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14/11/2007

Texte inédit d'Etienne Borne, philosophe: « Le centre, difficile et nécessaire »

476098a0bbab79fa2d2465b967cf187e.jpg« Le centre, difficile et nécessaire » par Etienne Borne (5 Juin 1975)

Les hommes du refus des extrêmes n’ont jamais manqué de siècle en siècle ; ils ont eu des chances diverses et des fortunes inégales. Si, pour ne retenir que deux sortes d’exemple, la politique réconciliatrice du Béarnais désarmant les fanatismes opposés des huguenots et des ligueurs a laissé un heureux souvenir dans la mémoire nationale, le marais ou le juste milieu y font plus médiocre figure – ainsi cet orléanisme louis-philippard moyen terme entre la légitimité et la République dont l’immobilisme finit par engendrer une révolution et un césarisme. C’est que la notion même de centre souffre d’une ambiguïté qui la rend vulnérable aux lieux communs polémiques : un parti-pris de modération dans les jugements et les engagements peut être trop aisément dépeint aux couleurs décolorées des convictions tièdes et mineures ; et une trop raisonnable sagesse, prémunie contre tous les excès, semble laisser des traces moins profondes dans l’histoire que les ambitions démesurées ou les vives passions idéologiques. Ainsi, Robespierre, Bonaparte ou Lénine compteront plus que lafayette ou Kerenski.

Une plus radicale critique doutera même de la réalité du centre et lui fera interdiction d’exister. Si la lutte des classes est la concept-clef d’une science de l’histoire, ou plus généralement si la vie politique n’est pas plurielle et se ramène à un dualisme de type manichéen entre le principe du Bien et le principe du Mal, le centre, ou traînera une existence d’ombre, comme ces fantômes de vivants dans les fossés de la place assiégée, repoussés d’un côté, non reçus de l’autre, ou ne sera, dans sa fausse apparence d’un entre-deux, qu’un habile camouflage dont usera comme ruse de guerre l’un des camps affrontés. Que le centre refuse de rejoindre une droite autoritaire et nationaliste, et il lui sera démontré que, dans sa timidité et son inconséquence, il fait les affaires de la gauche révolutionnaire ; que ce même centre prenne ses distances par rapport à une gauche collectiviste, bureaucratique et intolérante, et on publiera, comme cela s’écrit partout, sans excès de génie, qu’il n’est que le masque d’une droite capitaliste et conservatrice.

Une telle argumentation, en prétendant démontrer qu’il n’y a pas de centre, parce qu’il serait impossible d’être véritablement centriste, prouve au contraire la nécessité d’un centre dont la première fonction est de contredire, par son existence même, les fanatismes politiques manifestés dans les raisonnements du type « qui n’est pas avec moi est contre moi », qui s’entretiennent les uns les autres en poursuivant chacun la destruction et la disqualification de l’autre, et qui s’accordent pour traiter ensemble en ennemis particulièrement haïssables les contestataires de la sacralisation et de l’absolutisation de la vie politique, auxquels ils ont, en effet, de bonnes raisons de disputer un élémentaire droit à l’existence.

En un sens, il n’est pas faux que les valeurs, en politique, sont soit à droite, comme par exemple le respect de la tradition et la piété envers le passé, soit à gauche comme la critique des institutions et l’appétit du changement, et qu’à proprement parler, le centre est introuvable parce qu’il n’y a pas de valeurs proprement centristes. Mais c’est précisément la dialectique démocratique de la droite et de la gauche qui fonde théoriquement la nécessité du centre et, pratiquement, propose à une politique centriste des possibilités toujours renouvelées. Car l’extrême-droite est le plus grand danger pour la droite comme l’extrême-gauche est le plus pressant péril pour la gauche. Participe à l’esprit du centre, dans ce qu’on appelle la droite ou ce qu’on appelle la gauche, quiconque pense et agit selon cette vérité capitale. Si bien que le centre n’est nulle part, sinon à droite, sinon à gauche, mais il s’agit dans ce cas de la gauche de la droite. Et selon les circonstances, centre-droit et centre-gauche peuvent se confondre, rivaliser ou coopérer.

