03/11/2007
un autre vestige se meurt... à côté d'un karting, signe des temps modernes

18:20 Publié dans Lomme | Lien permanent | Commentaires (0)
L’UMP veut un référendum mais son candidat n’est jamais venu à Lomme !
Les bras m’en tombent ! Moi qui ai lutté depuis le premier jour contre ce que j’ai toujours qualifié de « déni de démocratie », n’ayant trouvé sur mon chemin pour m’épauler bien souvent que des citoyens « démocrates dans l’âme », je n’ai jamais douté qu’à l’approche d’élections majeures, certains oiseaux de passage n’hésiteraient à venir se faire du beurre sur le dos de nos concitoyens lommois. C’est chose faite, puisque je découvre que le candidat déclaré de l’UMP veut un référendum à Lomme. Et d’avancer comme cela, je l’imagine bien, les mains dans les poches, le bec en l'air, expliquant : « J’estime nécessaire que les Lommois soient questionnés sur leur volonté ou non de rester associés à Lille ». Pour le moment, je préfère m’en remettre à la démarche de Jacques Richir, qui lui connaît les Lommois et entend les consulter, non pas seulement comme médecin (sa profession), mais comme homme politique responsable, à travers un questionnaire en ligne sur site www.jacques-richir.fr et qui fera l’objet d’une distribution militante dans les temps qui viennent. Quand à l’association, nous nous exprimerons en décembre, Jacques Richir et moi-même. L’occasion pour nous de faire le point sur cette question importante avec des propositions fortes. Ce sera donc pour décembre. En attendant, tout se passe comme si à droite, on avait « zappé » sur presque 10 années de fusion-association. Je rappelle qu'il n'y a aucun élu UMP au conseil communal de Lomme. Il faudra autre chose pour le jeune candidat qu’un vieux slogan, il lui faudra des idées. C’est en tous cas, ce que j’entends défendre dans cette campagne, à côté de Jacques Richir, un homme qui porte haut et fort, une conception de la démocratie qui a de l’avenir. Celle qui consiste "à développer au maximum la conscience et la responsabilité de chacun, en lui permettant dans la mesure de ses capacités et de ses forces, de prendre une part effective à la direction des affaires communes". Cette définition a de l’avenir car elle permettra à l’avenir de distinguer les démocrates des populistes. A bon entendeur…
10:05 Publié dans Lomme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : UMP, PS, MODEM, bayrou, politique
31/10/2007
Du PS au Modem, Pierre Yana (Strauss-Kahnien)
13:07 Publié dans Modem | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : politique, bayrou, modem, ps, parti socialiste
Question d'urnes...
Le nouveau positionnement de Claude Reynaert (ex-socialiste lambersartois) est une formidable invitation à méditer, non sur le poids des urnes, mais sur le sens des urnes. Et de rappeler que l'on ne peut pas et que l'on ne doit pas mélanger les genres.
Rien à voir en effet entre l'urne électorale (aussi rudimentaire soit-elle)
et l'urne funéraire (aussi belle soit-elle et celle-ci l'est particulièrement)
CQFD.
08:45 Publié dans Réflexions politiques | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, france, pas, ump, modem
En 1992, les communistes avaient déjà (bien) jugé le socialiste Claude Reynaert
LA COLERE DANS L’URNE
De notre envoyée spéciale.
L'humanité du 22 Janvier 1992
"SI les jeux semblent faits - à la baisse - pour le Parti socialiste dans le Nord, bien malin qui pourrait émettre un pronostic sur ce que sera le vote communiste… Le scrutin de dimanche, dans la quatrième circonscription, devrait confirmer les résultats cruels que le parti au pouvoir a enregistrés dans toutes les élections partielles de ces derniers mois. Peut-être pire encore sur cette terre qui fut celle de Bruno Durieux, élu en 1988 sous les couleurs du CDS, avant de rejoindre le gouvernement Rocard en 1990. A la suite de la mort de son suppléant, en novembre dernier, le PS attendit que le ministre se déclara… Long faux suspense rompu seulement le 5 janvier. Après maintes tergiversations et sur le conseil de l’Elysée, Bruno Durieux décida finalement de ne pas porter les couleurs de la « majorité présidentielle ».
Son échec programmé aurait assurément porté un coup à la politique d’ouverture à droite de l’Elysée, dont il est l’un des symboles. Entre-temps, le PS avait choisi un candidat à « titre conservatoire », qui devint donc candidat, tout simplement. « Ni courageux ni téméraire, Bruno Durieux ne s’est pas senti très à l’aise pour aller défendre devant ses électeurs la politique de droite du gouvernement auquel il appartient », observe Alain Bocquet, le secrétaire de la fédération du PCF. « Il lui aurait été difficile d’emporter l’adhésion des infirmières ou des autres personnels de santé des hôpitaux de Lommelet ou d’Ulysse-Trélat ». Ajoutons que les militants socialistes du Nord, eux-mêmes, ne voulaient pas de la candidature du ministre.
Certains d’entre eux penchaient pour André Laurière, le seul maire socialiste de la circonscription. Apparemment, le verdict prévisible des urnes l’a découragé. A défaut, c’est donc Claude Reynaert qui a été choisi. « Un candidat de recours dans le rôle inconfortable de challenger », titrait récemment le quotidien régional « la Voix du Nord ». Il est vrai qu’il est difficile de trouver des affiches du PS sur les murs des différentes villes de la circonscription. L’absence de campagne de Claude Reynaert frappe, y compris parmi les militants socialistes. « Pourquoi ce silence ? », me confiait l’un d’eux.
Yves Le Meur, le candidat communiste, apporte un début de réponse : « Le choix du candidat du PS est significatif de sa faible volonté de combattre le candidat de droite. » La presse relève, d’ailleurs, le fait que Claude Reynaert siège en bonne compagnie au conseil municipal de Lambersart avec le maire UDF qui sera le candidat de la droite dans cette élection. On nage en pleine « ratatouille » politicienne, au milieu de combinaisons qui sont à mille lieues des intérêts des populations. En guise de confirmation, il suffit de citer un extrait de la profession de foi du candidat socialiste : « Cette volonté d’être utile à la nation, Bruno Durieux, ami de Raymond Barre, l’a manifestée en rejoignant Michel Rocard."
08:30 Publié dans Réflexions politiques | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, modem, ps, pc, ump