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06/08/2007

Aoun, une certaine vision du Liban ( A lire )

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Actualité : Dimanche, le candidat soutenu par Michel Aoun, a remporté une législative partielle cruciale, a annoncé ce lundi le ministre de l'Intérieur Hassan Sabeh.

A lire le livre du Général, en vente en France.

Voir dans les liens le site du Général et celui du RPL

15/07/2007

La Celle Saint Cloud: les attentes du Courant Patriotique Libre

Simon Abiramia (CPL) proche de Michel Aoun précise les objectifs et les attentes de sa formation : Pour un mécanisme de sortie de crise au Liban

Quels sont les grands dossiers que vous envisagez de soulever ?

« Nous nous rendons à la réunion de La Celle-Saint-Cloud avec un esprit d’ouverture et une volonté de dialogue constructif. Malgré le scepticisme de certains, nous croyons que cette rencontre pourrait créer une dynamique de dialogue qui se traduirait par la mise en place d’un mécanisme de sortie de crise. Ce qui nous tient à cœur par-dessus tout, c’est le respect de la Constitution qui, hélas, a été bafouée à plusieurs reprises par l’actuelle majorité. Nous veillerons tout particulièrement à ce que soit respecté le fondement même de notre régime parlementaire basé sur la démocratie consensuelle. Cela exige deux choses de la part de la majorité : qu’elle accepte la logique du partenariat, élément fondamental de l’esprit qui doit régir nos institutions conformément au pacte national, et qu’elle fasse preuve d’une certaine ouverture d’esprit propice à tout dialogue. »

Quelles sont les mesures concrètes que vous pourriez proposer durant cette réunion ?

« D’abord, nous remettrons sur la table l’idée de la formation d’un gouvernement de salut national qui reste pour l’opposition nationale une priorité incontournable. Ce gouvernement serait composé de tous les groupes politiques représentés au Parlement sur une base proportionnelle conforme au rapport de force parlementaire. Cette équipe ainsi formée serait une garantie pour tous. Elle s’attacherait à préserver l’unité nationale, l’unité du peuple à travers celle des institutions de l’État afin d’éviter le chaos. Car la situation est grave et les perspectives sont catastrophiques si un accord historique n’est pas trouvé rapidement. Tous les protagonistes doivent mesurer la responsabilité qui pèse sur nos épaules. Le peuple libanais ne peut plus supporter de vivre dans l’instabilité politique et tout ce qui en découle. Nous n’avons pas le droit de ne proposer à la jeunesse libanaise que le chemin des chancelleries pour demander des visas et quitter le pays. Nous avons toujours parlé et cru au miracle libanais. Une nouvelle fois, nous sommes face à un défi. Il faut le gagner afin de préserver l’unité du pays, du peuple et des institutions. Nous espérons aboutir à un calendrier sous forme d’échéancier afin de préserver les acquis de ce dialogue. Je crois que les autorités françaises, que nous remercions pour tous les efforts consentis pour le succès de cette rencontre, attendent de toutes les parties une mise en commun des priorités à résoudre et des craintes des uns et des autres. Cette approche éclaircirait le débat et permettrait une vision plus claire des différentes pistes de solution. »

Avez-vous l’intention d’initier et d’établir des contacts informels avec la partie adverse, en marge des travaux ?

« Nous sommes des adeptes du dialogue. De ce fait, nous établirons évidemment des contacts avec le camp adverse. Nous profiterons de chaque seconde pour nous parler, pour dialoguer, car malgré tout ce qui nous sépare, c’est le salut de notre pays dont il est question. Une conclusion heureuse de cette rencontre serait le plus beau cadeau aux Libanais. Pour réussir pleinement ce dialogue, il faut que tous les acteurs libanais présents autour de la table défendent les intérêts supérieurs du Liban et non des intérêts particuliers ou même des agendas imposés par des puissances régionales ou internationales. Le CPL a démontré à travers son histoire qu’il n’est rattaché à aucun axe régional et ne suit les injonctions d’aucuns des pays du monde. Nous espérons que ce sera le cas de tous nos partenaires. »

Source "L'Orient le Jour"

11:35 Publié dans Liban | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : France, politique, Liban, MoDem, Bayrou

04/06/2007

Pour comprendre ce qui se passe au Liban

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Reportage intéressant hier soir sur TF1, pour comprendre ce qui se passe au Liban

Pour revoir l'émission, cliquez sur :

http://s.tf1.fr/mmdia/v/85/6/1963856g.asx

NB: C'est justement le camp de Ain Elheloue (au Liban-sud, Saida) qui a connu hier soir dimanche, à son tour, l'explosion prévisible. Premier bilan, 4 morts : 2 militaires de l'armée libanaise et 2 islamistes des "soldats de Damas", que l'on voit en fin de reportage défiler en soutien au groupe de Fateh el Islam...

