Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

22/10/2007

Des espaces verts difficiles à entretenir dans les collèges.

f99ea1caf2f1acad4ecc4a76b4011f23.jpgCe jour, au conseil général, j’ai d'abord pu relayer la forte préoccupation née d’une récente application d’une directive européenne concernant les machines dangereuses dans les SEGPA des collèges. « Ces machines ont souvent fait l’objet de dépenses importantes de la part de la collectivité départementale et … dorénavant les collégiens de SEGPA pourront regarder et seulement regarder les machines. Dans ce contexte nouveau, seul le professeur pourra usiner les pièces ». Je tenais à faire partager cette préoccupation notamment des parents d'élèves mais aussi de toutes les équipes éducatives. Le vice-président Bernard Baudoux, chargé des collèges, a convenu qu’il y avait là une vraie source d’inquiétude pour l’avenir et a demandé à Bernard Derosier, comme parlementaire, de se saisir de la question. J’ai également demandé à ce que des dispositions soient prises pour l’entretien des espaces verts des collèges. « En effet, nous avons de beaux collèges et souvent de grands collèges, avec des espaces paysagers qui embellissent aussi nos quartiers.(Ici photo du collège Jean Zay dans le quartier de la Mitterie à Lomme). Raison de plus pour que nous nous posions bien la question d’un entretien de qualité ». J’ai ainsi expliqué que sur le terrain, « les équipes avaient souvent acheté des matériels performants. Mais les difficultés rencontrées dans le recrutement des contrats aidés laissent augurer d’une pelouse qui croîtra à mesure des désengagements de l’Etat. Et puis, tailler les haies, couper les arbres, c’est devenu un vrai métier ». Sur ce point, le vice-président Baudoux a précisé « qu’il travaillait à la question. Dans le cadre du transfert des TOS, on pourrait envisager que des équipes EMOP puissent tourner et se professionnaliser ». J’ai enfin pointé du doigt d’autres points sur lesquels nous devrons débattre : les moyens de l’accueil dans les collèges, l’avenir de la technologie, la place des personnels médico-sociaux dans les établissements.

 

 

Guy Môquet

cf71e1394ea00c7dcb68e712ed56768c.jpg« Nous obliger à parachuter en plein cours un savoir sur un seul et unique personnage, sorti de son contexte, c'est manquer de respect à notre métier » : je ne suis pas loin de partager cette observation de Claudie Martens, cosecrétaire générale du SNES. En ce qui me concerne, j'appelle à la rescousse Louis Aragon (voir ci-dessous) et je rappelle qu'il y a toujours lieu de distinguer le devoir de mémoire et le travail de mémoire. (Voir à ce sujet les propos d'Yves Le Maner dans la Voix du Nord de dimanche). Et j'ai, ces jours-ci, comme la drôle de sensation que l'on mélange les deux. Etrangement, volontairement et peut-être dangereusement... non ? 

21/10/2007

Aragon avait dédié "la rose et le réséda"...

à deux communistes et deux chrétiens. Leurs noms: Gabriel Péri, Gilbert Dru, Honoré D'Estienne d'Orves et un certain Guy Môquet dont on va beaucoup parler demain dans les lycées.

ab88162fc576d7d0d8501cbb7b0cc2f8.jpg

" La Rose et le Réséda "


Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Tous deux adoraient la belle
Prisonnière des soldats
Lequel montait à l'échelle
Et lequel guettait en bas
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Qu'importe comment s'appelle
Cette clarté sur leur pas
Que l'un fut de la chapelle
Et l'autre s'y dérobât
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Tous les deux étaient fidèles
Des lèvres du coeur des bras
Et tous les deux disaient qu'elle
Vive et qui vivra verra
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
Fou qui songe à ses querelles
Au coeur du commun combat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Du haut de la citadelle
La sentinelle tira
Par deux fois et l'un chancelle
L'autre tombe qui mourra
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Ils sont en prison Lequel
A le plus triste grabat
Lequel plus que l'autre gèle
Lequel préfère les rats
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Un rebelle est un rebelle
Deux sanglots font un seul glas
Et quand vient l'aube cruelle
Passent de vie à trépas
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Répétant le nom de celle
Qu'aucun des deux ne trompa
Et leur sang rouge ruisselle
Même couleur même éclat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Il coule il coule il se mêle
À la terre qu'il aima
Pour qu'à la saison nouvelle
Mûrisse un raisin muscat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
L'un court et l'autre a des ailes
De Bretagne ou du Jura
Et framboise ou mirabelle
Le grillon rechantera
Dites flûte ou violoncelle
Le double amour qui brûla
L'alouette et l'hirondelle
La rose et le réséda

