Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

25/04/2007

Réponse à la réaction rapide de deux maires de mon canton

J’ai pris bonne note des réactions rapides de deux maires de mon canton, qui ne sont incontestablement pas sans rapport avec l’UMP. Elles n’enlèvent rien à l’estime que je leur porte mais elles appellent logiquement de ma part quelques précisions :

 

D’abord, je n’ai pas un souvenir aussi clair qu’eux de leur soutien en 2001. Si je reprends mes documents de campagne ou des articles de presse de l’époque, j’ai du mal à trouver trace d’un soutien déclaré c'est-à-dire public à ma candidature tout au moins avant que l’issue du second tour soit connue. J’ai le souvenir que Jacques Pastour, m’a invité à déjeûner en … 2003 pour " enterrer la hache de guerre ". J’avais trouvé cela pour le moins curieux mais j’ai appris à connaître ce maire atypique des Weppes et à travailler avec lui.

 

J’ai par contre le souvenir que les deux maires étaient tous deux officieusement dans la course à l’investiture au sein de l’UPN, structure rassemblant à l’époque des élus non-inscrits, de l’UDF et du RPR. Jean-René Lecerf, Président du groupe, a fait le choix dès 1997 de la jeunesse et du renouvellement dans un canton dont tout le monde disait à l’époque qu’il était " imprenable à la gauche ". C’est dans ce contexte que j’ai été investi. Personne ne s’en est offusqué, sauf peut-être Jacques Pastour qui avait obtenu 37% au second tour de la cantonale en 1994. Avec du recul, le choix de Jean-René Lecerf était le bon puisque j’ai gagné au second round avec plus de 55% des voix pas seulement dans le canton mais aussi à Lomme. Et cela, aucun maire d’une commune des Weppes n’aurait pu le faire à l’époque.

 

Je précise qu’en 2005, j’ai poussé à la création d’un groupe UDF au conseil général du Nord et je n’ai pas entendu les maires dirent quoi que ce soit. Une majorité des maires des Weppes sont d’ailleurs des élus modérés qui ne recherchent pas un affrontement systématique. Ils font bien leur travail et ils m’ont trouvé à leur côté pour monter des dossiers et aussi trouver des solutions à des problèmes précis. Le moment du bilan viendra. Mais s’agissant d’Englos, je pense à la réponse rapide du département pour mettre en place un pont métallique au dessus de la RN41 mais aussi aux crédits apportés pour l’Eglise classée monument historique. S’agissant de Beaucamps-Ligny, je pense aux travaux qui vont commencer au carrefour de la Pichotte mais aussi aux crédits apportés pour la rénovation de l’école du village.

 

Ma conclusion est limpide : UDF, au travail, on ne me reproche rien. UDF, libre au plan politique, on vient presque me demander de démissionner et de rallier le PS. La France n’est pas binaire depuis dimanche et il n’a pas échappé aux maires qu’au premier tour de la présidentielle, il y avait plus de deux candidats. François Bayrou que j’ai soutenu de toutes mes forces a réussi là où tous les centristes ralliés à l’UMP ont échoué. François Bayrou a su réconcilier les Français avec l’espérance d’un centre, c'est-à-dire d’un grand parti démocrate ouvert et généreux. Cette ouverture et cette générosité me font pencher aujourd’hui pour Ségolène Royal contre Nicolas Sarkozy au sein d’un parti qui est libre et qui offrira aujourd’hui la liberté de vote à ses électeurs et ses élus. C’est sain pour notre démocratie. Je prends note que c’est malsain pour les appétits qui commencent à s’aiguiser… mais de cela j’ai fini par m’habituer.

12:05 Publié dans UDF | Lien permanent | Commentaires (3)

24/04/2007

Diligent, 50 années de combat au centre

André Diligent, 50 ans de combat au centre

Denis Vinckier est le seul élu de la famille centriste à avoir osé. Avant même le commencement d’un début d’indice venant de François Bayrou, le conseiller général de Lomme a affiché ses préférences : il votera Ségolène Royal. Au nom de sa fidélité à André Diligent.


