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15/01/2008

Ils rejoignent notre liste « Lomme à Cœur »

184705af64e38bdef88cb89b1ae52b83.jpgJean-Claude TESSE : Presque 40 années passées au Parti Socialiste…

Je suis très heureux d’accueillir sur ma liste Jean-Claude TESSE, un homme attachant, discret et efficace. Sa grande passion : les espaces verts. C’est grâce à des cours du soir pris au centre horticole de Lomme que Jean-Claude passe avec succès le brevet professionnel en parcs, jardins et production florale. Entré en 1968 comme machiniste au Théâtre puis à l’Opéra de Lille, il termine ainsi sa carrière comme contrôleur des travaux au Parc de la Citadelle … et comme secrétaire général du syndicat CFDT des municipaux de Lille. Militant au Parti Socialiste depuis 1970 (Section du Faubourg de Béthune, puis des Bois-Blancs, de Lambersart et Lomme) il a rejoint le Mouvement Démocrate. Marié et père d’un fils atteint de sclérose en plaques, Jean-Claude TESSE s’est toujours soucié des autres. Un homme vraiment très apprécié de toutes celles et ceux qui le connaissent notamment dans son quartier de Mont à Camp.

dd666ae2e2417d471dea3c594d6ca2ab.jpgClaude SGARD : Petit-neveu du maire de Lomme à la Libération

Gaston SGARD a été maire de Lomme à la Libération en 1945. A cette époque, la rivalité est extrême entre le parti communiste et le parti socialiste. A Lomme et partout en France. Arthur Notebart, élu conseiller général de Lomme en 1945 veut emporter la mairie à l’occasion des municipales de 1947. C’est le parti communiste de Gaston SGARD qui arrive pourtant en tête avec 36,95% des suffrages, devant la SFIO socialiste qui totalise 28,39% des suffrages. C’est donc en se rapprochant des centristes MRP de l’époque (8,6%) qu’Arthur NOTEBART peut emporter la victoire...et le trône municipal. Clin d’œil de l’histoire que celle de la présence de Claude SGARD, petit-neveu de Gaston SGARD, sur ma liste aujourd’hui. A noter que Claude est un homme entier qui s’est notamment fortement mobilisé en faveur des riverains du Marais au moment des inondations. Il a également été le premier à tirer la sonnette d’alarme pour limiter les nuisances Rue Arthur Notebart. Employé dans une société d’autoroute, il mène une vie professionnelle éprouvante. Marié et père de famille, il est engagé dans plusieurs associations lommoises.

10/01/2008

Attention, le département c'est la proximité !

cd82101da57523f42c957ca4448b13f5.jpgUne France sans départements ? C'est une des principales propositions du rapport rédigé par Jacques Attali et remis au Président de notre République. Ce rapport préconise de faire «progressivement disparaître» les 100 départements de France. L’auteur du rapport juge en effet que cet échelon administratif, qui certes date de la révolution, est aujourd'hui dépassé. À ses yeux, les régions et les structures intercommunales devraient se voir dévolues les compétences aujourd'hui exercées par les conseils généraux. A ce stade, deux questions se posent qui ne sont pas forcément posées par les auteurs du rapport.

1 / Celle d’abord du rapport élu/administré. Les départements, rappelons-le, sont responsables de la construction, de l'entretien et du fonctionnement des collèges (206 dans le Nord, soit 3 en moyenne par canton), de l'action sociale (personnes âgées et handicapées) et de la gestion du RMI (Revenu Minimum d’Insertion). De même, les conseils généraux ont en charge une grande partie des routes nationales transférées dernièrement par l’Etat en plus des routes départementales qui structurent nos territoires. L’Etat a ajouté à toutes ses compétences la gestion des personnels techniques qui oeuvrent dans les collèges. Toutes ces politiques, leurs mises en œuvre et leurs suivis, nécessitent beaucoup d’attention et de proximité. Le mode de scrutin actuel des conseillers généraux (élection directe sur un territoire bien défini-le canton-) permet ce suivi attentif, dans la proximité. Les élus régionaux qui ont d’autres compétences –bien différentes- et qui sont élus sur des listes régionales ne s’inscrivent pas dans la même logique.

