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15/11/2006

Misère et solitude vont hélas ensemble.

Un rapport récent du secours catholique que vous pouvez lire en cliquant sur :

 http://www.secours-catholique.asso.fr/telechargements/rap...

fait le point sur un constat que l'on ressentait mais il semble que personne ne l'avait à ce point mesuré: le lien entre pauvreté et solitude. C'est pour mieux combattre ce phénomène que le secours catholique a réalisé cette étude. Au moment où à Lomme nous venons de faire le constat que 1 857 foyers lommois se situaient, en décembre dernier, en dessous du seuil de bas revenus (738,86 E pour une personne seule) et que 612 ménages percevaient le RMI en novembre dernier, il importe de tout faire pour permettre le retour à l'activité mais aussi (et surtout) de ne pas oublier que l'enjeu majeur de la lutte contre la solitude reste d'offrir gratuitement du temps avec les plus pauvres sans leur offrir systématiquement une aide matérielle concrète. Il y a là un vaste chantier. Le rapport du secours catholique trace des pistes.

12/11/2006

J'ai lu le dernier livre de Roger Vicot sur la sécurité

Si Ernest Renan faisait partie des lectures favorites de François Mitterrand, Roger Vicot n’a pas hésité à réinviter l’auteur de la célèbre conférence « Qu’est-ce qu’une nation ? » dans le débat d’aujourd’hui. Pour exprimer avec force qu’une nation doit « désirer clairement continuer la vie ensemble ». Son thème, c’est la sécurité mais comme il l’affirme d’emblée : « Elle ne doit pas être uniquement perçue comme un élément de contrainte, voire d’inégalité ». Et d’enfoncer le clou : « Elle constitue un droit, dont les policiers sont les porteurs et les acteurs. Et un droit pour tous les citoyens ». A partir de là, l’auteur chargé des questions de sécurité à Lille et à Lomme –sa commune associée-, a bâti sa réflexion autour de 10 chapitres tous plus passionnants les uns que les autres. L’homme politique est de gauche et il ne manque pas de se référer à la déclaration des droits de l’homme et du citoyen qu’il cite abondement en tête de chacun des chapitres pour mieux dénoncer « cette victoire sémantique et intellectuelle de la droite » qui a selon lui « réussi à faire croire que sécurité et ordre public sont synonymes ». C’est le mérite de ce livre que de chercher à convaincre que « la répression est nécessaire, que la prévention n’est pas le laxisme » et que les deux « ne sont pas incompatibles ». Finalement, l’auteur fait un plaidoyer argumenté d’une véritable sécurité universelle. Mais pour l’auteur, cette vision là s’inscrit à gauche d’où le titre sans équivoque de son livre : « Pour une sécurité de gauche : une sécurité républicaine contre la République sécuritaire » édité chez l’Harmattan dans la collection des « questions contemporaines ». Nous partageons sa philosophie quand il s’inscrit dans un humanisme intégral : « Une main tendue au cours d’une vie permet parfois d’éviter les pires dérives ». L’élu n’est pas naïf et il a l’actuel locataire de la Place Beauvau en ligne de mire : « Que certains gamins montrent des signes comportementaux inquiétants dès le plus jeune âge, c’est une évidence. Qu’on en déduise qu’ils sont de la graine de délinquant, de la mauvaise herbe (…) souligne une philosophie de la vie profondément inégalitaire ». Et Roger Vicot de lancer une décharge téléguidée : « La meilleure preuve que cela ne marche pas, c’est que personne n’a soupçonné, lorsqu’il avait trois ans, que Nicolas Sarkozy deviendrait aussi dangereux devenu grand ! ». Mais l’intérêt du livre n’est pas là. Il est bien dans les pistes tracées comme celle qui consisterait à « redéfinir le rôle et les missions de la police ». Pour Roger Vicot, les policiers méritent (notre) confiance et l’enjeu c’est bien « de faire de la proximité une dimension de la police ». Pas comme une option mais comme une dimension de base. Il cite en exemple les Koban japonais où sur 263.000 policiers, 85.000 sont affectés à cette mission de proximité. L’intérêt réside dans la formation des personnels et notamment « l’accueil et la prise en charge des victimes ». Et Roger Vicot de lancer un véritable pavé dans la mare : « Si la démocratie participative a un sens, que la police y … participe ». L’élu pense qu’il serait intéressant de faire des animateurs des comités de quartiers « des contacts réguliers de la police ». Nous sommes en phase avec lui quand il dit s’opposer à la présence policière dans les établissements scolaires, quand il oppose une France qui fait la guerre à la pauvreté et non pas aux pauvres, quand il espère une France qui reconnaisse tous les siens. Parfois l’auteur vante des perspectives qui se mettent en place comme les conventions tripartites (Villes-Clubs de Prévention-Conseil Général), véritables contrats. L’enjeu comme l’écrit l’élu : « Contractualiser le résultat humain, l’objectif à atteindre avec un jeune pris en charge ». Nous sommes enfin en phase quand il s’agit de se dire que la médiation sociale doit aujourd’hui faire l’objet d’une véritable reconnaissance sociale et que les efforts doivent porter sur la prévention précoce. C’est un point sur lequel nous avons convenu avec le vice-président du conseil général, à la veille de la réécriture de plan enfance-famille 2006-2011, de mettre l’accent. Comme nous sommes d’accord pour multiplier comme le suggère Roger Vicot d’accroitre les ALS (Acteurs de Liaison Sociale dans l’environnement Scolaire ». Le livre de Roger Vicot invite enfin à définir une grande politique pénitentiaire. Et là, « malgré les rapports parlementaires rédigés par des élus de droite et de gauche d’ailleurs, rien ne semble devoir bouger un jour ! ». Gageons que les temps qui viennent permettront d’engager des réformes pour que notre pays tourne le dos à cette triste réalité pointée du doigt par l’auteur dès le début de son livre : «  La France constitue aujourd’hui une exception en Europe. Nos prisons sont devenues au fil du temps de simples garderies à détenus (…) ». Bien d’autres points sont encore soulevés : la « marchandisation de la sécurité » et la « responsabilité des journalistes ». A ceux qui se prennent pour des metteurs en scène, il adresse enfin une mise en garde : « Faites du théâtre ou du cinéma ». Bref, vous ne perdrez ni votre temps, ni votre argent en achetant ce livre beaucoup moins polémique que ne pourrait le laisser entendre son titre. Non, Roger Vicot vient de commettre un livre utile au service d’une vision républicaine de la sécurité. Cette vision, je la partage dans ces grandes lignes. Je ne suis pas de droite. Suis-je pour autant de gauche ?  

