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25/01/2008

Nouvelle explosion au Liban

f2ac4f186c15a2c5836a9e7a6f20c1d7.jpgComme souvent dans pareille et si triste situation, la famille nous appelle pour nous rassurer. Cette fois, c'était d'autant plus nécessaire que l'explosion criminelle a visé un «convoi sécurisé», dans le quartier résidentiel et commercial de Hazmieh, à l'est de la capitale libanaise. C'est à dire à quelques centaines de mètres de la maison familiale, une route où nous sommes passés encore plusieurs fois par jour il y a quelques semaines encore... Cette fois-ci, au moins dix personnes ont été tuées, parmi lesquelles un officier de la sécurité libanaise. Mais aussi nombre de victimes collatérales. Dans ce cas, ce qui préoccupe les Libanais et nous-mêmes, c'est de faire le tour de la famille et des amis, pour savoir. La dernière fois, un jeune ami de mon beau-frère, revenu du Canada pour 15 jours, et qui passait par là par hasard a perdu la vie. Si tristement. Si injustement. Si cruellement.

12:53 Publié dans Liban | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : liban, politique, modem, 2008, france

31/12/2007

On m'informe qu'un OV (tract) NI (Naturellement Identifié) survole Lomme

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Il ne devrait que passer...

Merci de me tenir au courant : 00 961 3 453 697.

Moi je rentre fermement sur les terres lommoises vendredi.

Sur le fond, tout était dit dans ma derniére intervention au conseil communal.

Extraits

Notre engagement contre la fusion à un moment donné touchait à l’essentiel, l’organisation démocratique que nous souhaitions pour notre ville. En effet, en 2001, nous sommes contre la fusion et nous n’allons pas siéger à Lille. A votre différence Monsieur Pécharman et je trouve que vous avez beau jeu de parler d’indépendance, de divorce possible, de cohérence même. Non la cohérence est dans notre camp, dans le camp de celles et ceux qui ont mené le combat démocrate, un combat cohérent, en son temps.

Pas de hold-up possible sur le combat démocrate que nous avons mené, seuls.

Je vais dire très calmement qu’il n’y a pas de hold-up possible à commettre à postériori, ni par vous-même Monsieur Pécharman, ni par une droite aujourd’hui absente mais charognarde, au sujet du combat démocrate que nous avons mené au moment où il fallait le mener. J’ai dit un jour en m’adressant à Pierre Mauroy : Les Lommois ne sont pas des moutons. Et en disant cela, j’avais conscience que nos concitoyens était un peuple, un petit peuple mais un peuple. Et si je fais de la politique, c’est parce que j’ai conscience que celui qui s’engage le fait pour servir. Ma référence, notre référence, reste Marc Sangnier, qui disait il y a déjà un siècle, quand le parti socialiste n’existait pas encore que la démocratie c’est le système qui cherche à promouvoir la conscience et la responsabilité des citoyens.

C’est la raison pour laquelle, il faut répondre en temps réel aux questions posées, ne jamais perdre de vue le service des concitoyens et toujours regarder devant nous. Poser les nouveaux défis, les nouveaux enjeux. C’est notre choix, c’est notre cohérence et nous continuerons de l’expliquer à nos concitoyens.

La démocratie locale, un grand chantier à construire ensemble

Et là, je me tourne vers nos collègues de gauche, en leur disant que la démocratie locale, c’est là un grand chantier qui reste à construire. St Exupéry avait cette belle formule: « pour réunir des hommes, donnez leur une tour à construire ». Notre tour à construire, c’est une démocratie locale vivante et organisée à côté de cette démocratie représentative que nous incarnons.

12/12/2007

LIBAN...

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20/11/2007

Le 5 octobre 1958 : l'appel de Charles Hélou au Libanais, plaidoyer pour la fraternité

f611964e6b223ebfdfb0b68da004b08d.jpg« La gravité de la situation ? Chacun de nous s’en rend compte. Chacun de nous sait que ce qui est en cause, c’est le destin du Liban, c’est le “vouloir vivre en commun” des Libanais et un ensemble de valeurs qui font que la vie mérite d’être vécue. Les origines du drame et les responsabilités qu’il met en cause ? Ce n’est pas ce problème que je vais maintenant aborder puisque c’est ce problème-là qui ajoute à nos divisions – et, puisqu’à tour de rôle chaque moitié de la population a cru pouvoir s’insurger pour ce qu’elle a considéré comme la défense du Liban. »

Les moyens “d’en sortir”, voilà ce qui doit préoccuper chaque Libanais en ce moment. “En sortir” dignement, équitablement, sans amertume de part ni d’autre, sans esprit ni besoin de revanche. Retrouver la paix comme avant, le travail comme avant, se retrouver comme avant unis et fraternels. Pour “en sortir”, les ressources de ce pays sont immenses. Non point seulement ses ressources économiques (qui s’épuisent moins facilement que ne l’auraient cru bien des experts), mais d’abord et essentiellement ses ressources morales. Malgré les tristesses et les deuils, malgré les excès et les violences, une même volonté de durer et de faire durer cette commune patrie, une volonté de survivre ensemble, venue du plus profond de tous les citoyens, renouvelle chaque matin son œuvre opiniâtre de rapprochement, de conciliation, d’unité.