2 / Celle ensuite des compétences. L’auteur utilise des raccourcis en dénonçant pêle-mêle un empilement des niveaux de collectivités locales qui provoquerait l'enchevêtrement des compétences et favoriserait le gaspillage, ou encore en constatant qu'il est difficile, pour le contribuable, d'évaluer les responsabilités des différents décideurs locaux dans les hausses d'impôts. Certes, il arrive peut-être encore trop souvent que chaque collectivité locale intervienne dans les domaines qui relèvent en principe d'autres collectivités. Ainsi le département du Nord finance l’aménagement des terrains de sport. Dans mon canton, si le département n’avait pas financé la moitié du terrain synthétique de Radinghem-en-Weppes, jamais la commune n’aurait pu le financer. Et ce n’était pas le rôle de la région, ni de la communauté de communes, ni de l’Etat de le faire. En réalité, chaque collectivité a ses critères qui eux ne s’enchevêtrent pas toujours avec les critères des autres collectivités. Et enfin, et c’est le plus important, malgré ces enchevêtrements, il reste que 70% des crédits dépensés par le département du Nord le sont dans le champ de l’action sociale. 70% des dépenses départementales sont en effet aujourd'hui consacrées à l’aide sociale (C'était 60% quand je suis entré en fonction en 2001). Et là, les responsabilités ont été transférées par l’Etat sans toujours se soucier de savoir si les départements avaient les ressources nécessaires pour assumer les transferts. Malgrè cela, le département assume aujourd'hui seul ses responsabilités dans des champs extrêmement difficiles et là, il n’y a plus d’enchevêtrement possible. CQFD. L’Etat a beau jeu aujourd’hui de vouloir supprimer les départements après avoir chargé la barque des dépenses obligatoires.

Non vraiment, le rapport Attali prend les choses par le petit bout de la lorgnette.

09/01/2008

Lomme a bien répondu à l'enquête de Jacques Richir

0ab30e7f7c0304b3d73eb3e179ab5ac1.jpgC'est Jacques Richir qui l'affirme sur son site: "L’enquête quartiers s’est avérée un réel succès : plus de 2000 réponses reçues à ce jour, dont 15% directement sur internet. Actuellement, un travail très lourd de saisie informatique est réalisé par les militants. L’analyse de toutes les donnée, quartier par quartier, par thèmes, par tranches d’âge sera réalisée courant janvier par une entreprise très connue dans son secteur, et spécialisée dans les études de marché et les enquêtes : CEGMA TOPO". Et Jacques Richir d'ajouter: "Nous serons en mesure de donner tous les résultats vers le 25 janvier. Dans un souci évident d’objectivité, j'ai souhaité que ce soit l’entreprise CEGMA TOPO elle-même qui en présente les résultats. L’intégralité de ceux-ci sera mise en ligne fin janvier. C’est probablement à ce jour la plus importante enquête qui aura été réalisée sur les attentes des lillois, lommois et hellemmois, sur leur quartier et la perception qu’ils en ont. Tous ceux qui ont participé à ce travail de recueil des données ont pu noter l’excellent accueil fait par les lillois, lommois et Hellemmois au questionnaire, et la fréquence des commentaires. Nos citoyens manifestent un vrai désir d’être consultés sur leur quotidien, leurs attentes. Demain, un observatoire de la démocratie locale à créer ?".

 

A noter que Jacques Richir annonce dès ce samedi l'équipe qui l'entourera pour cette campagne à l'échelle de Lille, Lomme et Hellemmes. J'en serai !

17/12/2007

Deux figures de la gauche rejoignent mon comité de soutien pour les cantonales

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Roland GRUWE, a été adhérent du Parti Socialiste de 1978 à 2007. Syndicaliste, il exerce la profession de technico-commercial. Il a été secrétaire de la section PS d'Hallennes lez Haubourdin de 2001 à 2007. Il est aujourd'hui adhérent du Mouvement Démocrate.

Suzanne HEUSDENS, a elle été adhérente du Parti Socialiste de 1973 à 2000. Enseignante en Histoire-Géographie, elle est jeune retraitée. Elle a mené en 2001, une liste marquée à gauche "Ensemble pour mieux vivre à Hallennes" et en 2007 la liste "Une nouvelle équipe pour une commune sereine".

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15/12/2007

A Lomme, devant les bustes de Jaurès et Guesde...

... j'ai rappelé la mémoire de Marc Sangnier et la conception qu'il avait développée d'une démocratie vivante.ab444c4fae9f3ee0e7f9b3fc8c88d453.jpg 

Mon intervention au conseil, au nom du groupe "Notre Parti c'est Lomme".

Monsieur le Maire délégué, Chers Collègues, Monsieur l’adjoint Didier Delmotte,

J’ai fait hier soir une expérience dont je voudrais vous relater les grands traits. J’ai, en fait, assisté en simple observateur au « spectacle gratuit » du conseil communal d’Hellemmes et je dois dire que l’unique bon souvenir que j’en garderai c’est la bière servie par votre collègue Gilles Pargneaux sur le coup de minuit, une bière locale, une bière Hellemus, bien brassée. Car si Hellemmes vaut bien une bière, j’ai trouvé là-bas une démocratie locale mal en point, malade je le crois. J’avais lu dans la presse, à de multiples occasions, que c’était là-bas la guerre de tranchées permanente mais hier, vu de mes yeux vu, c’est à un véritable tir au pigeon, un véritable ball-trap auquel j’ai assisté. Ca sent la poudre a même confessé le maire délégué. J’ai dit spectacle gratuit mais rien n’est jamais gratuit quand la démocratie tousse à ce point.