Les représentations, en politique, sont toujours une combinaison confuse d’idées et d’images. Et il arrive que les images fassent tort aux idées. Ainsi l’idée de progrès imaginée sous la forme d’une ligne droite indéfinie, d’où il suivrait que la gauche d’aujourd’hui sera inévitablement la droite de demain, et que pour s’accorder au rythme du temps et entrer triomphalement dans l’avenir, il faudrait se précipiter toujours plus avant, c'est-à-dire vers la gauche. En réalité, de la même manière que la terre est ronde, l’espace politique est courbe, l’extrême-gauche et l’extrême-orient y rejoignent l’extrême-droite et l’extrême-occident. Si bien qu’on n’est nulle part éloigné des autoritarismes et des totalitarismes classés à l’extrême-droite qu’en se situant dans ce qu’il faut bien alors, corrigeant l’image par l’image, appeler le centre. La mythologie du dépassement expose ses crédules victimes à un inévitable retour en force du prétendu dépassé, dont on s’est étourdiment rapproché en s’imaginant l’avoir laissé loin derrière soin.

Il y a cependant une vérité du dépassement, et elle ne va pas sans un difficile effet de critique et d’invention, de réconciliation et de synthèse qui pourrait donner son véritable contenu à l’idée de centre. Idée qui serait en même temps une tâche et qui ne manque pas d’occasions de s’employer dans l’actuel contexte français où les partis dans la majorité comme dans l’opposition ont besoin de la présence active d’un centre pour prendre conscience de leurs propres problèmes.

De quel lieu, en effet, faire comprendre à l’UDR que la crispation héritée du gaullisme sur le thème de la souveraineté nationale ne peut que nuire à son propos de participation , capable de démocratiser le monde du travail, et qui, lui, est véritablement progressiste ? Ou aux républicains indépendants qu’ils n’auront de doctrine cohérente que s’ils savent distinguer entre un vrai et un faux libéralisme, celui qui implique tolérance, ouverture, liberté à l’égard de tous les préjugés, notamment nationalistes, et celui qui est un fâcheux héritage du XIXème siècle et, par sa confiance dans les mécanismes capitalistes, reste un obstacle aux avancées de la justice ? Au Parti Socialiste que l’humanisme démocratique qui est l’une de ses deux raisons d’être demandera un jour ou l’autre la révision assez radicale d’un marxisme dont les conséquences, dès lors qu’il est mis en pratique, sont inévitablement totalitaires ?

Le centre ainsi compris n’est pas une basse vallée où médiocrement camperaient les prudences ennemies du risque. Il est un haut lieu d’affrontements et de dialogues, le plus exposé aux assauts de sens contraire, mais qui permet parfois de voir assez loin, par exemple lorsqu’il a été occupé par une démocratie-chrétienne qui a réalisé la dissociation du spirituel et du réactionnaire. Qui parlait de la stérilité historique du centre ? Lisons « Le Monde » commémorant le 25ème anniversaire du 9 Mai 1950 et évoquant ce moment où «  la France avait fait passer le frisson de l’histoire par la voix de Robert Schuman ». On a bien lu, en un journal où on redoute l’inflation de l’épithète : « Le frisson de l’histoire ». Une idée révolutionnaire combattue à droite et à gauche. Un homme du centre.

07/11/2007

Débat sur les orientations budgétaires 2008

8f3661dfc4f9805aad2ccfd8592ee9ec.jpgMonsieur le Maire,

Monsieur l’adjoint chargé des questions budgétaires, (je confesse que l’adjoint aux dépenses c’est réducteur non pas pour le sujet mais pour votre personne, donc je fais un effort ce soir),

Chers Collègues,

Le débat d’orientation budgétaire de cette année n’est pas neutre, il s’inscrit dans un contexte particulier, un contexte national que vous avez rappelé Monsieur Delmotte et le contexte qui n’a pas échappé à Monsieur Pécharman et qui est celui des échéances communales qui se profilent à un horizon rapproché.

Disons les choses, le DOB n’a d’ailleurs jamais été neutre et au-delà du vote formel que vous nous demandez mais qui n’est pas obligatoire, nous avons toujours su, en ce qui nous concerne, donner corps à ce débat, en traçant des lignes à atteindre qui dépassaient l’horizon strictement budgétaire annuel mais qui ont trouvé des traductions concrètes.

