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13/03/2008

Jeter des ponts, c'est utile...

224416768.jpgLe hasard fait parfois bien les choses. Ce matin, pour ma dernière inauguration comme conseiller général, nous n'inaugurions pas une station d'épuration ni même le côté droit ou gauche de la rocade nord-ouest, non nous inaugurions un pont. Je suis donc heureux que le sort ait ainsi choisi un pont. Un pont qui relie deux villages. Jeter un pont, ce n'est pas facile et ce ne sont pas les spécialistes des ouvrages d'art qui me contrediront. Techniquement, c'est passionnant mais les contraintes sont de tous ordres. Cela coûte aussi cher. Mais au moment où certains voudraient se passer des départements, force est de constater qu'ici, entre Englos et Hallennes lez Haubourdin, c'est grâce au département que l'on va pouvoir passer d'un village à l'autre. Voilà donc un pont utile, neuf, qui résistera longtemps à tous les aléas. Je remercie encore les services du département et selon l'adage, je vais laisser aller les voitures sous et sur le pont, tout en faisant le pont à un autre. Mais il reste d'ici-là à franchir le pont aux suffrages comme on disait à l'époque romaine. Jeter des ponts, c'est utile et la plus belle démonstration est ici aujourd'hui, sur la Route Départementale 952, entre Englos et Hallennes, à quelques mètres d'une maison d'arrêt. La boucle est bouclée.

03/03/2008

Ce soir, grande réunion publique de soutien à Jacques Richir

97859229.jpgCe soir, de Lille, Lomme et Hellemmes, nous nous retrouvons au Gymnase pour une grande réunion publique de soutien au candidat démocrate Jacques Richir.

Mon intervention au cours de cette soirée.

Mesdames, Messieurs, Chers Amis,

J’ai trouvé comme un symbole que tu ouvres, Guillaume, le bal ce soir comme j’ai trouvé symbolique que tu portes le message de François Bayrou aux Lillois. Merci à toi Guillaume, pour ta grande humanité. Et puis Merci à Jacques Geesen pour cette diversité de langage… Jacques Richir dit souvent et très naturellement que la rencontre avec des personnes de cultures différentes est une chance et nous avons mesuré avec toi Guillaume, au cours de cette campagne, l’étendue de cette chance, comme nous l’avons mesurée avec Mohamed, Djamilla, Vincent, Rahima et d’autres.

Vous le savez et vous le voyez, la diversité est une valeur pour cette liste emmenée par Jacques Richir, au même titre que la solidarité.

Les uns et les autres ont parlé, avec des mots propres, de cette valeur essentielle de solidarité que nous portons ensemble. Ce soir, je voudrais insister sur celle qui nous rassemble pour construire un avenir pour nos territoires, la valeur démocrate.

C’est au nom de cette valeur à la fois précieuse et fragile que j’ai décidé de rejoindre Jacques Richir et de l’aider, à fonder, en équipe, un nouvel engagement démocrate pour lille, lomme et Hellemmes.

J’insiste une minute, car il n’était pas si naturel que cela pour moi de rejoindre cette dynamique dans la mesure où j’avais en 2001 dénoncé une fusion autoritaire de Lomme avec Lille. Mais je l’ai fait, à l’époque, au nom d’une certaine idée que je me faisais de la démocratie. Démocratie rime avec respect des citoyens et pour nous démocrates, les actes d’autorité nous les réfutons absolument.

J’étais contre la fusion parce que j’étais pour la démocratie face à ceux qui étaient pour la fusion contre la démocratie.

Ce grand débat, parce que je suis un démocrate, je considère qu’il a été tranché par les urnes. Mal tranché peut-être mais tranché et je m’élève aujourd’hui contre ces extra-terrestres de l’UMP qui sont finalement contre la fusion mais aussi contre la démocratie car la démocratie ce n’est pas parader en camionnette au seul moment des élections ni donner la parole aux habitants n’importe comment. Non, la démocratie c’est respecter profondément les citoyens. Et le premier respect qui s’impose à celui qui fait acte de candidature dans une ville et qui veut la défendre, c’est d’y habiter vraiment.

Alors, en ce qui me concerne, je suis fier, avec nombre d’amis Lommois et je les remercie d’être avec nous ce soir, et notamment nos deux colistières lommoises, Dominique Keignart et Marie-Gabrielle Delannoy

Je suis fier que nous ayons su être à la hauteur des attentes de nos concitoyens. Car si ce n’est pas nous qui avons fusionné Lomme avec Lille, nos concitoyens ont compris que c’est sur nous démocrates qu’ils peuvent compter à l’avenir pour défendre Lomme, loin des calculs, en toute confiance. Ce n’est pas pour rien que notre liste à Lomme porte le beau nom de « Lomme à Cœur ».

Ce choix, nous aurions certes pu le faire sans Jacques Richir. Mais ce qui a pesé dans la balance, c’est son attention au sort des 30.000 Lommois et des presque 20.000 Hellemmois. C’est lui qui a proposé que nous puissions faire entendre la voix de ces 50.000 habitants au conseil municipal de Lille quand les autres leur réservent des strapontins ou se murent dans le silence.

Un maire attentif à tous, une réalité donc.  Je n’ai personnellement jamais douté que Jacques Richir puisse être cet homme politique là. Un homme passionné par sa ville, un militant que je connais depuis 20 ans.

