’arbitre naturel de nos difficultés et de nos conflits. La réconciliation nationale, qui doit intervenir dans l’ordre, dans la justice et le respect de l’autorité, ne peut être que l’œuvre du compromis politique et de l’arbitrage. »