Une confidence

Nous sommes en fin de parcours (2001/2007) et je vais vous faire une confidence, Chers Collègues, sur le combat démocrate que j’ai mené, en son temps, avec des démocrates, contre la fusion avec Lille. Je n’ai jamais voulu que nous finissions par ressembler à Hellemmes. Hellemmes a 30 années de fusion-association avec Lille derrière elle. La charte d’association n’a jamais été renégociée, le bilan de la fusion n’a jamais été établi et j’ai dit à quel point, à mon sens, la démocratie y est malade. Je ne veux développer davantage sur la perception que je peux avoir d’Hellemmes car d’abord je ne suis pas médecin, ensuite parce que mon diagnostic peut être faussé par cette mauvaise soirée et une certainement trop forte sensibilité démocrate.

Fier de ce que nous sommes ensemble

Alors, en revenant d’Hellemmes par le périphérique sud, j’étais néanmoins fier de rentrer à Lomme, j’étais fier de ce que nous étions, ici ensemble. Dans le monde dans lequel nous vivons, ce n’est pas ce que nous faisons qui compte le plus mais la manière dont nous le faisons, la manière dont nous rendons le service de notre population. Notre engagement contre la fusion à un moment donné touchait à l’essentiel, l’organisation démocratique que nous souhaitions pour notre ville. En effet, en 2001, nous sommes contre la fusion et nous n’allons pas siéger à Lille. A votre différence Monsieur Pécharman et je trouve que vous avez beau jeu de parler d’indépendance, de divorce possible, de cohérence même. Non la cohérence est dans notre camp, dans le camp de celles et ceux qui ont mené le combat démocrate, un combat cohérent, en son temps.

Pas de hold-up possible sur le combat démocrate que, nous avons mené, seuls.

Je vais dire très calmement qu’il n’y a pas de hold-up possible à commettre à postériori, ni par vous-même Monsieur Pécharman, ni par une droite aujourd’hui absente mais charognarde, au sujet du combat démocrate que nous avons mené au moment où il fallait le mener. J’ai dit un jour en m’adressant à Pierre Mauroy : Les Lommois ne sont pas des moutons. Et en disant cela, j’avais conscience que nos concitoyens était un peuple, un petit peuple mais un peuple. Et si je fais de la politique, c’est parce que j’ai conscience que celui qui s’engage le fait pour servir. Ma référence, notre référence, reste Marc Sangnier, qui disait il y a déjà un siècle, quand le parti socialiste n’existait pas encore que la démocratie c’est le système qui cherche à promouvoir la conscience et la responsabilité des citoyens.

C’est la raison pour laquelle, il faut répondre en temps réel aux questions posées, ne jamais perdre de vue le service des concitoyens et toujours regarder devant nous. Poser les nouveaux défis, les nouveaux enjeux. C’est notre choix, c’est notre cohérence et nous continuerons de l’expliquer à nos concitoyens.

La démocratie locale, un grand chantier à construire ensemble

Et là, je me tourne vers nos collègues de gauche, en leur disant que la démocratie locale, c’est là un grand chantier qui reste à construire. St Exupéry avait cette belle formule: « pour réunir des hommes, donnez leur une tour à construire ». Notre tour à construire, c’est une démocratie locale vivante et organisée à côté de cette démocratie représentative que nous incarnons. Hier soir, avant d’aller à Hellemmes, j’étais avec Nicole Aligny dans le cadre des jeudis de la santé. En introduction à la soirée, il y avait une autre citation de Cocteau : « Les miroirs devraient réfléchir avant de renvoyer une image ». L’image du pouvoir local c’est encore trop souvent l’image du passage obligé. La question importante dans une démocratie locale, ce n’est pas celle du pouvoir mais celle de la démocratie, celle des citoyens, celle des acteurs.

Vote pour les dépenses

Nous allons ce soir, une fois n’est pas coutume, voter en faveur de dépenses que vous nous présentez.

