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30/10/2006

UDF Nord: j'ai confirmé ma candidature au poste de président

Rebelote. Comme il y a deux années, nous serons deux pour un poste: celui de président de la fédération UDF du Nord. Depuis 3 semaines, je fais des propositions en interne. Elles ont été bien acceptées et le président sortant les a, dans un grand élan d'amitié, jugées intéressantes. Nous sommes aujourd'hui nombreux à attendre les propositions d'Olivier. Un bilan ne vaut pas engagement pour l'avenir d'autant que le bilan n'est pas franchement bon. Mais restons positifs, nous sommes entrés dans le temps des propositions: ma démarche est bien acceptée et je le pense comprise. En témoigne par exemple ce mail reçu ce soir: "Denis, si dans un premier temps, j'ai trouvé la forme de tes écrits un peu "rude" pour un parti toujours avide de consensus et un tant soi peu attaché aux formes,  j'ai retrouvé dans tes propos la vigueur et l'énergie de ceux qui vont semer dans les champs du voisin, la vision de ceux qui sèment pour demain et après demain". Ou encore celui-ci: "Je suis resté dans un engagement pour le moins tiède en pratique, même si tous dans mon entourage professionnel connaissent mes opinions et même si je me fais au quotidien le relais des idées de l'UDF et que j'essaie de mettre en pratique en tant que dirigeant d'une structure. Objectivement, j'aurais aimé être plus sollicité par notre fédération". Ma volonté est bien que nous ramions tous dans le même sens, que nous tournions le dos à cette culture centriste toute en rondeur et que nous nous attachions à développer durablement notre parti. Cette démarche est attendue. D'ici le 6 Novembre, il faut s'en convaincre !

22:00 Publié dans UDF | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : UDF, Nord

12/10/2006

Pour un développement durable de l'UDF Nord

Oui, voilà c'est mon projet pour l'UDF-Nord. Travailler à développer dans la durée un parti politique auquel je tiens particulièrement, celui où je suis engagé depuis presque 20 années maintenant. Parler de développer durablement l'UDF suppose de remettre en cause des logiques et des principes. Beaucoup d'élus à l'UDF sont des héritiers. Héritiers du siège politique qu'ils détiennent souvent jalousement. Cela aboutit à des paradoxes comme ce chiffre : 2,5% des cantons du Nord concentrent 25% de nos adhérents. Parallèlement, la moitié des cantons du Nord ont moins de 20 adhérents UDF. Nous devons donc passer d'une logique de gestion des fiefs à une logique de conquête. C'est notamment la raison pour laquelle, Alain Duchesne, jeune maire de Tourmignies, m'apporte aujourd'hui tout son soutien. D'ici le 6 Novembre, date choisie pour l'élection du nouveau président de l'UDF-Nord (dans le fief de l'actuel), nous devrons proposer du neuf dans les 3 domaines où le président sortant a échoué: la structuration du parti, la communication interne et l'organisation de la réflexion politique. Le 6 novembre, il sera temps de voter pour le développement durable de l'UDF-Nord !

07:05 Publié dans UDF | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : UDF

20/09/2006

Présidence UDF Nord

 

Au moment où François Bayrou fait des efforts sans précédent pour faire gagner notre mouvement, nous avons un devoir d'exemplarité. Cet homme-là, notre président national, laissera de moins en moins nos concitoyens indifférents à notre message, j’en suis convaincu. Son message consistant à dire que des hommes et des femmes d’horizons différents pourront à l’avenir travailler ensemble, est en train de gagner du terrain. Un sondage récent a même mis en évidence que 68% de nos concitoyens veulent l’union nationale. Ce chiffre donne la mesure de ce que nous pouvons réussir ensemble. Reste à bâtir une organisation militante solide. Ce sera l'enjeu du débat que nous aurons en interne puisque les adhérents de l'UDF-Nord sont appelés à renouveler les instances (présidence et conseil départemental) le 6 novembre prochain. Je rappelle que j'avais été candidat en 2004 et que je n'ai pas renoncé à cette grande ambition qui consiste à faire de l'UDF un parti de militants qui prenne à bras le corps la question sociale.

 

11:18 Publié dans UDF | Lien permanent | Commentaires (5)

11/06/2006

La révolution civique de François Bayrou : extrait

Il faut un projet, il faut un parti, il faut un candidat.

Je vais vous dire, du fond du cœur, un mot personnel. Le chemin a été rude, depuis cinq ans. Rude. Mais, avec vous, et grâce à vous, grâce aussi aux milliers de Français qui dans la rue, ou par écrit, m’ont dit : « on est avec vous. Ne changez pas. Allez jusqu’au bout. », j’ai fait ce chemin. J’ai fait ce chemin de liberté, avec eux, qui sont là aux premiers rangs, comme c'était la traversée du désert, je les appelle "les bédouins" ; ceux qui ont traversé le désert ensemble, et dont je n’oublierai jamais le visage, quand ils étaient, rarement, sur le chameau, ou quand ils étaient plus souvent à côté du chameau, ou même quelquefois quand il fallait qu'ils portent le chameau, ils ont formé un ordre, une fraternelle des bédouins. Et c’est une belle équipe. Et je ne vois pas de meilleure équipe gouvernementale et parlementaire en France. J’en vois peut-être de plus nombreuse, mais je n’en vois pas de meilleure.

Et je n'oublie pas que parmi les bédouins, il y a ma famille, et il y a mes enfants.