De cette sagesse et de cet élan qui sont l’élan et la sagesse de la vie elle-même, en face de tous les risques de désagrégation, nous avons chaque jour quelque preuve nouvelle. L’une des plus éloquentes, à mes yeux, est bien celle que viennent de nous donner spontanément les journalistes de toutes tendances en décidant de se rencontrer pour un engagement d’honneur, pour un essai et pour un exemple de réconciliation nationale. On verra, par ailleurs, les modalités de leur accord. Qu’ils aient eu, en même temps, l’idée de laisser l’un de leurs plus anciens confrères, maintenant ministre de l’Information, publier un même éditorial dans tous les journaux d’aujourd’hui montre aussi à quel point, dans les circonstances les plus dramatiques, l’esprit d’abnégation et la plus grande délicatesse peuvent s’épanouir. Je ne voudrais pas abuser de cette liberté qui m’est laissée. Je voudrais seulement dire que ce que les journalistes, en dépit de leurs divergences d’opinion, ont pu réaliser aujourd’hui, le pays tout entier peut le réussir merveilleusement demain.

De part et d’autre, la presse a eu ses martyrs. La rencontre des journalistes n’en est que plus méritoire, plus significative, plus émouvante. Entre Dikran Tosbath et Abdallah Machnouk, entre Georges Ameira du Amal et Assad Mokaddem du Siassat et même, parmi les modérés, entre Ghassan Tuéni, René Aggiouri, Toufic Metni et tous les autres, les représentants du Hayat et du Yom, le pacte qui s’est conclu en présence des présidents des deux syndicats de la presse n’est pas un pacte d’abdication des principes, mais de conciliation et d’apaisement. Une réunion comme celle des journalistes, aujourd’hui, ce sont toutes les fractions du pays qui peuvent, qui doivent la tenir à brève échéance.

Nous sommes, de par notre structure, le pays des divergences inévitables et de l’union nécessaire. Nous n’avons le choix qu’entre la fraternité ou la mort. C’est bien cette conviction commune à tous les Libanais qui explique la dernière élection présidentielle et le choix de l’homme devenu, pour nous tous, le symbole même de l’unité nationale et l’arbitre naturel de nos difficultés et de nos conflits. La réconciliation nationale, qui doit intervenir dans l’ordre, dans la justice et le respect de l’autorité, ne peut être que l’œuvre du compromis politique et de l’arbitrage. »

21/10/2007

À propos de « Liban, bonnes à vendre »

8278caeb20564208e144de51a6170e9b.jpgDéformer n’est pas informer
L'article de Maria CHAKHTOURA, dans l'Orient le Jour

Auteur de "Liban, bonnes à vendre", l’un des quatre reportages présentés dans l’émission Envoyé spécial diffusé sur FR 2 jeudi soir 18 octobre, la journaliste Dominique Torrès a voulu choquer, elle s’est révélée choquante. Choquante dans sa façon de conduire un reportage mené, délibérément à sens unique, versant dans la facilité. Choquante dans ses propos truffés de contre-vérités. Choquante dans son approche du sujet ne voyant que d’un seul œil un problème qui gagnerait à être abordé dans sa totalité.

Ce que Mme Torrès a montré est tout à fait exact concernant la maltraitance. Cela existe en effet dans certains cas au Liban comme dans d’autres pays. Mais le commentaire a souffert d’énormes lacunes et erreurs d’appréciation. Notre but n’est pas de développer une liste exhaustive des contradictions et manquements relevés. Mais lorsque la journaliste avance des chiffres très fantaisistes, sans livrer ses sources, le téléspectateur sérieux reste dubitatif. Quid de toute cette partie de la population qu’elle n’évoque pas et qui ne répond nullement à la description donnée dans le reportage, tant du côté des employées que celui des employeurs ?

Dominique Torrès est allée au plus pressé pour faire sensation et servir une cause pour laquelle elle se bat, ce qui est tout à son honneur. Mais elle a sacrifié à la facilité, tombant dans l’excès contraire et condamnant, par conséquent, cette autre partie de la population libanaise respectueuse, elle, des droits comme des devoirs de l’employée et de l’employeur à la fois. Droits pour lesquels, indépendamment de Caritas qui accueille et soulage les « filles maltraitées », des groupes d’avocats, de médecins, d’assistantes sociales, de professeurs d’universités sont engagés à fond.

Dans la situation dramatique que vit le Liban, le moment était mal choisi pour enfoncer le clou avec un sujet présenté superficiellement, partiellement et avec un parti pris pour le moins pernicieux.

L’esclavage moderne ne se situe pas seulement à ce niveau et au Liban exclusivement. Pas besoin de faire des milliers de kilomètres pour le montrer du doigt. Il se pratique ô combien et sournoisement dans les pays dit civilisés aussi. Alors, de grâce, informons, sans déformer.


19:45 Publié dans Liban | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Liban, actualité, esclavage, modem