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02/06/2016

France / Europe: retrouver le sens d'une subsidiarité...décomplexée ?

france-europe.jpgTous les élus de France ont appris à vivre avec des moyens en provenance de l’Etat…en baisse. Année après année, les dotations dites « globales » et « de fonctionnement » (DGF) baissent, obligeant l’exécutif (Président de la République et Premier Ministre) à donner des gages. Pendant que toutes les associations fédérées des communes, de la plus petite à la plus grande, trouvent et affûtent leurs arguments, la mise en garde générale est souvent la même : les élus disent globalement avoir le choix entre d’une part renoncer aux investissements d’entretien ou d’autre part renoncer à la construction de nouveaux équipements. « C’est tout l’avenir qui trinque » vient de tonner l’ancien président socialiste de l’Association des Maires de France. De son côté, le président de l’Association des petites villes de France attend du chef de l’Etat au moins un geste significatif sur la baisse de la DGF et la reconduction des mesures de soutien à l’investissement d’un montant d’un milliard d’euros.

 

Ce ne sont là finalement que des exemples de la situation française, d’une décentralisation qui amène toujours les uns et les autres au grand banquet de l’Etat. Pendant ce temps-là, d’aucuns font remarquer que le nombre de communes ne diminue pas vraiment, que la fusion des régions n’a pas vraiment créé d’économies d’échelle (pour l’instant), que le nombre d’élus est resté le même, que certaines collectivités épargnent en attendant des jours meilleurs. Et puis comme la présidentielle revient si vite (tous les 5 ans depuis le passage au quinquennat), la surenchère s’invite dans les échanges. Ceux qui n’ont pas vraiment fait 100 milliards d’économie dans la mandature précédente prétendent qu’il faut maintenant les faire. Et à un an de la présidentielle, l’actuel locataire de l’Elysée s’apprête à annoncer ce jeudi des mesures fortes et non démagogiques. Mais tout le monde l’assure cette fois, pour François Hollande, le choix ne sera pas avec des « robinets grands ouverts ». D'où par exemple l’idée d’une dotation de l’Etat variable selon la taille des communes qui pourrait donc être une solution de compromis.

 

Invité exceptionnel du 99ème Congrès des maires de France qui va donc se clôturer, Jean-Claude Junker, le président de la commission européenne, a rappelé de son côté qu’il existe, pour l’ensemble des élus locaux…des outils au niveau européen. De véritables leviers que les collectivités locales peuvent mobiliser à l’instar du Fonds européen d’investissement stratégique (FIES)…doté de 315 milliards d'euros sur trois ans. Et de mettre en évidence que L'Europe doit être plus attentive à la situation des collectivités françaises qui connaissent certes une baisse des dotations de l'Etat aux collectivités locales. Mais qui n’utilisent pas tous les leviers européens mis à disposition.

 

C’est vrai que pour entrer totalement dans la logique européenne, il faut souvent se « muscler un peu » avec une ingénierie de projets, efficace et réactive pour répondre à la véritable « prise de risque » offerte à ceux qui portent des projets ambitieux. Mais si les Etats financent une Europe qui doit porter une ambition haute, c’est aussi pour que les acteurs s’y retrouvent. Demander à l’Etat est une chose, s’organiser pour aller tirer le meilleur profit des politiques européennes et faire de l’emploi et de l’innovation les leviers d’une politique dynamique, c’est certainement plus difficile. C’est certainement aussi le plus important au moment où nous restons en France avec 20% d’une classe d’âge qui arrive au niveau bac+5 alors que l’Europe affiche un objectif de 40%, simplement pour rester dans la grande compétition mondiale.

 

Repenser l’utilisation de l’argent public, passer d’une logique de guichet au plan national à une dynamique de projets plus fédérative au plan européen est une autre paire de manche. C’est toute la subsidiarité qui doit trouver son sens. De manière décomplexée !