Et quand on a fait ce chemin, on n’est plus tout à fait le même. Parce que tout d’un coup il se passe quelque chose, on se met à entendre un pays, non pas par les sondages, ou par les clameurs, mais par l’âme d’un peuple. On se met à le comprendre, non plus par les étiquettes, ou par les camps, ou par la servilité des appartenances. On comprend son pays par toutes les sources qui y jaillissent, par toutes les couleurs qui le tissent.

J’ai donné ma vie à changer l’image dévoyée du centre en France – image amollie, courbée, servile, que tout le monde caricaturait. C’est un grand courant de la démocratie française, c’est le grand courant humaniste français, démocrate et humaniste français, et nous l’avons reconstruit. Mais ayant donné ma vie à rendre au centre l'image qui aurait dû être la sienne, je sais aussi qu’il n’y a pas que le centre en France.

Je reconnais, j’entends, les femmes et les hommes de gauche. Je sais combien ils ont été humiliés, pour avoir apporté dans un geste républicain, leur voix républicaine à Jacques Chirac, de voir qu’à peine installé au Château, on les tenait désormais pour quantité négligeable, pire, comme ennemis de l’intérêt national. C’était un effort pour eux. Eh bien ils ont été rejetés dans leur effort. Et cet idéal de solidarité, je le partage avec eux.

Je reconnais, et j’entends, même si parfois je le sais bien qu'en raison des vieilles habitudes ils sont souvent en colère contre moi, je reconnais, j'entends et je respecte les femmes et les hommes de droite. Je les connais. Je les respecte. Je reconnais le goût de l’ordre. C’est un goût français. Je reconnais le goût de l’effort. Ils ont raison de le défendre. Ils ont raison de vouloir un État et une société qui se tiennent - alors qu'ils se décomposent aujourd'hui.

Je vais vous dire : je reconnais et j’entends même ceux qui croient qu’il n’y a que par les votes les plus durs, d’un côté ou de l’autre, que leur colère pourra se faire entendre, pour donner un coup de pied au cul du système. Je pense et j’estime, même si je les combats depuis la première heure, que citoyens français, ils doivent être représentés au Parlement de la République.

Le président de la République, dans la conception qui est la mienne, ce n’est pas le Président de ceux, un sur cinq, un sur dix en vérité, qui ont voté pour lui. Le président de la République, il est le Président de tous. Chargé de les entendre tous. Non pas de les suivre tous, comme une girouette au gré du vent des sondages. Mais de les faire respecter tous, dans leurs droits, dans leur inquiétude, et dans leurs aspirations.

Et comme le Général de Gaulle autrefois, comme tous ceux qui ont fait de la France ce qu’elle est, comme Henri IV, je crois que les seuls projets qui vaillent sont les projets rassembleurs, réconciliateurs.

Il est des moments dans l’histoire d’un peuple où il ne faut pas trier. Il est des moments dans l’histoire d’un peuple où il est criminel de trier, d’opposer les Français entre eux. Il est des moments dans l’histoire d’un peuple où il faut rassembler, dépasser les clivages du passé.

Naturellement, beaucoup de gens le refusent.

Le parti socialiste, à la demande de Laurent Fabius, a fait adopter dans sa synthèse, fait inouï, l’engagement de ne jamais gouverner qu’avec la gauche ! L’UMP, par la voix éminente et éclairée de M. Accoyer, a promis que ceux qui traverseraient le Rubicon, on le leur ferait payer ! Eh bien cette thèse, chacun chez soi, on gouverne pour les siens, surtout on ne travaille jamais avec d’autres, cette thèse, la thèse Fabius, la thèse Accoyer, la thèse Chirac, la thèse Robien, cette thèse de l’apartheid dans la politique française, cette thèse il faut l’appeler par son nom : si l’on y réfléchit, cette thèse est celle d’une offensante et désolante connerie.

Qui peut croire que les vingt ou trente misérables pour cent de la droite à droite, que les vingt ou trente pour cent, divisés, désaccordés, de la gauche à gauche, vont pouvoir répondre seuls à une seule des questions dont dépend aujourd’hui l’avenir de la France, ou la souffrance de la France ? Et que j'ai énoncées dans ce propos ?

Il y a vingt-cinq ans qu’on nous fait le coup de l’apartheid. Et il y a vingt-cinq ans qu’on échoue misérablement et que les Français, à chaque alternance, renvoient dans leur ghettos ceux qui ne veulent pas qu’on en sorte.

Eh bien, nous allons proposer à la France de se débarrasser d’un coup non pas seulement d'un parti, non pas seulement d'un régime, mais de la connerie de l’apartheid, qui l'empêche d'être ce à quoi elle a le droit d'être.

C'est pourquoi je prends l’engagement, si je suis élu président de la République, de former un gouvernement avec des personnalités de qualité, d’où qu’elles viennent, pourvu qu'elles soient compétentes et qu'elles acceptent les principes de la révolution civique.

09:15 Publié dans UDF | Lien permanent | Commentaires (2)

18/05/2006

Bain chaud ce soir à Lille

Après le vote par François Bayrou de la motion de censure (Ce dont personnellement je me félicite grandement), il inaugurera une nouvelle formule de rencontre ouverte à tous, ce soir à 19 heures 15 à La Baignoire (8, place de la République à Lille) : le " cercle des citoyens ". Histoire de répondre à toutes les questions et de prendre la température d'un bain politique dont la température ne fera que croître dans les temps qui viennent.

10:50 Publié dans UDF | Lien permanent | Commentaires (0)