 

17:55 Publié dans Lomme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, udf, bayrou, PS

11/11/2006

Le chirurgien qui a consacré sa vie à faire battre à nouveau le coeur des enfants

Hommage au Docteur Bechara Fares AKL paru dans le Washington Post (Etats-Unis)

Le Bechara F. Akl, 61, founder of the pediatric cardiac surgery program at Inova Fairfax Hospital for Children, died Oct. 21 of cancer at Inova Fairfax Hospital in Falls Church. He was an Annandale resident and a partner in Cardiovascular and Thoracic Surgery Associates.

Repairing the damaged hearts of children was Dr. Akl's passion and his life's work, as The Washington Post noted in a 2002 article about a 6-year-old Kenyan girl who was within a few years of death because of a congenital heart defect. Dr. Akl led a team of doctors in a surgical procedure to seal an open blood vessel near her heart.

"In less than two hours in the operating room, the little girl's life was turned around," the article says. Dr. Akl and his team not only saved her life but also freed her from the debilitating lethargy that had disrupted her childhood. It was one of several thousand open-heart procedures he performed during a career that lasted nearly four decades.

"It's a really demanding specialty," said Steven Keller, medical director of the pediatric intensive care unit at Inova Fairfax Hospital for Children. "Not only is it very challenging technically, but it requires a great knowledge of physiology, anatomy and all the variations. It also requires creativity on the fly during surgery. Very few people are actually able to do it with the success that Dr. Akl had."

An article about heart disease in the July 1997 issue of Washingtonian magazine underscored his surgical skills. Operating on 8-day-old Dana, born prematurely with two heart defects, he cut open the tiny chest, detached the pulmonary artery and sealed a hole the size of a dime.

"The step was especially precarious," Washingtonian noted. "The artery forks in a Y shape downward to both lungs, which it then covers with a spider web of whisker-thin branches. Any clumsy tug, any slip with a surgical instrument could tear the heart or puncture the lungs."