Vinckier, c’est l’héritier. Le porteur du flambeau. Le fils en politique d’un homme qui a marqué cinquante années de centrisme dans la région, et pas seulement à Roubaix, où André Diligent a aussi laissé une empreinte de maire emblématique. Alors, au moment où le centre s’affiche comme il ne l’a jamais fait – « Ma référence, ça restait les 15 % de Lecanuet » –, Denis Vinckier dit qu’il pense beaucoup à André Diligent. « Derrière lui, je suis là, aujourd’hui, pour dire que nos valeurs sont sociales et généreuses. » Il va même plus loin. On jurerait qu’un fond de nostalgie se mêle à ses convictions dans ce regard franc : « Si je votais Sarkozy, je crois qu’André sortirait de sa tombe pour venir me botter les fesses. » Et le voilà qui remonte à l’après-guerre, au temps du MRP où un jeune avocat roubaisien commence un long travail social qui fera de lui l’incarnation des valeurs de son courant. « Ces valeurs sociales historiques, elles ont été mises en oeuvre dans des communes, à la tête desquelles des centristes étaient alliés avec des socialistes ou des gaullistes sociaux. » Il cite Wattrelos, Roubaix, Croix, Wasquehal… « Et ça dure jusqu’à ce que les socialistes se tournent vers le programme commun. » Il laisse un silence, songe toujours à Diligent : « Et ça dure plus à Roubaix qu’ailleurs… » Denis Vinckier raconte volontiers cette visite de François Bayrou au vieux sénateur, un peu avant sa mort, en 2002. Ce jour où, sur son lit de douleur, pas dupe de ce qui l’attendait, Diligent a asséné cette phrase qui a tant bouleversé Bayrou : « Ne cède jamais ! » L’oeil de Vinckier redevient rieur, et sans doute admiratif, aussi : « On peut dire qu’il n’a pas lâché. Il est dans la lignée. Et il continue de penser à cette phrase qu’a maintes fois répétée André : “Être centriste, c’est avoir conscience qu’il y a de la bêtise dans les deux camps”. Comme Diligent, Bayrou propose aux gens des deux camps de ne pas rester à portée de la bêtise. »

Juste un signe
On l’écoute encore parler du vieux Diligent, des convictions auxquelles il s’est accroché jusqu’au bout, « et même par moments, dans un parti droitisé », et son choix finit par se poser comme une évidence, au bout de l’éducation politique qui fut la sienne : «  Après tout cela, avec ce que nous sommes, nous ne pouvons pas rester spectateurs, neutres, devant une candidate sociale et un candidat brutal. » Alors, Denis Vinckier a choisi. Et il le dit. Au nom des cinquante ans de combat d’André Diligent qui, c’est sûr, « aurait aujourd’hui un oeil bienveillant pour Ségolène Royal et une condamnation brutale pour Nicolas Sarkozy ». Mais le conseiller général de Lomme mesure le poids de ses mots, face au silence des autres : « Ce n’est pas une consigne. C’est juste un signe. » •
ÉRIC DUSSART

Voix du Nord - 24 Avril 2007

17:43 Publié dans Diligent André | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : udf, bayrou, 2007

23/04/2007

Bayrou a vocation à devenir président

Pour écouter ma réaction et celles d'élus de l'UDF-Nord, cliquez sur :

http://elections.lavoixdunord.fr/la-soiree-de-resultats-e...

09:10 Publié dans 2007 | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : udf, bayrou, ps, ump, royal, sarkozy

22/04/2007

2401

2401, c'est le nombre de voix obtenues par François Bayrou sur Lomme.

  

Inscrits 19 117
     Votants 15 290 79,98
     Exprimés 15 068 98,55
O. Besancenot 805 5,34
M.-G. Buffet 350 2,32
G. Schivardi 37 0,25
F. Bayrou 2 401 15,93
J. Bové 154 1,02
D. Voynet 274 1,82
Ph. de Villiers 201 1,33
S. Royal 4 457 29,58
F. Nihous 97 0,64
J.-M. Le Pen 2 075 13,77
A. Laguiller 328 2,18
N. Sarkozy 3 889 25,81

21:25 Publié dans Lomme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : udf, 2007, bayrou

20/04/2007

De Bernard Kouchner :

" Personne ne demande aux centristes de devenir socialistes, ni aux socialistes de devenir centristes. Il faut faire bouger la France, bâtir une social-démocratie moderne avec les héritiers des démocrates-chrétiens. C'est cette alliance qui a fait l'Europe, thème honteusement évacué de la campagne par tous les candidats."

Rendez-vous dimanche soir...