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19/02/2005

Dans le travail...

... c’est le côté humain qui tend à disparaître

Pour la rentrée, il fallait un sujet mi-détente mi-sérieux. Tout le monde le dit, le travail est un élément de revenu et d’épanouissement. Alors parlons-en ! Des voix se multiplient pour dénoncer la grande entreprise et ses méthodes. 2 cadres sur 10 seraient désengagés ! Annelise a lu le dernier livre de Corinne Maier, qui parle de cette nouvelle génération d’ «homo econimicus cretinus» comme d’un produit malléable. Justine, quant à elle, a lu une longue enquête sur le travail. Et de nous livrer quelques commentaires : si les cadres souhaitent prolonger l’âge du travail, ce n’est pas le cas des ouvriers. Les causes du malheur au travail sont connues : déclassement, santé, intensification, horaires lourds et difficiles, rapports de force… Les 35 heures, qu’on se le dise, ne sont pas le résultat de lutte populaire mais l’application d’un programme de gouvernement. Voilà pour le tableau… pas vraiment rose.

C’est bien l’intensification et la précarité qui s’imposent comme de nouvelles contraintes. Par rapport à des situations plus personnelles, les syndicats sont désemparés. Il s’agit de trouver de nouvelles formes d’actions collectives pour prendre en compte les nouvelles sources de malheur au travail. Le débat s’engage sur le « tout processus ». Véronique parle de « la marge de manœuvre » qui doit rester importante dans le travail, celle qui tend à disparaître dans des « métiers robotisés ». A ce stade du débat, un homme se lève, non content de devoir nous quitter à l’heure de l’apéritif et lance : « Le travail est la plaie des classes qui boivent ». L’atmosphère se détend. Etienne, agriculteur, a l’impression d’être devenu « un cobaye du marché mondial ». Et d’asséner : « On perd la valeur de ce que l’on fabrique ». Olivier, travailleur indépendant, est à l’aise pour dénoncer le management moderne. Eric qui a fait trois entreprises en 15 ans, parle de l’encadrement qui bouge. « Le temps de votre préavis, le patron a changé ! On ne joue plus sur le long terme. Cette rotation permanente est grave pour la productivité et le plaisir des salariés ».

La parole circule bien. Chacun devient acteur du débat. Gérard parle des formations refusées par les salariés. Viviane évoque des TPE et de la difficulté de suivre une formation : « Quand vous n’êtes pas là, personne ne fait votre travail ». Philippe travaille dans un groupe de 100.000 salariés : « Le côté humain n’existe pas. La concurrence est le maître-mot ». François travaille à mi-temps, c’est à dire 12heures par jour. Il saisit la balle au bond : « Si vous n’êtes pas bien dans les grosses sociétés, allez dans les petites ». Et d’en rajouter : « Certains rentrent dans une grosse boîte pour se caser. Or, ce sont les grosses boîtes qui licencient ! ». Si pour lui, RTT veut dire « Rentre Très Tard », le travail reste « un art de vivre ». Jacques rappelle que notamment dans cette région, « toutes les grandes entreprises ont été des petites entreprises ». La conclusion est pour Annelise : « 5 ans d’études, 4 ans d’intérim, un diplôme bâtard et aujourd’hui un CDD dans une collectivité : c’est pas une vie ! ». Philippe ne dit pas autre chose : « On fait n’importe quoi pour payer son loyer ».

Prochain CAFE-PHILO UDF le Mardi 1er Mars à 19h30 au Café RTL La Cloche, 13 Place du Théâtre à Lille (face à l’opéra)
Métro Rihour – Parkings : Grand Place, Nouveau Siécle, Printemps

Sur le thème: "Changement climatique, sommes-nous individuellement responsables ?"

Pistes de lecture : « L’avenir climatique, quel temps ferons-nous ? » de Jean-Marc Jancovici au Seuil ; en kiosque, le numéro de février d’Alternatives Economiques avec un dossier sur Kyoto et « L’écologiste sceptique » de Bjorn Lomborg aux éditions du Cherche Midi.

Dans un monde où il faut distinguer ce qui relève des phénomènes sismologiques des phénomènes purement climatiques, le regard porté sur le climat et son évolution au cours des siècles notamment par des historiens de renom comme Emmanuel Le Roy Ladurie, pourrait s’avérer des plus intéressants. Notre pays, nos territoires ont déjà connu des périodes de canicule comme de glaciation. Néanmoins, le réchauffement climatique est là. Il faut en évaluer les risques réels explique Jean-Marc Jancovici dans son ouvrage sur l’avenir climatique. Quel traitement pour notre planète malade ? Quelles solutions alternatives ? Quelle est notre responsabilité ? A l’heure de la controverse, Bjorn Lomborg a fait ses comptes et explique quant à lui, prenant ainsi le contre-pied des discours écologistes alarmistes, que la planète va mieux. Si les choses vont mieux ce n’est pas pour autant qu’elles vont bien… C’est la raison pour laquelle, nous devions nous retrouver dans le cadre d’un café-philo qui devrait pouvoir se tenir à température ambiante.

 Prochains rendez-vous : Mardi 5 Avril et Mardi 10 Mai

17/02/2005

Ne pas oublier le Liban...dans quelques semaines.