Jacques, d’aucuns l’ont rappelé, est un homme aux multiples passions : la médecine qui l’a ancré sur Lille, la vie associative qui l’a amené à créer des milliers d’emplois de service à la personne.

Mais je crois que c’est sa passion de la culture, de l’Europe, des villes d’Europe alliée à une véritable passion de l’environnement qui l’ont amené à trouver dans le champ politique toute sa dimension. C’est parce qu’il a vu ailleurs qu’il pense que cela peut marcher ou pas chez nous. Et s’il a mené le premier le combat contre un grand stade, il l’a fait au nom d’une certaine idée de l’équilibre des quartiers dans la ville et pour préserver une capacité à développer des transports en commun adaptés à une ville moderne.

Et c’est parce que Jacques Richir, c’est ce foisonnement des passions toutes cohérentes qu’il incarne l’homme politique moderne.

Il sort des cartes mais l’homme politique moderne doit être un géographe. Il récite l’histoire, mais l’homme politique moderne doit la connaître pour préparer l’avenir. Il rassemble des hommes et des femmes, expérimentés et d’horizons différents, mais c’est l’avenir de la politique française qui doit s’écrire de cette manière.

Cela fait donc 20 ans que je l’observe et finalement cela saute aux yeux, sa simplicité et son ambition me font penser à celles d’hommes comme André Diligent, Jacques Delors ou François Bayrou.

Mesdames, Messieurs, Chers Amis, j’ai appris en ce qui me concerne, la politique avec André Diligent, ce maire très emblématique de Roubaix, grand sénateur de la République.

Alors ce soir, je dis à André qui est parti rejoindre son étoile en prenant le soin de nous laisser la charrue, que j’ai trouvé à Lille un homme passionné par sa ville à l’identique, un homme que j’ai décidé de suivre parce qu’il donne du sens au grand combat démocrate que nous continuons de mener.

Dans une ville qui concentre beaucoup de difficultés sociales, et je sais de quoi je parle comme conseiller général de Lomme, nous sommes véritablement devant une nouvelle frontière. Au-delà de cette nouvelle frontière s’étendent certes des domaines inexplorés mais aussi des problèmes non résolus ou des contradictions évidentes.

  • Frédéric Lambin a parlé d’indignation
  • Mohamed Abdelatif a parlé des plus faibles
  • Martine Pattou a parlé de plan pour l’habitat existant

Ensemble, avec Jacques Richir nous voulons explorer cette nouvelle frontière et c’est la raison pour laquelle Lille a trouvé dans cette campagne un candidat démocrate à la hauteur des enjeux, solide et expérimenté, qui porte les réponses nécessaires.

Mesdames, Messieurs, Chers Amis, je vous demande d’accueillir chaleureusement Jacques Richir, candidat démocrate à la mairie de Lille.

 

 

 

 

 

28/02/2008

Notre projet pour Lomme en ligne

document équipe Lomme.pdf1765249503.jpg                                                                                        Notre projet humain en ligne

Notre projet urbain en ligne

 

Un extra-terrestre s'est invité dans la campagne

Cet article, ce matin, c'est à la fois une réaction, une interrogation, une transmission. Est-ce bien une anecdote ? De quoi s'agit ? Un candidat venant d'une tout autre planète a fait irruption dans la campagne communale à Lomme. Inutile de préciser qu'il ne respecte pas les règles élémentaires d'une campagne électorale moderne puisque qu'il s'autorise à coller sur des lieux et espaces publics. C'est non seulement interdit mais cela porte atteinte au cadre de vie. Voilà au moins un thème que le candidat Cattelin-Denu ne peut revendiquer. J'ai approché hier dans le cadre d'une séance de collage l'ersatz* de candidat. Ce candidat ne semble pas non plus parler le même langage que nous puisque que quand vous lui dites bonjour, il reste muet. Mais quand vous ne lui dites plus rien, il se met à émettre une petite musique bien personnelle du style de ce commentaire bien placé: "Qu'il est loin le temps béni où les colleurs d'affiches se frappaient dessus". J'avais emmené avec moi une militante pour coller. Inutile de préciser qu'elle en a tiré la même conclusion que moi: décidément, dans cette campagne, nous ne sommes plus à une surprise près... Tous les candidats sont prévenus: les extra-terrestres sont de retour ! Détail croustillant, l'extra-terrestre colle avec un arrosoir. Nous, c'est avec un seau. Mais on comprend pourquoi. Pour tenter de convaincre nos concitoyens, il déverse...des tonneaux d'argumentaires d'une autre époque. Il est arrivé chez nous, parait-il, pour libérer Lomme. Notre commune a été libérée en septembre 1944 et figure sur ma liste en dernière position un des acteurs de cette libération. Pour le reste, en 2008, nous aussi nous voulons libérer Lomme... d'extra-terrestres comme Monsieur Cattelin-Denu !

*En philosophie, un ersatz est un élément représentatif d'un tout non significatif de ce tout. Il s'agit d'une parcelle, d'un morceau, d'un détail, qui, considéré individuellement, représente l'ensemble de manière insignifiante, déformée par réduction ou simplification et faisant abstraction de la relativité du tout.

27/02/2008

Quand la télévision métropolitaine s'intéresse à Lomme

Pour revoir l'émission