08:55 Publié dans Liban | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : modem, udf, bayrou, politique, liban

30/03/2007

Bayrou expose ses vues sur le Liban et le Proche-Orient

Dans une interview à La Revue du Liban, à paraître aujourd’hui, il a effectué un tour d’horizon de la situation au Proche-Orient, évoquant notamment le dossier de la crise libanaise et la conjoncture au Liban.  « J’ai un attachement tout particulier et un lien très personnel avec le Liban et cela pour toutes sortes de raisons, y compris familiale, puisque l’une de mes filles est mariée à un Français d’origine libanaise, a souligné M. Bayrou. J’ai déjà eu l’occasion de visiter le Liban à plusieurs reprises, c’est un pays que je connais bien et que j’aime. La France a un lien indissoluble avec le Liban ; un lien impossible à oublier, impossible à éluder. Sans la France , le Liban n’existerait pas. C’est la France qui a pris la responsabilité historique de donner une chance à l’indépendance libanaise. C’est la France qui plus d’un siècle auparavant avait protégé le Mont-Liban pour en faire une province autonome de l’Empire ottoman. Et c’est la France qui a servi de garant à cette idée historique de faire une communauté nationale d’un peuple divisé entre tant de communautés, liées par un contrat complexe. » 

 Et François Bayrou d’ajouter : « Cette fidélité a été lourde de conséquences pour notre pays. Dois-je le rappeler, la France a vu son ambassadeur, Louis Delamarre, assassiné le 4 septembre 1981 parce que la France voulait qu’on sorte de la guerre civile. Dois-je le rappeler, la France , le 23 octobre 1983, a payé le lourd tribut de 58 hommes dans l’attentat du Drakkar. Il y a encore bien d’autres raisons à ce lien indissoluble de la France avec le Liban, pour qui la langue française est une seconde patrie. C’est pourquoi pour la France , la guerre de l’été 2006 a été d’emblée vécue comme une épreuve. J’ai pour l’essentiel apprécié l’équilibre de la ligne fixée par le président de la République et j’ai soutenu cette ligne dès les premiers jours où elle s’est exprimée. »

Abordant ensuite le volet de la crise actuelle qui secoue le pays, M. Bayrou déclare : « Aujourd’hui, des interventions extérieures continuent à déstabiliser le pays. Il faut une pleine application des résolutions des Nations unies obligeant le désarmement effectif des milices et à l’exercice de l’autorité de l’armée libanaise comme seule autorité légitime au Liban en matière de sécurité. Ce serait un risque immense pour le Liban, pour Israël, pour la paix, qu’une faction qui vise ouvertement la destruction d’Israël s’arroge la domination sur une région d’un pays souverain. On voit bien la déstabilisation de la région et du Liban tout entier que cela supposerait. Le réarmement des milices, ce serait l’échec assuré pour la politique nécessaire de paix et de restauration de la souveraineté d’un Liban indépendant. C’est cette indépendance que nous devons soutenir ainsi que la paix civile qui seule peut garantir l’avenir du Liban. Aujourd’hui, la situation du Liban est fragile. Désormais le problème libanais ne se limite plus aux problèmes internes, mais il est le maillon d’une chaîne détonante et dangereuse qui va du conflit israélo-palestinien en passant par le Liban, la Syrie et l’Iran. C’est probablement aujourd’hui la région la plus fracturée dans le monde. Le Liban est une question à laquelle la France est très sensible. Je suis décidé à continuer le rôle que la France a toujours eu vis-à-vis du Liban, à savoir son défenseur. Si je suis élu président de la République , la France mettra tous les efforts pour stabiliser la situation. »