Le Liban m'est très cher. J'y ai rencontré ma femme et j'y compte de grands amis. Les Français aiment les Libanais et les Libanais aiment les Français. Le Liban est ce pays merveilleux au carrefour des cultures, on dit même le berceau de l'humanité. Mais c'est parce qu'il est ce carrefour qu'il focalise l'attention des puissants. Théâtre d'opérations militaires ces dernières décennies, le Liban se trouve certainement à la croisée des chemins et au tournant de l'histoire, la sienne mais aussi celle de tout le Moyen-Orient. La disparition tragique de celui qui incarnait depuis peu le visage d'une opposition unie, réclamant le droit de vivre librement, est un signe d'inquiétude. Il peut aussi paradoxalement s'avérer comme un immense espoir pour tout un peuple. Que dans quelques jours et quelques semaines, on n'oublie pas le Liban. Rien ne serait pire que d'abandonner ce "peuple frère" dans les méandres d'une situation extrêmement compliquée.

Denis Vinckier

11/02/2005

1054 visites en 1 mois !

Dans la Voix du Nord de ce matin, Christian Decocq, Député UMP, explique au sujet des blogs : «Je ne suis pas assez nombriliste pour tenir ainsi un journal personnel». Laissons à Decocq ce qui est à Decocq et rendons aux blogs ce qui est à leur honneur, à savoir cette nouvelle façon de communiquer. En ce qui me concerne, je constate en toute transparence que 1054 personnes sont venues sur mon blog en 1 mois, soit en moyenne 35 par jour. Allez, on continue !

07/02/2005

Suite à la faible participation à l'élection des comités de quartier

Les élus du groupe « Notre Parti c’est Lomme » demandent
le remplacement de l’adjoint à la démocratie participative.


En effet, ce que nous pressentions est arrivé : Jean Pattou, président du groupe socialiste au conseil communal et adjoint à la démocratie participative, a échoué.

Il est directement responsable de la désaffection des Lommois pour l’élection des comités de quartier, extrêmement mal préparée. Pour mémoire, les candidatures étaient recevables entre le 26 Décembre et le 8 Janvier. A cela s’ajoute le fait que de nombreux Lommois n’ont reçu aucune information.

En ce qui nous concerne, nous avions demandé en conseil communal un grand débat sur le fonctionnement des comités, préalable au renouvellement. Cette proposition avait été balayée d’un revers de main par l’équipe socialiste.

Jean Pattou est également directement responsable de l’extrême politisation des comités puisque les quelques membres sortants proches de notre groupe ont été, à une exception près, rayés sur la base de consignes claires du parti socialiste, tandis que de nombreux militants socialistes font leur entrée dans les dits comités. Sous couvert d’organiser la démocratie participative, les socialistes se donnent les moyens de toujours mieux la contrôler.

Dans ces conditions, nous affirmons haut et fort qu’il n’est pas possible de cumuler des fonctions de président du groupe socialiste et d’adjoint délégué à la démocratie participative.

Nous demandons à Yves Durand de tirer toutes les conséquences de cet échec retentissant en retirant sa délégation à Jean Pattou. Pourquoi ne pas confier cette lourde responsabilité à un élu du groupe des "Verts" au nom de leur revendication affirmée d'une vraie démocratie participative ?

Quant à nous, nous maintiendrons malgré tout une présence dans les comités de quartier (2 membres désignés sur les 27) car les Lommois continuent de compter sur nous pour jeter les bases d’une démocratie résolument humaniste et participative.

Danielle Debaisieux, Gaby Delannoy, Françoise Dumont, Pascal Deren et Denis Vinckier.

11:37 Publié dans Lomme | Lien permanent | Commentaires (3)

01/02/2005

Des comités de pilotage multi-partites sur les territoires ?

Intervention au Département sur le budget "Tourisme"

Monsieur le Président,
Madame la Vice-Présidente,

Le sport ou le tourisme en deux minutes, il faut choisir. J’ai choisis le tourisme.

Et pour vous parler de ces cantons à la campagne mais trop proche de la ville, de ces cantons urbains et péri-urbains, de nos territoires en agglomération.

Je le dis sans acrimonie particulière à l’égard de personne, mais j’ai éprouvé une fois de plus une grande frustration à la lecture de votre dernière invitation à visiter le territoire touristique de Lille-Métropole. Maison folie de Tourcoing, Office de Tourisme de Roubaix, Château de Lannoy, Résidence Olivarius à Villeneuve d’Ascq, Mosaïc à Houplin, Fort de Seclin, Maison Folie de Wazemmes, Office de Tourisme de Lille et L’Hermitage Gantois sur Lille toujours.

Je suis certainement fautif car je ne vous ai pas invitée…

Sur tous nos territoires, des projets touristiques émergent ou sont en émergence. Parfois c’est plus difficile. Dans les Weppes, un projet de musée du tracteur est à l’étude, à l’instar du Musée de la vie rurale à Fretin. Une taxe de séjour a été instituée à partir du 1er Janvier pour pérenniser l’emploi-jeune de l’office de tourisme intercommunal.

Nous en sommes là malgré un territoire riche de ses paysages, de ses poètes (Léon Bocquet), de son histoire (Bataille de Fromelles) et de ses historiens (Pierre Descamps), de son patrimoine rural, de ses églises (Englos – Eglise du XIème siècle). A la recherche de quelques subsides, les communes de Weppes ont pur arborer quelques caliquots pendant cette grande fête de Lille 2004-Capitale européenne de la Culture.

Alors au moment d’examiner vos crédits pour l’année 2005, je vous pose, Madame la Vice-Présidente, la question des relations du Département et de ses satellites avec les agglomérations. Des projets en agglomération (je pense au Musée du tracteur) doivent pouvoir être conjointement suivis par des élus et des techniciens de toutes les structures (Département, CDT, CRT, Communauté Urbaine, Syndicat Intercommunal). Je pense qu’il serait bon que nous ayons des comités de pilotage multi-partites à l’échelle des territoires, des pays ou de toutes structures intercommunales existantes.

Je vous remercie par avance, Madame la Vice-Présidente, pour les éléments de réponse que vous voudrez bien me transmettre.