Je pense à la parentalité, dont Roger Vicot parlera tout à l’heure avec une délibération-cadre dont je dis tout de suite que nous la voterons. En effet, dès le début du mandat, nous avions pointé lors du DOB justement, cet enjeu d’un soutien fort à la parentalité. La manière dont le sujet a été intégré dans le PEG (après que le soutien aux parents ait fait lui l’objet d’une fiche action du Contrat Local de Sécurité) démontre, au-delà de l’inscription, qu’il faut aussi du temps pour mettre en place une politique et dans le cas qui nous préoccupe, le soutien logistique qui va avec.

Afficher une priorité, c’est aussi accepter que les choses ne changent pas du jour au lendemain. C’est aussi cela la réalité des élus que nous sommes.

Alors, je pourrais réserver d’autres pistes pour le débat que nous aurons dans les semaines qui viennent.

Je dois dire que nous avons été sensibles à l’annonce que vous avez pu faire, Yves Durand, et qui concerne le regard et les actions qu’une commune peut porter sur le parcours résidentiel de ses concitoyens.

Dans la première partie de votre mandat de maire, le nombre de nouveaux logements construits sur Lomme s’est établi à +1021 logements (+470 logements individuels et +551 logements individuels collectifs).

Sur cette période, le nombre de maisons individuels a cru de 4% et les logements individuels collectifs de 17%, ce qui a permis d’atteindre une répartition communale de 60/40, 60% de maisons individuels et 40% de logements individuels collectifs.

Dans le même temps, le nombre de propriétaires est passé de 46% à 48%. Dans le même temps toujours, les bénéficiaires de l’APL sont passés de 50% à 60% sur Lomme.

Ces chiffres, nous les avions en 2001 et c’est la raison pour laquelle, nous avions proposé (c’était dans notre programme communal) qu’une enquête logement soit réalisée sur la ville. Pour, à la fois approfondir les données INSEE (celles que j’ai données datent, je l’ai indiqué, des premières années de votre mandat) mais affiner le regard que nous portons sur le logement de notre population lommoise, et mieux saisir l’idée que les uns et les autres peuvent se faire de leur parcours résidentiel.

Sur ce point, il y a incontestablement quelque chose à construire dès 2008 et donc des crédits à inscrire. Nous ne voyons rien dans le document à ce sujet. Comment voyez-vous finalement les choses et êtes-vous prêts à vous lancer dans ce vaste chantier dès 2008 ?

Je voudrais dire quelques mots sur la fusion-association. Vous avez parlé des fantasmes de l’explosion fiscale et de la perte d’identité…qui n’en seraient finalement pas.

Je vais d’abord parler de l’identité lommoise et ensuite de la fiscalité.

Pour là encore, se dire les choses.

Parce que nos concitoyens désirent être associés aux décisions qui les intéressent, parce que nos concitoyens comprennent finalement mieux les décisions prises par des autorités responsables devant eux et parce que l’autonomie des pouvoirs locaux multiplie les options offertes en suscitant le dynamisme et le progrès, nous sommes tous des défenseurs de cette autonomie des pouvoirs locaux consacrée par le principe constitutionnel de libre administration.

C’est incontestablement cette réalité là qui vous a fait dire, Yves Durand, en 1991 que vous ne seriez pas le fossoyeur de l’identité lommoise.

A ce stade, il faut distinguer les choses.

L’identité d’une ville, c’est quelque chose de complexe mais l’identité d’une ville s’incarne aussi, à un moment donné et dans un temps donné, dans celui qui la représente, le maire. Le fait que vous soyez, Yves Durand, le maire d’avant la fusion et celui d’après la fusion, n’est pas pour rien dans la perception pour les lommois que les choses n’ont pas fondamentalement changé, que l’identité lommoise est somme toute préservée.  

J’ai dit que l’identité d’une ville c’est complexe. C’est avant tout, vivre le présent d’une manière intense, c’est fédérer les acteurs associatifs, culturels, c’est donner du sens au quotidien en faisant le lien entre le passé, ce qui est derrière nous et l’avenir, ce qui est devant nous.