 

 

27/05/2016

Réponse à la motion du FN – Notre humanisme n’est pas fourvoyé, il est incarné.

intervention CR HDF 27052016.jpgMonsieur le Président, rien ne justifie le vote de cette motion (du FN). Nous savons par ailleurs que vous n’êtes pas le Ministre de l’Intérieur.

Mais il faut LUTTER ici comme ailleurs contre les AMALGAMES, c’est une nécessité.

Nous ne sommes pas naïfs et nous cherchons fortement à contribuer au bien commun. Sans préjugés, nous cherchons des solutions aux difficultés réelles et la RADICALITE n’a pas sa place, d’où qu’elle vienne. Nous faisons de cette LUTTE, notre COMBAT, partie intégrante du défi éducatif global. Les dispositions votées aujourd’hui et lors des dernières séances plénières en font partie.

Si, avec ce texte, certains veulent attiser les peurs en soufflant sur les BRAISES encore trop chaudes de nos drames récents, pour en tirer quelques bénéfices, ils ont tort.

L’analyse des amalgames contenus dans le texte serait trop longue. Or, l’évocation du « gang de Roubaix » en lien avec les attentats récents est non seulement indécente mais surtout injuste et anachronique.

L’histoire et les faits donnent tort à cette présentation. Si ce groupe avait une réalité et un fondement, Roubaix serait aujourd’hui un repère de malveillants en puissance.

Le véritable PARADOXE de Roubaix…20 ans après cet épisode, c’est une ville où les enfants, avec tous les visages du monde, vont ensemble à l’école, à la médiathèque, lisent et apprennent ensemble. Il faut aller à Roubaix pour voir ce spectacle humain des enfants qui lisent un français impeccable. Soif de découvertes, soif d’apprendre, soif de vivre.

Monsieur le Maire de Roubaix et ses équipes, Milouda ALA, prennent toute leur part de ce défi permanent.

Vous avez rappelé Monsieur le Président, l’importance et la vocation de la culture à côté de l’emploi et de la formation. EMPLOI et CULTURE : ce sont les deux piliers d’une même ambition pour nos territoires et ses 6 millions d’habitants.

En tenant ces deux caps-là, nous luttons contre toutes les formes de radicalisme et nous ne pointons pas du doigt une religion car la REPUBLIQUE RASSEMBLE TOUT LE MONDE.

C’est l’honneur de la politique que d’avoir cette vision d’une REPUBLIQUE APAISEE, et de la servir avec COURAGE et DETERMINATION.

A l’adresse du Président du groupe FN : Notre HUMANISME n’est pas fourvoyé, mais notre HUMANISME est incarné.

 

23/04/2016

18 juin 2016 : Sortie du livre "Le jeu des 7 familles centristes du Nord"...

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Lettre au Président de la MEL et au Ministre Patrick Kanner

13087871_10154096431003398_360313342096107493_n.jpgLettre au président de la Métropole Europenne de Lille
Cher Président Damien Castelain



Suite à ma lettre ouverte le 11 avril dernier au Président du Conseil Départemental et à toi, je dispose depuis hier soir d’une synthèse écrite de la vision du Département (transmission par le cabinet du Président Jean-René Lecerf) sur ce sujet et j’ai, sur la base de ce document que je viens de découvrir, la conviction que le tragique accident d’Olivier Dreumont, lié à une sortie de parking accidentogène condamnée depuis, n’est pas resté sans réponse puisque les acteurs concernés envisagent des aménagements supplémentaires pour sécuriser davantage la sortie des voitures débouchant de l’ILIS sur la Route Départementale. Je n’avais pas de doute sur le professionnalisme des services départementaux qui travaillent en lien avec les services communautaires.



Pour autant, ce qui m’alerte dans ce dossier c’est que bien souvent les injonctions de sécurité des collectivités à des opérateurs restent sans réponse. Ici, le fait que l’ILIS n’ait pas répondu en temps et heure aux injonctions départementales a coûté la vie à mon camarade et ami. Je vais alerter Patrick Kanner afin qu’avec l’autorité qui est la sienne, il rappelle aux opérateurs au bord de la route départementale que la sécurité est l’affaire de tous, que les injonctions sont faites pour être mises en œuvre, que tout n’est pas de la responsabilité des collectivités.



