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03/03/2008

Ce soir, grande réunion publique de soutien à Jacques Richir

97859229.jpgCe soir, de Lille, Lomme et Hellemmes, nous nous retrouvons au Gymnase pour une grande réunion publique de soutien au candidat démocrate Jacques Richir.

Mon intervention au cours de cette soirée.

Mesdames, Messieurs, Chers Amis,

J’ai trouvé comme un symbole que tu ouvres, Guillaume, le bal ce soir comme j’ai trouvé symbolique que tu portes le message de François Bayrou aux Lillois. Merci à toi Guillaume, pour ta grande humanité. Et puis Merci à Jacques Geesen pour cette diversité de langage… Jacques Richir dit souvent et très naturellement que la rencontre avec des personnes de cultures différentes est une chance et nous avons mesuré avec toi Guillaume, au cours de cette campagne, l’étendue de cette chance, comme nous l’avons mesurée avec Mohamed, Djamilla, Vincent, Rahima et d’autres.

Vous le savez et vous le voyez, la diversité est une valeur pour cette liste emmenée par Jacques Richir, au même titre que la solidarité.

Les uns et les autres ont parlé, avec des mots propres, de cette valeur essentielle de solidarité que nous portons ensemble. Ce soir, je voudrais insister sur celle qui nous rassemble pour construire un avenir pour nos territoires, la valeur démocrate.

C’est au nom de cette valeur à la fois précieuse et fragile que j’ai décidé de rejoindre Jacques Richir et de l’aider, à fonder, en équipe, un nouvel engagement démocrate pour lille, lomme et Hellemmes.

J’insiste une minute, car il n’était pas si naturel que cela pour moi de rejoindre cette dynamique dans la mesure où j’avais en 2001 dénoncé une fusion autoritaire de Lomme avec Lille. Mais je l’ai fait, à l’époque, au nom d’une certaine idée que je me faisais de la démocratie. Démocratie rime avec respect des citoyens et pour nous démocrates, les actes d’autorité nous les réfutons absolument.

J’étais contre la fusion parce que j’étais pour la démocratie face à ceux qui étaient pour la fusion contre la démocratie.

Ce grand débat, parce que je suis un démocrate, je considère qu’il a été tranché par les urnes. Mal tranché peut-être mais tranché et je m’élève aujourd’hui contre ces extra-terrestres de l’UMP qui sont finalement contre la fusion mais aussi contre la démocratie car la démocratie ce n’est pas parader en camionnette au seul moment des élections ni donner la parole aux habitants n’importe comment. Non, la démocratie c’est respecter profondément les citoyens. Et le premier respect qui s’impose à celui qui fait acte de candidature dans une ville et qui veut la défendre, c’est d’y habiter vraiment.

Alors, en ce qui me concerne, je suis fier, avec nombre d’amis Lommois et je les remercie d’être avec nous ce soir, et notamment nos deux colistières lommoises, Dominique Keignart et Marie-Gabrielle Delannoy

Je suis fier que nous ayons su être à la hauteur des attentes de nos concitoyens. Car si ce n’est pas nous qui avons fusionné Lomme avec Lille, nos concitoyens ont compris que c’est sur nous démocrates qu’ils peuvent compter à l’avenir pour défendre Lomme, loin des calculs, en toute confiance. Ce n’est pas pour rien que notre liste à Lomme porte le beau nom de « Lomme à Cœur ».

Ce choix, nous aurions certes pu le faire sans Jacques Richir. Mais ce qui a pesé dans la balance, c’est son attention au sort des 30.000 Lommois et des presque 20.000 Hellemmois. C’est lui qui a proposé que nous puissions faire entendre la voix de ces 50.000 habitants au conseil municipal de Lille quand les autres leur réservent des strapontins ou se murent dans le silence.

Un maire attentif à tous, une réalité donc.  Je n’ai personnellement jamais douté que Jacques Richir puisse être cet homme politique là. Un homme passionné par sa ville, un militant que je connais depuis 20 ans.

Jacques, d’aucuns l’ont rappelé, est un homme aux multiples passions : la médecine qui l’a ancré sur Lille, la vie associative qui l’a amené à créer des milliers d’emplois de service à la personne.