Nearly two hours and numerous painstaking procedures later, Dr. Akl removed the infant from the heart-lung bypass and sewed up her tiny, birdlike chest. A week after surgery, little Dana "was pink and cooing, fixing her large blue eyes on her mother's face." She went home the next day.

Dr. Akl often told family members that one of his favorite times of year was the weekend of Inova's annual heart surgery picnic. It was a day when he could watch patients from years past, now energetic and healthy, as they played in a park with their brothers and sisters. "They are distinguishable only by a scar, which they so proudly lift up their shirts to display," he said.

Dr. Akl was born in Damascus, Syria, and received his undergraduate and medical degrees at the Faculte Francaise de Medicine in Beirut in 1968. Only 23 years old at the time, he moved to the United States to continue his medical training at Cook County Hospital in Chicago and Baptist Memorial Hospital in Memphis, and then completed his cardiothoracic surgery training at the University of New Mexico in 1975.

He remained at the University of New Mexico to establish a program in congenital cardiac surgery and then moved to Northern Virginia in 1988 to become chief of cardiothoracic surgery at Inova Fairfax Hospital for Children. He handled about 400 cases a year, both adults and children.

Keller noted that Dr. Akl helped make Inova's pediatric cardiac surgery program a leader in the nation. "Before Dr. Akl's illness 2 1/2 years ago, we were getting some of the best results in the country," he said.

Dr. Akl loved to ski, having learned in the mountains of Lebanon. His wife preferred ice-skating and was eager to teach him. He did fine, a daughter recalled, until he fell and hit his head on the ice while trying to protect his hands. After the stitches were removed, husband and wife retreated to their individual preferences in winter sports.

Survivors include his wife of 30 years, Jane Akl of Annandale; three daughters, Danielle Akl, Laura Akl and Stephanie Akl, all of Annandale; two brothers; a sister; and a granddaughter.

08/11/2006

Interview



18:40 Publié dans UDF | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : UDF, bayrou

07/11/2006

UDF-Nord: un courant est né hier soir...

Mes Chers Amis,

 

Je viens d’écouter avec beaucoup d’attention Olivier et je vais vous dire mes différences.

 

Si certains présentent notre opposition comme un combat de coqs, je crois et je vais tenter de le démontrer, ceux-là se méprennent sur nos engagements respectifs.

 

Avant d’entrer dans le vif du sujet, je veux saluer Olivier sincèrement, lui dire à quel point je suis heureux que nous soyons ici, ce soir, si nombreux dans cette salle André Wauquier, celle où nous avons l’habitude de nous réunir et aussi d’accueillir François Bayrou.

 

Je parlais d’André Wauquier, Jacques Wauquier, son fils est là, et je mesure la fierté qui doit être la sienne de se dire que le flambeau des convictions est bien transmis et la flamme du militantisme vivace.

 

C’est pour vous, militants de St André, je salue Jean Talman, ancien conseiller général de Lille-Ouest, je salue les élus au conseil municipal, je salue l’ensemble des militants, et ceux qui nous accueillent ce soir, c’est pour vous militants du canton de Lille-Ouest une grande chance d’être ce que vous êtes, résultat de l’histoire revivifié par un indéniable travail de terrain. C’est une grande chance au regard de celle que n’ont pas une grande partie des militants des cantons de notre département.

 

Pour des raisons différentes, il est un autre canton de notre agglomération qui bénéficie de ce même contexte, celui de Roubaix-Ouest. C’était le canton de Michel Baudry, que je salue. C’est aujourd’hui celui de mon collègue Michel Carnois. C’est un canton à cheval sur Croix, Roubaix et Wasquehal.

 

Dans ces deux bastions, l’histoire des idées et des hommes a fait que les stratégies ont été différentes jusqu’aux types d’alliances électorales.

 

Ici, dans le canton de Lille-Ouest, on a pendant longtemps, eu la plus grande défiance pour les alliances entre socialistes et centristes qui étaient pourtant monnaies courantes sur Croix, Roubaix, Wattrelos et Wasquehal. Ces 4 villes ont eu des maires socialistes avec des adjoints centristes. D’eux d’entre-elles ont eu ensuite des maires centristes.

 

Le débat sur les alliances a longtemps agité et animé le parti centriste mais ce débat a été définitivement tranché en janvier de cette année, à Lyon. Libres et Indépendants nous le sommes mais nous le sommes avant tout parce que François Bayrou, notre leader, incarne cette liberté et cette indépendance politique.