Concernant les éléments de sécurisation pour les piétons et les cyclistes, qui font l’objet d’une lettre ouverte et d’une pétition, tu trouveras également certains éléments. Sur ce sujet la MEL est invitée à prendre part à la réflexion.



Je crois qu’elle le fera avec d’autant plus d’intérêt que cet axe structurant qui supporte plus de 12.000 véhicules / jour dont 6% de poids lourds est un axe de desserte d’un de nos pôle d’excellence métropolitain. Pour une raison que j’ignore, cette partie du territoire ne me semble pas faire l’objet, au niveau circulation, des bonnes adaptations à la présence historique d’un CHRU mais aussi depuis au développement d’un pôle d’excellence Eurasanté.



Sur ces questions, les discussions sont engagées entre partie prenantes à l’initiative du Département. Mais il me semble qu’à travers les éléments de schémas territoriaux qui vont se mettre en place au niveau de la MEL, ce secteur doive faire l’objet d’une particulière attention.



Je sais que je peux compter sur toi, les élus et services communautaires. En te souhaitant bonne réception de ces éléments, bien amicalement



Denis Vinckier

Conseiller Régional

 

Lettre à Patrick Kanner, Ministre et conseiller départemental de Lille

Monsieur le Ministre,



Merci pour ton message suite à ma lettre ouverte le 11 avril dernier au Président du Conseil Départemental.



Sur le fond, je dispose depuis hier soir d’une synthèse de la vision du Département sur ce sujet et j’ai la conviction que le tragique accident d’Olivier Dreumont, lié à une sortie de parking accidentogène condamnée depuis, n’est pas resté sans réponse puisque les acteurs concernés envisagent des aménagements supplémentaires pour sécuriser davantage la sortie des voitures débouchant de l’ILIS sur la Route Départementale. Je n’avais pas de doute sur le professionnalisme des services départementaux et au regard de mes responsabilités passées, je suis fier du travail réalisé par nos services.



Pour autant, ce qui m’alerte dans ce dossier c’est que bien souvent les injonctions de sécurité des collectivités à des opérateurs restent sans réponse. Ici, le fait que l’ILIS n’ait pas répondu en temps et heure aux injonctions départementales a coûté la vie à mon camarade et ami. Je t'alerte donc afin qu’avec l’autorité qui est la tienne, tu puisses rappeler à tous les opérateurs au bord de la route départementale 48 (Du CHRU à l'ILIS, en passant par le CROUS , etc) que la sécurité est l’affaire de tous, que les injonctions sont faites pour être mises en œuvre, que tout n’est pas de la responsabilité des collectivités.



Je découvre par ailleurs que cet axe structurant qui supporte plus de 12.000 véhicules / jour dont 6% de poids lourds est un axe de desserte d’un de nos pôle d’excellence métropolitain. Pour une raison que j’ignore, cette partie du territoire ne me semble pas faire l’objet, au niveau circulation, des bonnes adaptations à la présence historique d’un CHRU mais aussi depuis au développement d’un pôle d’excellence Eurasanté.



Sur ces questions, les discussions sont engagées entre partie prenantes à l’initiative du Département. Mais il me semble que ce secteur doive faire l’objet d’une particulière attention.



Je sais que je peux compter sur toi, comme Ministre, pour rappeler que la sécurité est l'affaire de tous. En te souhaitant bonne réception de ces éléments, bien amicalement



Denis Vinckier

Conseiller Régional

Denis Vinckier nouveau conseiller régional

Suite à la démission du maire de Roncq Vincent Ledoux, nouvellement élu député de la 10e circonscription du Nord, Denis Vinckier fait son entrée dans l’hémicycle régional.

par Marig Doucy (Croix du Nord)

Le Lommois Denis Vinckier rejoint l'hémicycle régional suite à la démission de Vincent Ledoux.
Le Lommois Denis Vinckier rejoint l'hémicycle régional suite à la démission de Vincent Ledoux.