Mais je crois que c’est sa passion de la culture, de l’Europe, des villes d’Europe alliée à une véritable passion de l’environnement qui l’ont amené à trouver dans le champ politique toute sa dimension. C’est parce qu’il a vu ailleurs qu’il pense que cela peut marcher ou pas chez nous. Et s’il a mené le premier le combat contre un grand stade, il l’a fait au nom d’une certaine idée de l’équilibre des quartiers dans la ville et pour préserver une capacité à développer des transports en commun adaptés à une ville moderne.

Et c’est parce que Jacques Richir, c’est ce foisonnement des passions toutes cohérentes qu’il incarne l’homme politique moderne.

Il sort des cartes mais l’homme politique moderne doit être un géographe. Il récite l’histoire, mais l’homme politique moderne doit la connaître pour préparer l’avenir. Il rassemble des hommes et des femmes, expérimentés et d’horizons différents, mais c’est l’avenir de la politique française qui doit s’écrire de cette manière.

Cela fait donc 20 ans que je l’observe et finalement cela saute aux yeux, sa simplicité et son ambition me font penser à celles d’hommes comme André Diligent, Jacques Delors ou François Bayrou.

Mesdames, Messieurs, Chers Amis, j’ai appris en ce qui me concerne, la politique avec André Diligent, ce maire très emblématique de Roubaix, grand sénateur de la République.

Alors ce soir, je dis à André qui est parti rejoindre son étoile en prenant le soin de nous laisser la charrue, que j’ai trouvé à Lille un homme passionné par sa ville à l’identique, un homme que j’ai décidé de suivre parce qu’il donne du sens au grand combat démocrate que nous continuons de mener.

Dans une ville qui concentre beaucoup de difficultés sociales, et je sais de quoi je parle comme conseiller général de Lomme, nous sommes véritablement devant une nouvelle frontière. Au-delà de cette nouvelle frontière s’étendent certes des domaines inexplorés mais aussi des problèmes non résolus ou des contradictions évidentes.

  • Frédéric Lambin a parlé d’indignation
  • Mohamed Abdelatif a parlé des plus faibles
  • Martine Pattou a parlé de plan pour l’habitat existant

Ensemble, avec Jacques Richir nous voulons explorer cette nouvelle frontière et c’est la raison pour laquelle Lille a trouvé dans cette campagne un candidat démocrate à la hauteur des enjeux, solide et expérimenté, qui porte les réponses nécessaires.

Mesdames, Messieurs, Chers Amis, je vous demande d’accueillir chaleureusement Jacques Richir, candidat démocrate à la mairie de Lille.

 

 

 

 

 

28/02/2008

Notre projet pour Lomme en ligne

document équipe Lomme.pdf1765249503.jpg                                                                                        Notre projet humain en ligne

Notre projet urbain en ligne

 

Un extra-terrestre s'est invité dans la campagne

Cet article, ce matin, c'est à la fois une réaction, une interrogation, une transmission. Est-ce bien une anecdote ? De quoi s'agit ? Un candidat venant d'une tout autre planète a fait irruption dans la campagne communale à Lomme. Inutile de préciser qu'il ne respecte pas les règles élémentaires d'une campagne électorale moderne puisque qu'il s'autorise à coller sur des lieux et espaces publics. C'est non seulement interdit mais cela porte atteinte au cadre de vie. Voilà au moins un thème que le candidat Cattelin-Denu ne peut revendiquer. J'ai approché hier dans le cadre d'une séance de collage l'ersatz* de candidat. Ce candidat ne semble pas non plus parler le même langage que nous puisque que quand vous lui dites bonjour, il reste muet. Mais quand vous ne lui dites plus rien, il se met à émettre une petite musique bien personnelle du style de ce commentaire bien placé: "Qu'il est loin le temps béni où les colleurs d'affiches se frappaient dessus". J'avais emmené avec moi une militante pour coller. Inutile de préciser qu'elle en a tiré la même conclusion que moi: décidément, dans cette campagne, nous ne sommes plus à une surprise près... Tous les candidats sont prévenus: les extra-terrestres sont de retour ! Détail croustillant, l'extra-terrestre colle avec un arrosoir. Nous, c'est avec un seau. Mais on comprend pourquoi. Pour tenter de convaincre nos concitoyens, il déverse...des tonneaux d'argumentaires d'une autre époque. Il est arrivé chez nous, parait-il, pour libérer Lomme. Notre commune a été libérée en septembre 1944 et figure sur ma liste en dernière position un des acteurs de cette libération. Pour le reste, en 2008, nous aussi nous voulons libérer Lomme... d'extra-terrestres comme Monsieur Cattelin-Denu !

