Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

13/01/2008

Des bouchons dans les Weppes...pour la bonne cause

61315e4be8e4da9e30f7707c26487c66.jpgWeek-end noir pour la circulation dans la plaine des Weppes. Bouchons garantis et pour cause, le département est au travail. Et avec lui un certain nombre d'entreprises qui vont reconstruire l'ouvrage d'art suspendu au dessus de la RN41, faisant la liaison entre Englos et Hallennes lez Haubourdin. A l'origine de ce vaste chantier, souvenez-vous, le 28 septembre 2006, un accident peu banal. Une pelle mécanique transportée par camion heurte le tablier du pont, au point de l'endommager fortement. La capacité portante est atteinte et seul un cheminement piétons est autorisé sur la partie la moins touchée. La suite, vous la connaissez, le Département fait fasse à l'urgence avec la pause rapide d'un pont provisoire. C'est bien entendu la gêne et l'ensemble des perturbations entraînées par l'interruption totale de la circulation automobile qui amène le département à prendre cette décision de pont provisoire qui a un coût: 360.000 euros. Aujourd'hui, bye-bye le pont provisoire, il faut refaire du solide. C'est la raison pour laquelle la route départementale (celle qui passe sur le pont) a été coupée. Le pont provisoire a été démontée, ce qui a nécessité la coupure dans le sens La Bassée-Lille de la RN 41. Le tablier a lui pu être démoli (les travaux de ce week-end donnent la sensation que ce pont a subi un bombardement). Les travaux vont se poursuivre, la RN 41 va être réouverte cette semaine, le temps pour le chantier de s'approvisionner. Restera à couper la RN 41 une dernière fois pour lancer la phase de lançage sur une nuit (histoire de raccorder les deux bouts du pont) et la mise sur appuis qui prendra encore une nuit. Bref, du beau travail. Les bouchons de ce week-end n'était que le plus mauvais épisode de ce certes triste feuilleton mais pour lequel le Département a pris toutes ses responsabilités. Je tiens ici très solennellement à redire toute l'implication du Président Derosier qui a suivi ce dossier de très près. Et remercier les services du département qui ont fait à la fois preuve d'exemplarité et de grand professionnalisme dans une situation exceptionnelle...dont nous nous serions bien passée !

12/01/2008

Elle sera seconde sur notre liste "Lomme à coeur"...

... et également candidate avec moi sur la liste que conduira Jacques Richir sur Lille-Lomme-Hellemmes.

d9964abce714ef2eb412dfd3faa25c80.jpgDominique Keignart a 53 ans et derrière elle toute une histoire. Son grand-père communiste a travaillé aux ateliers d'Hellemmes. Ses parents commerçants ont tenu leur activité Place Denis Cordonnier de 1958 à 1961 et son père était un pilier de l'union commerçante. Elle même, maman de deux enfants, a une carrière de commerciale. Si elle a du déposer le bilan de son activité en 2004, elle ne baisse pas les bras et est actuellement en VAE (Validation des Acquis de l'Expérience). Dominique Keignart a toujours été très sensible aux personnes en difficultés sociales. Depuis plusieurs années, elle est bénévole à la section lommoise d'une organisation caritative populaire et en est devenue vice-secrétaire en octobre 2005, fonction où elle a été reconduite en octobre 2007. Habitante du Marais, elle est également très sensibilisée à la cause du handicap. Elle se démène actuellement pour une association "le combat d'adel" qui vise à aider les personnes autistes à déficience intellectuelle.

10/01/2008

Attention, le département c'est la proximité !

cd82101da57523f42c957ca4448b13f5.jpgUne France sans départements ? C'est une des principales propositions du rapport rédigé par Jacques Attali et remis au Président de notre République. Ce rapport préconise de faire «progressivement disparaître» les 100 départements de France. L’auteur du rapport juge en effet que cet échelon administratif, qui certes date de la révolution, est aujourd'hui dépassé. À ses yeux, les régions et les structures intercommunales devraient se voir dévolues les compétences aujourd'hui exercées par les conseils généraux. A ce stade, deux questions se posent qui ne sont pas forcément posées par les auteurs du rapport.