Nous pensons qu’à l’avenir, il faut donner plus de pouvoir, plus d’importance, plus d’ambition à la commission historique de notre commune. Beaucoup d’équipements de notre commune sont physiquement de parfaits traits d’union entre le passé et l’avenir. On ne le sait pas assez. Il est des villes où l’on connaît l’histoire communale et où elle est mise en valeur. Nous pensons qu’il y a là un grand chantier pour l’avenir.

Dans ce grand chantier, les comités de quartier ont toute leur place à prendre. Certains ont commencé à le faire, dans le cadre des journées du patrimoine, mais il faut aller plus loin.

Après l’identité, je voudrais évoquer la question de l’explosion fiscale ou de son fantasme.

Ce n’est pas chez nous que vous trouverez ceux qui ont un jour prononcé le mot d’explosion fiscale, pour une raison simple, c'est que nous ne sommes pas les ennemis de l'impôt. Nous avons toujours dit, contrairement à vous, que l’association aurait un coût, celui de l’harmonisation avec Lille. C’est de cette manière plus fidèle que vous devriez dire les choses.

Vous aviez d’ailleurs dit que ce n’est pas pour cette raison qu’il n’y aurait pas d’augmentation de la fiscalité et dans le mandat il y en a eu une en 2003 qui s’inscrivait dans un certain contexte (désengagement de l’état) mais qui s’est ajoutée à l’harmonisation.

La seule année où nos concitoyens ont payé moins d’impôts locaux, c’est en 1999, soit juste avant la fusion quand vous aviez décidé d’aligner les abattements fiscaux de Lomme sur ceux de Lille.

Je n’ai à rappeler à personne ici que nous n’avons plus de visibilité sur nos recettes qui tombent dans le pot fiscal lillois mais c’était la logique de la fusion puisque je vous cite Yves Durand : on s’associe pour mettre les moyens fiscaux en commun. Dont acte.

Alors regardons peut-être une dernière fois les chiffres : avant la fusion, le budget d’investissement de Lomme s’établissait à un peu plus de 7 M d’euros quand celui du fonctionnement hors personnel s’établissait à un peu plus de 11 M d’euros. Ces chiffres sont ceux de 1997.

Ce que vous nous proposez dix années plus tard, c’est 5,5 M d’euros en investissement et un peu plus de 8 M d’euros en fonctionnement. Soit une baisse de 20% en investissement et de 30% en fonctionnement.

Au regard de ces chiffres, c’était de votre part curieux de vous voir l’an dernier, presque vent debout, contre le gage de nos amendements au budget primitif par la création d’une ligne nouvelle « dotation supplémentaire de Lille à Lomme » que nous avions établi à 1 million d’euros.

Vous allez dire qu’il y a toutes les économies d’échelle mais quand même :

·         nous avons harmonisé nos taux

·         et ce que personne ne relève jamais, c’est qu’alors que Lille augmentait en moyenne de 2/3% son potentiel fiscal par an avant la fusion avec Lomme, le potentiel fiscal de Lille a connu entre 1999 et 2001 une augmentation de plus de 22%.

Nos mettons ces chiffres sur la table des débats que nous devons avoir.

Pourquoi ?

Parce que les regarder en toute transparence, c’est poser la question de nos marges de manœuvre. Je me souviens que pendant toute l’année 1999, vous aviez expliqué à nos concitoyens, que « nous n’avions plus de marge de manœuvre, quitte à annexer Capinghem et Pérenchies », aviez-vous d’ailleurs ajouté.

Nous n’avions donc plus de marge de manœuvre. En avons-nous finalement retrouvées ? Au regard des chiffres que j’ai donnés, la question mérite d’être posée et la réponse ne peut se résoudre au fait que nous avons su mener notre barque sans coût fiscal.

Ceci étant dit, nous sommes prêts à voter en faveur des orientations budgétaires que vous nous proposez pour 2008, dans la mesure où la plupart ont fait l’objet d’un vote favorable dans les exercices précédents, les autres ayant fait l’objet des débats utiles en commission.

Je vous remercie de votre attention.