*En philosophie, un ersatz est un élément représentatif d'un tout non significatif de ce tout. Il s'agit d'une parcelle, d'un morceau, d'un détail, qui, considéré individuellement, représente l'ensemble de manière insignifiante, déformée par réduction ou simplification et faisant abstraction de la relativité du tout.

27/02/2008

Quand la télévision métropolitaine s'intéresse à Lomme

Pour revoir l'émission

25/02/2008

Aujourd'hui les recettes, demain les dépenses

898639981.jpgAujourd'hui lundi, nous avons examiné les recettes du budget général pour 2008. Nous avons commencé l'examen des dépenses. La suite, demain matin avant le vote général du budget demain midi.

Intervention de Dominique Hallynck (à droite sur la photo), président de groupe, en notre nom.

Monsieur le Président, Mes chers collègues,

Cette année encore, Monsieur le Président, le volet recettes que vous nous présentez s’appuie sur une augmentation des taux. Le vice-président HAESEBROECK a longuement développé ce qui motive la nécessité de les augmenter à nouveau en 2008. Et vous avez renouvelé une fois encore, Monsieur le Président, le tour de passe-passe pour dissimuler une augmentation de 5,5% à une augmentation de 1,2 pour cent euros. Monsieur le Président, Monsieur le vice-président, assumez les décisions que vous prenez. Moi, je ne dis pas que vous mentez, Monsieur le Président. J’ai par ailleurs trop de respect pour votre fonction pour oser brandir devant vous une marionnette de Pinocchio… (Allusion à la marionnette brandie par le Président de groupe de droite Jean-René Lecerf). Mais, Monsieur le Président, peut-être vous arrive-t-il de faire vos courses ? Et lorsque dans votre caddie, vous mettez un litre de lait qui a augmenté de 20%, vous ne vous dîtes pas en passant à la caisse qu’il n’a finalement augmenté que de 5% au moment de l’addition totale parce que vous avez acheté en même temps des œufs, du sucre et du chocolat... Alors, oui, Monsieur le Président, nous entendons les arguments que vous nous présentez pour justifier une hausse de la fiscalité, mais nous sommes aussi convaincus qu’il faut assumer car ce que verrons les contribuables en bas de leur feuille d’impôt, dans la colonne département, c’est 5,5% soit l’augmentation du taux votée par notre collectivité.

Cette année encore, le groupe de droite, dans sa défense obstinée de l’action gouvernementale, a contesté les chiffres avancés rejetant l’entière responsabilité des dérives sur l’exécutif départemental.

Notre vision est différente et nous ne rentrerons pas dans cette bataille de chiffres. Car ce qui compte avant tout c’est la justesse des décisions que nous devons prendre.

Année après année, nous, élus démocrates, n’avons cessé de proposer, d’amender, de créer les conditions d’un débat constructif. La modification que vous avez apportée, Monsieur le Président, dans l’approche du Débat d’Orientations Budgétaires, nous a amenés à faire ces propositions dans ce cadre plutôt que sous forme d’amendements au cours de ce débat budgétaire et j’ai eu le plaisir par exemple de vous entendre reprendre, dans votre propos introductif, du bilan carbone que nous réclamons depuis plusieurs années.

Concernant le volet recettes du Budget 2008, nous avions défendu au moment de ce Débat d’Orientations budgétaires, une approche réaliste. Nous prenons acte de la fin du contrat de croissance. Nous prenons acte de la charge supplémentaire liée à l’APA, au RMI, au SDIS et au Fonds de Solidarité Logement.

Nous avons conscience aussi que l’impôt départemental, lorsqu’il est utilisé pour financer des dispositifs tels que le FDAN ou le FDST, c’est aussi un impôt de solidarité vers les communes qui en ont le plus besoin. Combien des maires du Nord qui se représentent aujourd’hui pourraient faire valoir des bilans avec absence de hausse de fiscalité s’ils n’avaient pu compter sur les aides départementales ?

C’est pourquoi, Monsieur le Président, sans enthousiasme, parce que la hausse de fiscalité n’apportera pas de nouveaux services, mais avec responsabilité, parce qu’elle est nécessaire pour poursuivre nos missions, nous voterons le volet recettes du budget 2008.

Je vous remercie.