 

Pour les plus anciens, nous mesurons que ce qui devient possible avec Bayrou ne l’était pas avec Méhaignerie et Barrot.

 

Nous savons que pour les élections locales, la liberté sera grande pour les alliances. Si nous avons fait tout ce chemin, ce n’est pas pour s’interdire demain de rassembler et de composer large au niveau local.

 

***

 

Mais avant ces échéances, il y aura la présidentielle. Elle arrive à grands pas. Nos concitoyens portent une écoute réelle pour François Bayrou. J’ai reçu beaucoup de messages sincères, profonds de militants terriblement dévoués mais interrogatifs sur notre capacité réelle à nous mettre ensemble en mouvement, à relayer partout et efficacement notre message.

 

Ces deux cantons dont j’ai parlés, deux cantons sur 79 concentrent 25% de nos adhérents. Cela je l’ai dit, écrit, je crois que c’est digéré.

 

Je voudrais aller aujourd’hui plus loin.

 

Nous partageons les mêmes valeurs, nous avons connu les mêmes combats.

 

J’en appelle aujourd’hui à la conscience de chacun.

 

Le devoir des responsables, c’est de regarder. Je regarde au delà de nos portes et je vois …

 

A côté des cantons de Lille-Ouest et de Roubaix-Ouest, il y a deux cantons, ceux de Lille-Centre et Roubaix-Centre pour lesquels nous avions deux bons candidats UDF, Thierry Pauchet et Arnaud Verspieren. Il faudra les gagner la prochaine fois faute de les avoir gagnés la dernière fois.

 

Et juste à côté de ceux deux cantons-là, il y a deux autres cantons, ceux de Lille-Est et Roubaix-Est. Et là, c’est vraiment beaucoup plus difficile pour nous. Lille-Est, c’est Fives-Hellemmes, Roubaix-Est, c’est une partie de Roubaix et Wattrelos.

 

C’est difficile pour nous, je viens de dire. Et bien si c’est difficile pour nous dans ces deux cas-là, à vol d’oiseau des deux cantons que sont nos deux bastions, je vous demande de mesurer la difficulté à surmonter dans le Douaisis, le Valenciennois, le Dunkerquois, le Maubeugeois.

 

90% des cantons qui comptent plus de 10 adhérents UDF sont concentrés dans l’agglomération lilloise.

 

Qui a conscience vraiment de la difficulté de Philippe Biais sur Maubeuge-Nord, de Guy Lecluse sur les cantons de Dunkerque, sur ceux d’Angelo Errera-Muller, de Marie-Dominique Lambelin, de Mickael Dozière sur les cantons de Douai, etc…

 

La liste est longue. Et pourtant dans tous ces secteurs, François y fait des voix à défaut de faire encore des scores élevés. J’ai fait la cartographie du vote Bayrou en 2002 dans les 653 communes du Nord. Je l’ai diffusée la semaine dernière. C’est très intéressant et nous devons partir de cette base-là pour construire notre parti sur des bases nouvelles et nous pas nous replier sur-nous-mêmes.

 

A t’entendre Olivier, dans la franche camaraderie, nous relevons tous les défis. Malheureusement, nous ne sommes pas dans le meilleur des mondes.

 

L’urgence est à la structuration d’un mouvement avec une colonne vertébrale solide.

 

Tu parles de la campagne présidentielle de 2002, j’en étais, à la permanence avec Danièle. Je compte sur les doigts de ma main le nombre de cadres venus voir vraiment comment les choses se passaient. Nous devions supplier certains secteurs de venir chercher des affiches et des tracts. Je ne veux pas que nous revivions cela.

 

Les militants, les vrais, ceux dont Péguy disait qu’ils ne s’arrêtent pas à la défaite parce qu’ils se battent toujours, veulent une organisation solide qui rompe avec le régime avec lequel nous survivons aujourd’hui.

 

2 cantons sur 79 peuvent faire 25% des adhérents et au moins 50% des votants ce soir. Mais à ces 50% de votants, je demande de faire en sorte qu’au moment de prendre les décisions, 1 canton puisse valoir un autre canton.

 

L’audace et l’effort sont là, Mes Chers Amis. Et ils ne sont que là, dans cette prise de conscience que nous serons grands, le jour où comme tous les autres partis politiques, nous aurons abattu le mur de nos petites forteresses internes.