En investissement, elles apparaissent soit volontaristes dans un contexte qui n’est pas des plus commodes, soit elles sont justifiées au regard de critères de mise aux normes ou de demandes à satisfaire comme pour la maison de la petite enfance. Je pense qu’en matière de sécurité, nous devons être exemplaires pour tous les lieux qui accueillent notamment des jeunes et des jeunes scolaires. Nous pensons qu’un inventaire est peut-être nécessaire pour anticiper certaines décisions ou certains financements…

En fonctionnement, les dépenses s’inscrivent là aussi dans un mouvement qui oscille entre volontarisme et nécessité. C’est nécessaire d’aider les jeunes en échec scolaire, c’est un choix volontaire de les aider. Il sera de plus en plus nécessaire d’aider les jeunes en échec alimentaire, ce sera un choix volontaire d’aider à endiguer ce fléau. C’est nécessaire d’aider des familles à appréhender la requalification d’un quartier, c’est un choix volontaire de les y amener comme le proposera une délibération tout à l’heure.

Le volontarisme comme carburant

Parce que dans notre commune, aux indicateurs sociaux pas toujours roses, le volontarisme est le carburant qui permet de répondre aux nécessités, nous ne pouvons que voter en faveur des dépenses que vous nous présentez.

Pour autant tout est-il pour le mieux dans le meilleur des mondes à Lomme ? Non. J’ai formulé à l’instant une remarque sur l’investissement. En fonctionnement, nous allons délibérer tout à l’heure sur une délibération mobilisant des crédits du CTS (Contrat Territorial de Santé) et du CUCS (Contrat Urbain de Cohésion Sociale). Nous pensons que nous devons avoir une réflexion à l’échelle communale sur les porteurs de projet, sur leur capacité à porter des projets, dans la durée. Avec les deux adjoints concernés, pas plus tard que cette semaine, nous avons mesuré à quel point dans une association engagé sur une problématique difficile, les batteries des bénévoles étaient à plat. C’est donc un enjeu que de veiller sur notre commune non pas seulement à l’existence mais au développement des associations qui oeuvrent dans le champ de la solidarité, celles où le bénévolat est bien souvent hélas en réelle perte de vitesse. Nous allons le faire pour les restaurants du cœur, c’est bien, mais un certain nombre d’associations ont de plus en plus vocation à monter des projets dans les cadres réglementaires, stricts, et je note que par exemple le Secours Populaire a su s’inscrire dans ce cadre avec une action « Bonne santé. Pas facile en précarité », non sans difficultés pour en avoir récemment discuté avec la responsable qui a monté les dossiers.

Comme il est important d’essayer de soutenir les initiatives des écoles, de toutes les écoles, et des collèges. Nous avons la chance d’avoir dans notre commune des équipes mobilisées totalement autour de la réussite des enfants. Nous redisons ici : attention à ne pas faire du PEG un cadre trop rigide et laissons de la place à toutes les initiatives.

Cohérence jusqu’au bout mais exigence de clarté

J’ai dit que nous allions voter les dépenses. Nous avions pris l’habitude de nous abstenir sur les taux mais il n’est pas possible de dire ce que je viens de dire et de ne pas aller jusqu’au bout du raisonnement. Nous voterons en faveur de la délibération sur les taux. Mais sur ce point nous redisons notre exigence de clarté dans le débat autour de la fiscalité. Ce n’est pas la même chose que de dire que l’association n’a pas de coût fiscal alors même qu’il y a un alignement dans la durée sur les taux lillois. Pourquoi ne faut-il pas que vous continuiez à le dire ainsi ? Parce que nos concitoyens ne le croient pas. Deuxième point, il faudra mettre en place des mécanismes d’évaluation de l’association. J’ai parlé tout à l’heure d’Hellemmes, nous sommes littéralement tombés de haut en apprenant qu’en 30 années, la charte d’association n’avait pas fait l’objet d’un seul réexamen.

Voilà, je ne veux pas terminer sans saluer l’ardeur et le travail de l’adjoint Didier Delmotte. A Hellemmes, l’opposition a porté l’affaire de la présentation comptable de l’état spécial des dépenses de la commune associée devant le tribunal administratif. Pour des raisons que me paraissent assez justifiées d’ailleurs car rien n’est en effet comparable entre l’état spécial que vous nous présentez et celui qui est présenté à Hellemmes. La clarté est donc ici à saluer et à porter à votre crédit Monsieur Delmotte. Vous avez souvent affirmé que les choses étaient claires et transparentes. Nous vous en donnons acte et nous vous en remercions.

Ici chacun se respecte

Comme je remercie l’ensemble de nos collègues pour l’écoute religieuse dont ils ont encore fait part en m’écoutant. La preuve s’il en est qu’ici chacun se respecte et après mon expérience d’hier soir, je dois dire que l’affirmation prend un relief tout particulier.

Denis Vinckier. 14 Décembre 2007

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