1 / Celle d’abord du rapport élu/administré. Les départements, rappelons-le, sont responsables de la construction, de l'entretien et du fonctionnement des collèges (206 dans le Nord, soit 3 en moyenne par canton), de l'action sociale (personnes âgées et handicapées) et de la gestion du RMI (Revenu Minimum d’Insertion). De même, les conseils généraux ont en charge une grande partie des routes nationales transférées dernièrement par l’Etat en plus des routes départementales qui structurent nos territoires. L’Etat a ajouté à toutes ses compétences la gestion des personnels techniques qui oeuvrent dans les collèges. Toutes ces politiques, leurs mises en œuvre et leurs suivis, nécessitent beaucoup d’attention et de proximité. Le mode de scrutin actuel des conseillers généraux (élection directe sur un territoire bien défini-le canton-) permet ce suivi attentif, dans la proximité. Les élus régionaux qui ont d’autres compétences –bien différentes- et qui sont élus sur des listes régionales ne s’inscrivent pas dans la même logique.

2 / Celle ensuite des compétences. L’auteur utilise des raccourcis en dénonçant pêle-mêle un empilement des niveaux de collectivités locales qui provoquerait l'enchevêtrement des compétences et favoriserait le gaspillage, ou encore en constatant qu'il est difficile, pour le contribuable, d'évaluer les responsabilités des différents décideurs locaux dans les hausses d'impôts. Certes, il arrive peut-être encore trop souvent que chaque collectivité locale intervienne dans les domaines qui relèvent en principe d'autres collectivités. Ainsi le département du Nord finance l’aménagement des terrains de sport. Dans mon canton, si le département n’avait pas financé la moitié du terrain synthétique de Radinghem-en-Weppes, jamais la commune n’aurait pu le financer. Et ce n’était pas le rôle de la région, ni de la communauté de communes, ni de l’Etat de le faire. En réalité, chaque collectivité a ses critères qui eux ne s’enchevêtrent pas toujours avec les critères des autres collectivités. Et enfin, et c’est le plus important, malgré ces enchevêtrements, il reste que 70% des crédits dépensés par le département du Nord le sont dans le champ de l’action sociale. 70% des dépenses départementales sont en effet aujourd'hui consacrées à l’aide sociale (C'était 60% quand je suis entré en fonction en 2001). Et là, les responsabilités ont été transférées par l’Etat sans toujours se soucier de savoir si les départements avaient les ressources nécessaires pour assumer les transferts. Malgrè cela, le département assume aujourd'hui seul ses responsabilités dans des champs extrêmement difficiles et là, il n’y a plus d’enchevêtrement possible. CQFD. L’Etat a beau jeu aujourd’hui de vouloir supprimer les départements après avoir chargé la barque des dépenses obligatoires.

Non vraiment, le rapport Attali prend les choses par le petit bout de la lorgnette.

09/01/2008

Lomme a bien répondu à l'enquête de Jacques Richir

0ab30e7f7c0304b3d73eb3e179ab5ac1.jpgC'est Jacques Richir qui l'affirme sur son site: "L’enquête quartiers s’est avérée un réel succès : plus de 2000 réponses reçues à ce jour, dont 15% directement sur internet. Actuellement, un travail très lourd de saisie informatique est réalisé par les militants. L’analyse de toutes les donnée, quartier par quartier, par thèmes, par tranches d’âge sera réalisée courant janvier par une entreprise très connue dans son secteur, et spécialisée dans les études de marché et les enquêtes : CEGMA TOPO". Et Jacques Richir d'ajouter: "Nous serons en mesure de donner tous les résultats vers le 25 janvier. Dans un souci évident d’objectivité, j'ai souhaité que ce soit l’entreprise CEGMA TOPO elle-même qui en présente les résultats. L’intégralité de ceux-ci sera mise en ligne fin janvier. C’est probablement à ce jour la plus importante enquête qui aura été réalisée sur les attentes des lillois, lommois et hellemmois, sur leur quartier et la perception qu’ils en ont. Tous ceux qui ont participé à ce travail de recueil des données ont pu noter l’excellent accueil fait par les lillois, lommois et Hellemmois au questionnaire, et la fréquence des commentaires. Nos citoyens manifestent un vrai désir d’être consultés sur leur quotidien, leurs attentes. Demain, un observatoire de la démocratie locale à créer ?".

 

A noter que Jacques Richir annonce dès ce samedi l'équipe qui l'entourera pour cette campagne à l'échelle de Lille, Lomme et Hellemmes. J'en serai !