 

Tu as eu raison d’écrire Olivier que les beaux discours il faut s’en méfier et se tenir à l’écart des promesses les plus séduisantes.

 

Il y a bien longtemps que je ne crois plus dans les beaux discours, tout en rondeur avec des formules galvaudées.

 

C’est pour cela que je suis candidat aujourd’hui, c’est pour cela que je ne suis pas candidat contre toi mais pour que tu participes avec moi et avec d’autres à un mouvement d’ensemble.

 

La vieille tradition de l’UDF a ses défauts et ses pesanteurs. Nous devons aujourd’hui nous en affranchir. Je pense représenter, avec d’autres, comme Alain Duchesne, le jeune maire de Tourmignies, une nouvelle approche plus ouverte, plus accueillante pour nos adhérents les plus éloignés de nos centres de gravité traditionnels.

 

Au moment où le Volcan Bayrou entre en éruption, où la tectonique des plaques politiques commence à faire son œuvre, il ne doit plus y avoir entre nous de situations de monopoles.

 

1 canton = 1 voix au conseil départemental, je vois bien ce que cela dérange dans le confort des situations acquises mais si tu défends vraiment François avec une vision d’intérêt général, cette proposition est pleinement conforme au cahier des charges fixé par François Bayrou lui-même.

 

Oui, j’ai assisté à nos conseils départementaux. Et je mesure ce qu’un conseil solidaire comme celui que je préconise apporterait à notre famille politique, combien un tel " parlement des adhérents " apporterait en cohérence. Tout le reste en découlerait, une communication structurée, des militants consultés, des rendez-vous réussis.

 

***

 

Alors, mes chers amis, dans quelques instants vous allez voter. Et ce vote interne est plus important que celui de la dernière fois. Et je ne crois pas qu’il y en aura de plus important à l’avenir.

 

Je veux qu’on en finisse avec toutes ces phrases, ces slogans, ces attitudes, ces postures.

 

Mes Chers Amis,

 

L’amitié est une valeur qui doit nous permettre de construire. Je ne me suis pas engagé en politique pour manier les brosses à reluire mais bien pour tenter de faire fonctionner des brosses à faire luire nos idées.

 

Si vous votez pour moi, avec le soutien fort d’une grande partie des élus et des militants de ce département, nous pouvons asseoir cette ambition que j’ai voulu décliner : celle de notre développement durable, c’est à dire un développement solidaire, juste et équitable.

 

Au moment de voter, surtout si vous êtes adhérents des deux cantons qui font aujourd’hui notre fierté, je vous invite à peser la bonne question : développement local / développement durable.

 

Je ne suis pas de ceux qui s’engagent vainement. Cette candidature, je n’en fais pas une question personnelle, cette candidature, j’en ai fait une question d’idées et de probité, faire de cette fédération, un mouvement militant, un réservoir d’idées, une grande équipe, soudée, qui tend vers un même objectif : offrir à nos idées la place qu’elles méritent dans le débat politique départemental et dans la gestion locale.

 

L’heure est à une présidence militante, qui épouse le Volcan prêt à rugir de l’UDF.

 

Mutualisons nos moyens, gagnons en équipe, offrons la dimension qui est la nôtre. J’ai opposé à l’actuelle organisation pyramidale de notre fédération, une organisation responsabilisée dans laquelle chacun apporte sa pierre, son savoir, sa volonté, son engagement, son énergie, ses idées, sa disponibilité, son envie de se dépasser au service de ce qui nous rassemble. Terminons en avec ce concept du " plus petit dénominateur commun ".

 

Vous avez tous, chacune et chacun, au fond de vous cette envie de bousculer les choses. Comme une peur que nous pouvons transformer en trac positif, ce trac en forme de jubilation que nous avons tous connu un jour où l’autre, celui qui nous anime lorsque nous savons que les instants à venir sont pleins de promesses, pleins de challenges stimulants à relever et que l’issue qui nous attend ne peut que nous grandir.

Cette excitation, ce trac ne sont en rien des peurs car nous savons dans quelle direction nous allons. Mes Chers Amis, je vous demande ce soir de choisir la bonne direction.

 

Denis Vinckier.

 

 

 

 

 

 

 

 

10:02 Publié dans UDF | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : UDF, Bayrou