L’exemple de la construction européenne

Abordant, par ailleurs, les relations avec l’Iran et le dossier nucléaire qui envenime les rapports entre Téhéran et la communauté internationale, M. Bayrou déclare : « Les gouvernants iraniens actuels sont engagés dans une double obsession mortifère : l’appel sans ambiguïté à la destruction d’Israël et la décision d’acquérir la puissance nucléaire. L’Iran pose aux démocraties une question extrêmement grave. Les démocraties ne peuvent accepter la prolifération nucléaire. Le peuple iranien ne peut entendre cette détermination que si nous l’exprimons sans ambiguïté. Face à l’Iran, la France ne peut avoir qu’une ligne : la rigueur et l’intransigeance dans le respect du droit international. Il y a un traité de non-prolifération nucléaire. Ce traité interdit aux nations qui l’ont signé – tous les pays sauf trois – d’aller vers l’arme nucléaire, mais il leur garantit en échange l’accès au nucléaire civil. Si ce traité n’est pas respecté, les démocraties doivent solidairement décider de sanctions. Il y a une leçon que nous devrions avoir apprise dans le plus noir de l’histoire, c’est la leçon de Munich. Quand les mots sont des menaces, il faut les prendre au sérieux, surtout quand les mots sont servis par la force des armes. »

Interrogé sur les perspectives de paix dans la région, M. Bayrou évoque à cet égard l’expérience de la construction européenne. « Ou bien on se fait la guerre, ou bien on choisit de vivre ensemble et de gérer ensemble les questions sensibles, souligne-t-il à ce propos. C’est à ce prix qu’on mettra un terme à la tragédie du Proche-Orient. L’Europe pourrait être un modèle pour le Proche-Orient. Pour moi qui aime Israël, qui aime le Liban, qui aime la Palestine , le chemin ouvert jadis par Schuman et Monnet est le seul disponible : l’édification d’une communauté où chacun garderait sa souveraineté. Passer directement de la guerre à la maison commune, dans laquelle chacun a son espace, dans laquelle, épuisés de se faire la guerre pour des choses tellement sensibles qu’il n’y a pas de fin à cette guerre, on décide que ces choses sensibles, on les gérera ensemble : l’eau, les réfugiés, les Lieux saints de Jérusalem. Nous Européens, nous avons géré comme cela le charbon et l’acier, après s’être fait cent ans de guerre pour le charbon et l’acier ! »

15:10 Publié dans Liban | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : bayrou, 2007, udf, liban

06/12/2006

Union Nationale au Liban

Tout le monde a oublié que cet été 2006, l'Etat d'Israël a détruit une partie du Liban et tout le monde a oublié qu'il il a fallu des semaines avant d'entendre des voix internationales. Le Liban attend de la France de la cohérence, celle qui fait maintenant défaut et Michel Aoun, leader du Courant Patriotique Libre, a raison de dénoncer une forme d'aveuglement. Personnellement, j'ai bon espoir car je connais la détermination pacifique de celles et ceux (massivement des jeunes) qui se battent pour un Liban libre et souverain et on commence à lire dans les journaux des choses un peu plus intéressantes au sujet de ce qui se passe ces jours-ci comme ce matin dans Libération: "Partageant des narguilés entre les tentes, les jeunes gens qui campent depuis quatre jours soulignent qu'ils appartiennent à des mouvements de toutes les confessions libanaises : deux partis chiites, Hezbollah et Amal ; le Rassemblement national dirigé par le sunnite Omar Karamé, le Parti démocratique libanais du druze Talal Arslane ou encore le Courant patriotique libre, fondé par le général maronite Michel Aoun. Nombre de sympathisants du Hezbollah portent ostensiblement les couleurs orange du général Aoun. «Nous voulons montrer que les chrétiens et les musulmans sont unis», explique Ali, membre du Parti de Dieu, une écharpe orange autour du cou. A son côté, Rana, une militante du mouvement d'Aoun, approuve : «Il faut que les médias occidentaux arrêtent de parler d'une opposition chiite et prosyrienne. Nous sommes dans la rue parce que nous en avons marre de cette majorité corrompue. Et pour dire que nous n'acceptons aucune tutelle, ni syrienne ni américaine.» Quid de l'alliance entre le Hezbollah et la Syrie ? «Les troupes de Damas ont quitté depuis plus d'un an et demi notre pays. Nous pouvons maintenant établir des relations normales avec notre voisin.» A suivre donc.

12:31 Publié dans Liban | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : liban, libération, udf, politique, royal, ps