Conseiller au sein du cabinet du Président-Recteur de l’Université catholique de Lille, le Lommois n’est pas un novice du monde politique.

Mécaniquement appelé à siéger à la Région, après le départ de Vincent Ledoux, Denis Vinckier, 45 ans, affiche déjà un CV conséquent. Et un engagement ferme : le centre. Peu importe qu’il s’appelle CDS (Centre démocrate social), la nouvelle UDF ou MoDem et qu’il l’emmène tantôt vers une alliance à droite, tantôt vers un regroupement à gauche. « J’accorde plus d’importance au centre et à l’espace que doit occuper le centre qu’à un parti », commente celui qui a adhéré à l’âge de 17 ans au CDS. « Je n’étais pas prédestiné à m’engager dans un mouvement démocrate chrétien ni à militer politiquement mais une intervention de Pierre Méhaignerie lors de l’émission de L’heure de vérité m’a marqué. »

Étudiant à la faculté d’histoire de Lille 3, il fonde l’association des étudiants en histoire. En 1992, il devient président des Jeunes centristes. Au retour de son service militaire, une recommandation de René Vandierendonck, qu’il n’a pas sollicitée, le propulse aux côtés d’André Diligent, le charismatique maire de Roubaix. C’est là qu’il décroche son plus beau diplôme, se félicite-t-il.

Collaborateur d’André Diligent

« Il a téléphoné à la maison, lui l’idole des centristes, pour me proposer un rendez-vous ! Le lundi, j’étais dans son bureau et au bout d’une heure d’entretien, il m’annonce qu’il m’embauche ! » Denis Vinckier sera assistant parlementaire du sénateur André Diligent de 1995 à 2001.

La collaboration professionnelle prolixe des deux hommes se double d’une aventure humaine exceptionnelle. Le bureau du sénateur et son grenier empli d’archives se transforment en deuxième maison du jeune Lommois. « Dans les archives que nous dépouillions, 40 ans d’histoire politique et publique s’écrivaient, c’était passionnant. » Au décès de l’ancien sénateur-maire, Denis Vinckier sera son exécuteur testamentaire. « À son départ, le monde s’est écroulé, j’ai traversé une longue période de deuil », confie-t-il.

Mais l’attaché parlementaire a déjà mis le doigt dans l’engrenage de l’engagement citoyen et politique. En 2001, il a été élu conseiller général du canton de Lomme. Et en 2002, il rejoint la Valenciennoise Valérie Létard, devenue à son tour sénatrice. Mais en 2007, la protégée de Jean-Louis Borloo entre dans le gouvernement de Nicolas Sarkozy, ce qui n’est pas du goût de Denis Vinckier. La rupture est consommée.

Objectif : mairie de Lomme en 2020

Le Lommois se tourne vers une nouvelle expérience professionnelle : en 2008, il occupe le poste de secrétaire général adjoint de l’Université catholique de Lille, alors présidée par Thérèse Lebrun. Aujourd’hui, il est en charge des instances au cabinet de Pierre Giorgini. « L’université catholique de Lille est une puissance économique formidable, un véritable contributeur au bien commun et au vivre ensemble via les hôpitaux, les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, la formation, la recherche… »

Parallèlement, Denis Vinckier s’engage auprès des Semaines sociales et en devient le président régional en 2013.

En 2015, il accepte de figurer sur la liste emmenée par Xavier Bertrand pour les régionales. La démission de Vincent Ledoux marque son retour sur le devant de la scène politique. Où il compte s’affirmer. Candidat vaincu en 2001 puis 2008 à Lomme, il espère remporter la mairie de la commune associée de Lille en 2020.

59160 Lille