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12/05/2006

Le texte de la motion de censure déposée par le PS

« Notre pays traverse l'une des plus graves crises politiques de la Ve République. Depuis un an, le Gouvernement est plongé dans une tourmente d'une rare intensité : violences urbaines exceptionnelles dans leur durée et leur ampleur, opposition massive des salariés, des étudiants et des lycéens au contrat première embauche et, aujourd'hui, divisions au sommet de l'État sur fond de suspicion, de manœuvres et de complots.

 

« Le divorce entre le pouvoir et les Français est consommé avec l'implication de l'exécutif dans la ténébreuse affaire Clearstream.

 

« S'il appartient à la justice de dénouer les fils de cette machination, si la présomption d'innocence comme le secret de l'instruction doivent être respectés, il reste une évidence : c'est au sein même du Gouvernement que se lancent les accusations, s'organisent les manœuvres, se jettent les suspicions. Comment une telle équipe peut-elle continuer à travailler pour le pays dans ce climat délétère, alors que les causes de ce délabrement se situent en son sein même ? C'est l'autorité de l'État qui en est la seule victime. Le Premier ministre comme le ministre de l'intérieur, dans leur querelle, sont les premiers acteurs du trouble et du désordre. Le Président de la République, en maintenant cet invraisemblable attelage, fait courir un risque majeur à l'esprit de nos institutions.

 

« Que veut dire en effet la sécurité de l'Etat quand les services de renseignements sont dévoyés dans des opérations de déstabilisation entre ministres du Gouvernement et quand des officiers et des juges se disent publiquement instrumentalisés dans cette lutte de pouvoir ?

 

« Que veut dire l'intérêt national quand le Président de la République a, désormais, pour seule perspective pour l'exercice de son mandat que de le terminer, quand le Gouvernement est paralysé et ballotté au gré des rivalités personnelles et des menaces de révélations, quand l'image et la place de la France dans le monde sont à ce point altérées ?

 

« Si, comme le dit le chef de l'État, la République n'est pas « la dictature de la rumeur », elle ne peut pas être davantage le régime des convenances, des confusions et des complots. Économiquement, socialement, moralement, le Gouvernement a épuisé la France et les Français. Tous ceux qui y participent en portent la responsabilité. Aucun ne peut prétendre s'en exclure.

 

« Face à ce délitement, le temps d'une espérance est venu. L'élection présidentielle doit être l'occasion de tourner la page de ce régime de crises et de poser les termes du débat de société dont le pays a besoin. Pour que cette confrontation démocratique ne débouche pas sur le rendez-vous tronqué de 2002 sous la menace de l'extrémisme, il est aujourd'hui indispensable d'assainir la situation politique.

 

« Dans une démocratie digne de ce nom, toutes les conséquences d'une crise de cette ampleur auraient été tirées soit par un changement global d'équipe gouvernementale, soit par un retour devant le peuple français.

 

« Pour tous ces motifs, l'Assemblée nationale censure le Gouvernement en application de l'article 49, alinéa 2 de la Constitution. »

 

11:30 Publié dans UDF | Lien permanent | Commentaires (0)

14/03/2006

Notre sénatrice en ligne

A l'UDF-Nord, tous les élus sont maintenant sur la toile (Le dernier de la classe, Francis Vercamer -député- y travaille). Tous présents donc avec des formes diverses certes, mais nos concitoyens doivent y voir là une sacrée preuve de transparence et de démocratie de la part des élus centristes. La dernière venue est notre sénatrice Valérie Létard qui vient de mettre en ligne un vrai site de travail. Je vous invite à aller découvrir son mot d'accueil sur :

 

21:15 Publié dans UDF | Lien permanent | Commentaires (1)

10/02/2006

Pour mieux connaître François Bayrou

Un site permet maintenant de mieux connaître François Bayrou. N'hésitez pas à la consulter :

http://www.bayrou-francois.org

 

10:15 Publié dans UDF | Lien permanent | Commentaires (0)

30/01/2006

Le risque c'est un devoir

François Bayrou, en clôture du congrès de Lyon. extraits :

"Nous sommes là tous ensemble parce que nous avons choisi de changer la vie, la situation, le destin de notre pays".

 

"Nous avons fait le choix d'une formation politique qui assume sa liberté pour changer le destin politique de son pays. C'est avec fierté que nous avons pu aborder la nouvelle définition de l'UDF, l'UDF le parti libre".

 

"La seule majorité qui nous intéresse, c'est la majorité de 2007, c'est la majorité que la France va se donner pour que son destin soit différent".

 

« L’UDF est une force nouvelle qui n'est pas entre l'UMP et le Parti socialiste mais qui s'oppose aux deux".

 

"Ce dont nous avons la charge, c'est l'espérance d'un pays qui avait depuis longtemps oublié le sens de ce mot".

 

"C'est un moment juste parce que tous les épuisements de la France, toutes les usures se lisent à livre ouvert et se fait sentir une urgence, c'est qu'apparaissent des responsables résistants, rebelles, capables de ne céder à aucune pression".

 

"J'ai plusieurs différences fondamentales avec Nicolas Sarkozy. Tout d'abord le modèle de société et son goût pour le modèle américain. Nous avons un autre modèle de société. Mais j'ai une différence plus marquée que les autres encore avec lui : lui croit à une certaine surenchère, même verbale, moi je crois qu'on peut écarter cette violence pour faire la société".

 

"Je désapprouve les termes de la pétition contre l'adoption par des couples homosexuels . Non pas que je sois favorable à l'adoption par les homosexuels, mais ce sujet mérite d'être traité avec prudence et respect. Il y a des centaines et des milliers d'enfants qui sont élevés dans notre pays par des couples homosexuels. Des femmes et des hommes traversent cette épreuve de la vie qui fait qu'on commence une vie de couple normale et que le destin fait qu'on découvre d'autres éléments de son identité. Ces personnes avaient eu des enfants, elles assument très bien leur rôle de parent"

 

10:08 Publié dans UDF | Lien permanent | Commentaires (1)

28/01/2006

François Bayrou : "Nous allons parler au nom de ceux qui n'ont jamais la parole"

En direct de Lyon
A 20h, ce samedi, les résultats ont été annoncés concernant la motion visant à défendre l'indépendance de l'UDF. Avec plus de 90%, la motion a remporté une très grande majorité des suffrages des militants avec un très fort taux de participation. A l'issue des résultats, François Bayrou, président de l'UDF a tenu a confié son émotion: "Désormais, on sait qu'un courant avec des milliers d'hommes et de femmes ont décidé de changer la politique, au bénéfice de ceux qui en ont le plus besoin". Et François Bayrou d'ajouter: "Ce message n'a de sens que s'il s'adresse à ceux qui n'avaient plus la parole". Plus tôt dans l'après-midi, Bernard Bosson, député UDF avait tenu à confier notre espoir: "Nous sommes nombreux à ne pas vouloir vivre dans un sarkoland". Les messages se sont succédés en faveur de l'indépendance: "La politique n'est pas un concours de pronostics" a clamé Jean-Christophe Lagarde, député à la tribune du congrès. "Sans possibilité d'alliance avec la gauche telle qu'elle est en France" a tenu à précisé le député européen Jean-Louis Bourlanges, l'UDF est maintenant face à une mission historique. Ce matin, dans un grand quotidien régional, on pouvait lire: "François Bayrou s'attaque au mur de Berlin". André Diligent rappelait à qui voulait l'entendre qu'il y avait autant de bêtises à droite qu'à gauche. Alors pour casser le mur de Berlin, à nos pelles et nos pioches !

20:10 Publié dans UDF | Lien permanent | Commentaires (4)