 

23:25 Publié dans Lomme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, modem, ps, bayrou, ump

03/11/2007

L’UMP veut un référendum mais son candidat n’est jamais venu à Lomme !

77126297095bf679d5c862ae33340451.jpgLes bras m’en tombent ! Moi qui ai lutté depuis le premier jour contre ce que j’ai toujours qualifié de « déni de démocratie », n’ayant trouvé sur mon chemin pour m’épauler bien souvent que des citoyens « démocrates dans l’âme », je n’ai jamais douté qu’à l’approche d’élections majeures, certains oiseaux de passage n’hésiteraient à venir se faire du beurre sur le dos de nos concitoyens lommois. C’est chose faite, puisque je découvre que le candidat déclaré de l’UMP veut un référendum à Lomme. Et d’avancer comme cela, je l’imagine bien, les mains dans les poches, le bec en l'air, expliquant : « J’estime nécessaire que les Lommois soient questionnés sur leur volonté ou non de rester associés à Lille ». Pour le moment, je préfère m’en remettre à la démarche de Jacques Richir, qui lui connaît les Lommois et entend les consulter, non pas seulement comme médecin (sa profession), mais comme homme politique responsable, à travers un questionnaire en ligne sur site www.jacques-richir.fr et qui fera l’objet d’une distribution militante dans les temps qui viennent. Quand à l’association, nous nous exprimerons en décembre, Jacques Richir et moi-même. L’occasion pour nous de faire le point sur cette question importante avec des propositions fortes. Ce sera donc pour décembre. En attendant, tout se passe comme si à droite, on avait « zappé » sur presque 10 années de fusion-association. Je rappelle qu'il n'y a aucun élu UMP au conseil communal de Lomme. Il faudra autre chose pour le jeune candidat qu’un vieux slogan, il lui faudra des idées. C’est en tous cas, ce que j’entends défendre dans cette campagne, à côté de Jacques Richir, un homme qui porte haut et fort, une conception de la démocratie qui a de l’avenir. Celle qui consiste "à développer au maximum la conscience et la responsabilité de chacun, en lui permettant dans la mesure de ses capacités et de ses forces, de prendre une part effective à la direction des affaires communes". Cette définition a de l’avenir car elle permettra à l’avenir de distinguer les démocrates des populistes. A bon entendeur…

 

10:05 Publié dans Lomme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : UMP, PS, MODEM, bayrou, politique

31/10/2007

Du PS au Modem, Pierre Yana (Strauss-Kahnien)

bde3513934d328bd7b2a20fad6d3ea2d.jpghttp://elections.lavoixdunord.fr/2007/10/31/pierre-yana-quitte-le-ps-rejoint-le-modem-et-confirme-sa-candidature-pour-mars-2008/

18/10/2007

Publics fragilisés et services à la personne

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C'est un peu sur mon initiative (je rappelle que comme conseiller général, je siège au sein de la Commission d'Action Locale d'Insertion), que les services du département et plus précisément le pôle de lutte contre l’exclusion, a pu organiser, jeudi dernier, un forum des emplois de services à la personne, destiné aux demandeurs d’emploi et bénéficiaires du RMI.

Les publics ciblés avaient en effet été invités par lettre à venir rencontrer les employeurs potentiels, mais aussi des centres de formation et les organismes institutionnels acteurs de ce secteur d’activité.

Comme le signale la Voix du Nord de ce jour, c'est bien là " Une opération pilote sur le secteur de Lille-Ouest (75 communes) qui peut être l’occasion de déposer un CV et même d’avoir de véritables entretiens avec des employeurs potentiels ".

Dans les mois qui viennent, nous aurons à mesurer l'impact d'un tel forum. Je crois pouvoir dire au regard du temps passé sur les lieux, que l'opération est une réussite. Mais nous devrons affiner notre analyse d'une telle rencontre. 

Au niveau départemental, nous avons pleinement conscience de l'obstacle essentiel que rencontrent trop souvent les personnes qui veulent s'orienter vers ce champ d'emplois: la mobilité. Nous avançons concrètement, notamment à travers un "fonds innovation" qui permet très concrètement de financer des opérations d'auto-école solidaire par exemple.

Lire à ce sujet mon intervention sur le budget le 20 Mars 2007