Aragon: La rose et le réséda

À propos de « Liban, bonnes à vendre »

8278caeb20564208e144de51a6170e9b.jpgDéformer n’est pas informer
L'article de Maria CHAKHTOURA, dans l'Orient le Jour

Auteur de "Liban, bonnes à vendre", l’un des quatre reportages présentés dans l’émission Envoyé spécial diffusé sur FR 2 jeudi soir 18 octobre, la journaliste Dominique Torrès a voulu choquer, elle s’est révélée choquante. Choquante dans sa façon de conduire un reportage mené, délibérément à sens unique, versant dans la facilité. Choquante dans ses propos truffés de contre-vérités. Choquante dans son approche du sujet ne voyant que d’un seul œil un problème qui gagnerait à être abordé dans sa totalité.

Ce que Mme Torrès a montré est tout à fait exact concernant la maltraitance. Cela existe en effet dans certains cas au Liban comme dans d’autres pays. Mais le commentaire a souffert d’énormes lacunes et erreurs d’appréciation. Notre but n’est pas de développer une liste exhaustive des contradictions et manquements relevés. Mais lorsque la journaliste avance des chiffres très fantaisistes, sans livrer ses sources, le téléspectateur sérieux reste dubitatif. Quid de toute cette partie de la population qu’elle n’évoque pas et qui ne répond nullement à la description donnée dans le reportage, tant du côté des employées que celui des employeurs ?

Dominique Torrès est allée au plus pressé pour faire sensation et servir une cause pour laquelle elle se bat, ce qui est tout à son honneur. Mais elle a sacrifié à la facilité, tombant dans l’excès contraire et condamnant, par conséquent, cette autre partie de la population libanaise respectueuse, elle, des droits comme des devoirs de l’employée et de l’employeur à la fois. Droits pour lesquels, indépendamment de Caritas qui accueille et soulage les « filles maltraitées », des groupes d’avocats, de médecins, d’assistantes sociales, de professeurs d’universités sont engagés à fond.

Dans la situation dramatique que vit le Liban, le moment était mal choisi pour enfoncer le clou avec un sujet présenté superficiellement, partiellement et avec un parti pris pour le moins pernicieux.

L’esclavage moderne ne se situe pas seulement à ce niveau et au Liban exclusivement. Pas besoin de faire des milliers de kilomètres pour le montrer du doigt. Il se pratique ô combien et sournoisement dans les pays dit civilisés aussi. Alors, de grâce, informons, sans déformer.


19:45 Publié dans Liban | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Liban, actualité, esclavage, modem

18/10/2007

Publics fragilisés et services à la personne

994bf6f5f2518281914bb329ac917f08.jpg

C'est un peu sur mon initiative (je rappelle que comme conseiller général, je siège au sein de la Commission d'Action Locale d'Insertion), que les services du département et plus précisément le pôle de lutte contre l’exclusion, a pu organiser, jeudi dernier, un forum des emplois de services à la personne, destiné aux demandeurs d’emploi et bénéficiaires du RMI.

Les publics ciblés avaient en effet été invités par lettre à venir rencontrer les employeurs potentiels, mais aussi des centres de formation et les organismes institutionnels acteurs de ce secteur d’activité.

Comme le signale la Voix du Nord de ce jour, c'est bien là " Une opération pilote sur le secteur de Lille-Ouest (75 communes) qui peut être l’occasion de déposer un CV et même d’avoir de véritables entretiens avec des employeurs potentiels ".

Dans les mois qui viennent, nous aurons à mesurer l'impact d'un tel forum. Je crois pouvoir dire au regard du temps passé sur les lieux, que l'opération est une réussite. Mais nous devrons affiner notre analyse d'une telle rencontre. 

Au niveau départemental, nous avons pleinement conscience de l'obstacle essentiel que rencontrent trop souvent les personnes qui veulent s'orienter vers ce champ d'emplois: la mobilité. Nous avançons concrètement, notamment à travers un "fonds innovation" qui permet très concrètement de financer des opérations d'auto-école solidaire par exemple.

Lire à ce sujet mon intervention sur le budget le 20 Mars 2007